Le bookcrossing fait (re)découvrir le monde.

J'ai lu ces deux contes philo de Voltaire il y a environ 30 ans. J'avais bien aimé Micromégas. D'autre part, il y a environ 36 ans, en classe dans le temps du post-obligatoire nous avons étudié Candide; on n'aime pas toujours (!) ce qu'on lit en rapport avec le programme scolaire, mais enfin là j'ai vraiment beaucoup aimé Candide.
L'activiste et auteur sicilien Leonardo Sciascia* a publié Candido en s'inspirant de Voltaire mais dans un autre registre.

*mort en 1989, essayiste plutôt que romancier, auteur e. a. de La Disparition de Majorana et des Paroisses de Regalpetra. Si jamais vous voulez lire Sciascia, si vous ne connaissez pas l'Italie, optez plutôt pour La Disparition de Majorana et Candido, les paroisses de Regalpetra pourraient vous égarer.

Micromégas est un géant qui mesure 8 lieues de hauteur, donc env. 32 kilomètres. Il approche d'une planète qu'il croit inhabitée, la Terre. Les humains sont si petits par rapport à lui qu'il ne les voit pas; à un moment, M. perd une perle de son collier, et il découvre qu'une perle peut servir de microscope, ainsi voit-il des hommes dans un bateau...

Sans chercher à voir en toute oeuvre un.e ancêtre d'autres livres, on peut songer à "la Terre vue par un alien". Micromégas si on inventait le personnage aujourd'hui on dirait de lui c'est un alien (ou un extra-terrestre).

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)


Gourgas.