Le Canada. Voilà de quoi peut-être faire avancer un défi...

Pour un anniversaire.
Bonne lecture !

Fernando Botero en couverture... Longtemps que je n'avais plus vu d'oeuvre de ce peintre colombien (il y a un petit drapeau colombien à une fenêtre).
Ma pàl grandit avec des livres que je ne connaissais pas. C'est somme toute rassurant: plus on lit plus il y a à découvrir dans les romans.
Provenance: colis d'anniversaire.
Merci Ydam21 pour ce livre également, comme pour les autres, le Manuel de survie dans les dîners en ville, le Fou du tzar...

Dans une ville latino fictive, Ludovia, le nouveau facteur Passila commence son nouveau job. Les habitants, dont l'homme qui fait le taxi, et lui ont d'abord des relations difficiles. Ensuite, Passila tente de comprendre comment "s'intégrer". On lui dit de ne pas fréquenter de trop près le policier Cortez...

On peut aimer ce côté théâtre de l'absurde, pas encore kafkaïen. Quid de ce Passila ? Tiendra-t-il longtemps ? Ce roman met en scène ce qui arrive quand on ne sait pas bien où on a atterri. Non-dits et secrets impénétrables ne facilitent pas l'acclimatation.

Passila amoureux est piégé. Le bourg aux faux-semblants plein de secrets ment et se ment à lui-même. Bien aimé. Le volcan Tipec ? Le volcan no 1 ce sont les gens.

Pays fictif. L'image de couverture oriente vers la Colombie mais c'est parce que c'est une peinture de Fernando Botero (qui est Colombien). Après c'est un puzzle de pays latinos qui s'incarne dans la ville de province de Ludovia, les volcans ne manquent pas dans l'isthme centre-américain (Cerro Negro, Izalco...) et dans le sillage Pacifique Sud (Chimborazo, Cotopaxi, volcans chiliens...) Mais on ne peut dire "c'est tel pays". Tipec sonne un peu aztèque (Tehuantepec).

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)