Si l’écriture de cette grande fresque historique est passionnante et laisse le lecteur s’imprégner de cette époque particulière et montre dans une certaine mesure l’ambiance géopolitique de l’époque, un point m’a particulièrement gêné dans la lecture : il s’agit des notes de l’auteur. Si le choix de laisser certaines locutions dans leur langues d’origine (latin, grec, arabe, …) peut avoir du sens, le report en fin de livre plutôt qu’en note de bas de page va soit ralentir la lecture (avec la nécessité de 2 marques pages pour ne pas trop perdre de temps), soit faire perdre certains détails au lecteur qui va essayer de vaguement deviner l’idée derrière la citation selon le contexte. La présence de plus de 30 pages de notes pour 765 pages de roman montre que les notes en question sont loin d’être rares (parfois 4 ou 5 sur la même page, voire plus).
Je viens de découvrir que la saga comporte 5 tomes alors qu’il n’y en a que 3 dans la « boîte » (virtuelle, c’est juste que les 3 tomes voyagent ensemble).

Synopsis : 1244. Tandis que fume encore le bûcher de Montségur, deux enfants, réchappés du massacre des Cathares, s’enfuient sous la protection de Guillaume de Rubrouck, le moine flamand qui les a pris en pitié. D’implacables ennemis les traquent, représentant des puissances colossales, ramifiées en tous les pays – Templiers, Dominicains, « Assassins » de l’Orient –, tandis que Saint Louis, l’empereur Frédéric et le pape Innocent IV s’affrontent dans un conflit dont l’enjeu est rien moins que l’hégémonie européenne…
Or les deux enfants sont porteurs d’un secret susceptible de bouleverser les trônes et les pouvoirs. Dans leurs veines coule un sang qui les voue à réconcilier un jour Islam et Chrétienté. Ils incarnent – au sens premier du mot – le légendaire Graal…

Après une carrière consacrée au cinéma, où il fut, entre autres, le producteur et l’ami de Fassbinder, Schlöndorff, Jean-Jacques Annaud, Peter Berling, passionné depuis toujours par le Moyen Age, s’est lancé dans cette vaste évocation d’un siècle de foi et de sang. Une fresque où l’érudition la plus fantastique et une réflexion pleine de résonances actuelles sur mysticisme et politique acquièrent le rythme haletant des grands romans d’aventures et de suspense.