Un texte féroce et dérangeant sur la vieillesse.

Ca fait rire et en même temps réfléchir à ce que signifie vieillir, dans la société d'aujourd'hui.

Passé à Véron...
qui l'a lu et donc je l'envoie en ring !

RING:

1- milkaolait
2- agathe-p
3- Romi59
4- biri-rini-nina
5- Axxelle
6- VIV-VIVENEF

recu vendredi avec les petites gourmandises :-)
merci

j'ai eu beaucoup de mal a accrocher mais la fin m'a fait sourire :-)
au suivant!

petite erreur d'enregistrement, c'est pas anonyme, c'est moi qui a mis le commentaire :-)

bien reçu ce matin, merci pour la carte
tous mes voeux pour 2007 :-)

je termine mon poulpe des montagnes ce soir (Pierre Fort, Le mec à l'eau de la générale)et je m'y met demain (vu la taille du livre il sera lu très très vite!)

je ne sais pas trop, je n'ai pas franchement accroché... dommage le titre et la description était plutôt alléchants....
part demain pour Romi59

Bien reçu ce matin ^^ Merci

Sujet dérangeant mais très bien traité, acerbe et féroce ^^

Dès que j'ai l'adresse de biri-rini-nina, je lui transmets :)

J'avais complètement oublié de prévenir que j'avais bien reçu ce livre...
Dès que le bac blanc est fini, je le lis, et j'essaie de le faire suivre rapidement... (j'essaye^^)

bien reçu!
bon je suis apparemment la dernière...ça me décomplexe, d'autant que j'en avais quasi totalement oublié l'existence...
je rentre de la maison de retraite où végète ma maman, alors, je vais attendre un peu avant de l'entamer car je ne pense pas qu'il puisse me remonter le moral...

13/8
lu au retour d'une incursion dans le pavillon gériatrique de l'hôpital de Vichy
que vaut-il mieux? vieillir ainsi c'est vraiment démoralisant
Avec ce livre, mes illusions sur le bien-fondé du respect envers les anciens pratiqué par les civilisations orientales (et africaines)ont été balayées

Je le renvoie à Florazoom, mon sympathique vis à vis du repas niçois

Comment résister ? Je ne garantis pas que je le lirai très vite (ne pas hésiter à me sonner les cloches et à me rappeler qu'un livre BC est un voyageur) mais je ne crois pas qu'il attendra 2010... ;o)

Comment dire que je ne suis pas du tout d'accord avec la 4ème de couverture sans avoir l'air de vouloir me distinguer ? Argumenter. Bon, pardon, mais ça sera long.
Pourquoi dire que c'est un "texte féroce" ? C'est un constat réaliste, objectif sur le vieillissement quand il paraît se résumer à un handicap et non pas à un sommet de sagesse, de connaissance, de spiritualité. Toute vieillesse n'est pas un naufrage ! C'est ce que je pense quand je contemple la photo de Jacqueline de Romilly, que je vais mettre pour illustrer cette JE : s'il y a des désagréments, voire des handicaps, physiques liés à son vieillissement, comment ne pas être admiratifs devant la juvénilité de son intelligence, de sa curiosité, de son engagement pour les langues anciennes ?
Dans le cas des personnes comme Umejo, la grand'mère indésirable de la nouvelle, dont on ne perçoit plus le sens de l'existence, et qui ne le perçoit plus elle-même, dire "féroces" la lassitude des petits-enfants et le portrait répugnant de la vieille, ainsi que la brutalité avec laquelle elle est parfois traitée serait sous-entendre une exagération. Or pour moi, rien n'est exagéré dans la nouvelle ; il y a juste le problème d'accepter de le lire ou de dire que nous n'acceptons plus le vieillissement. Ce que nous voyons comme tout à fait naturel de la part de bébés ou de jeunes enfants (entêtement à brailler, à réclamer, à détruire, à comprendre quand ça veut, à déféquer partout, à confondre jour et nuit...) nous ne l'acceptons plus de nos anciens, sous prétexte qu'ils ont été différents ; si nous avions été préparés par des discours clairs et non pas politiquement corrects à cette évolution, à cette déchéance, si nous comprenions que cette "malice de vieux" (comme dit gentiment une amie de ma mère) qu'elle soit volontaire ou pas, est inhérente au vieillissement, nous serions moins angoissés d'y assister et réagirions avec la même philosophie que devant un nourrisson chiant (terme employé intentionnellement ;o)).
Prendre en charge un ancien qui a perdu la boule et la maîtrise de ses sphincters est un autre problème et je comprends parfaitement que Fumio Niwa plaide ouvertement pour l'institution de maisons de retraite, solution acceptable pour un Japonais, quand les hospices ne le sont pas, qui rétablirait la paix dans les familles.
Fumio Niwa nous montre en variant les points de vue ce qu'il y a d'inconvenant et de pathétique dans cette situation de cohabitation forcée et de rapports de dépendance.
Je termine en disant que je m'efforce d'être le plus patiente possible avec les personnes âgées que je côtoie, en me disant que, par la force de l'exemple, mon fils sera indulgent envers mes petites misères futures, ne râlera pas si je traîne la patte, ne gueulera pas d'un ton méchant sous prétexte que je n'ai pas entendu ce qu'il a dit tout d'abord, etc. La férocité n'est pas dans le tableau peint par Fumio Niwa, elle est dans la réalité.

Sélectionné aujourd'hui parmi les livres que DonaJuana comptait libérer lors de la superbe virée marseillaise qu'elle nous avait concoctée. Un grand merci !

(J'en profite pour glisser un petit message personnel @ FloraZoom : je ne t'oublie pas concernant "Pays de Neige").

Joyeuse Saint-Sylvestre à toutes !

Un discours très choquant si l'on pensait le Japon comme un société très confucéenne (c'est davantage le cas en Chine), mais pas tant que ça finalement quand on connaît certains côtés très violents de la culture japonaise (à découvrir à travers les films de Kitano ou les livres de Murakami, entre autres).
Dérangeant.

RELEASE NOTES:

Dans le hall de l'hôtel particulier (?) abritant la librairie internationale Paradox, au 15 de la rue (sur une console).
* * * Pour ceux qui découvrent ce phénomène : Bienvenue et bonne lecture ! Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le "guide du BookCrossing pour les nuls" et le forum francophone (le site mère étant uniquement en anglais) et notre site autogéré wiki.