Les grands chemins
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Encore un livre de Jean Giono que je récupère. Mais je ne suis jamais déçu par Giono. Je ne sais pas si l'un des personnages du livre fait bonne chère, je le saurai plus tard.
Le narrateur n'a pas d'emploi fixe. Il se loue au gré des petits boulots dans une France loin des grands centres où les "nouvelles" crachées par la radio paraissent incroyablement lointaine. L'homme n'a du reste pas d'avis sur les événements politiques. Nous sommes vers 1950-1954. L'hiver, il neige abondamment. Et le verglas n'est pas en reste.
Le narrateur croise la route d'un "artiste" joueur de guitare. Leurs trajets font davantage que se croiser; ils cheminent en partie ensemble. L'artiste ne joue pas que dans les fêtes; il organise des parties de poker, avec le risque de se faire cogner dessus. Les perdants ne se contentent pas toujours de "sale cornichon !" et autres insultes...
Dans cette campagne à grande distance des tumultes mondiaux - on sait tout juste qu'il s'en passe en "Indochine" - les protagonistes s'imbriquent dans la vie rurale. Simple. Pressoirs à huile. Travaux de force.
Le narrateur laboure avec un tracteur lors d'une foire, pour montrer comment marche la machine.
Ecrit dans un français simple, direct, populaire, ce roman raconte un petit monde qui tient à ses usages et à ses petites habitudes. Avec des ragots qui arrivent de temps en temps.
Jean Giono. Je ne suis jamais floué. J'aime toujours lire Jean Giono même dans ses essais.
Il me restait toute la Terre, mais je n'en demandais pas autant... J'allais d'escale en escale, loin de ma terre natale.
Le narrateur croise la route d'un "artiste" joueur de guitare. Leurs trajets font davantage que se croiser; ils cheminent en partie ensemble. L'artiste ne joue pas que dans les fêtes; il organise des parties de poker, avec le risque de se faire cogner dessus. Les perdants ne se contentent pas toujours de "sale cornichon !" et autres insultes...
Dans cette campagne à grande distance des tumultes mondiaux - on sait tout juste qu'il s'en passe en "Indochine" - les protagonistes s'imbriquent dans la vie rurale. Simple. Pressoirs à huile. Travaux de force.
Le narrateur laboure avec un tracteur lors d'une foire, pour montrer comment marche la machine.
Ecrit dans un français simple, direct, populaire, ce roman raconte un petit monde qui tient à ses usages et à ses petites habitudes. Avec des ragots qui arrivent de temps en temps.
Jean Giono. Je ne suis jamais floué. J'aime toujours lire Jean Giono même dans ses essais.
Il me restait toute la Terre, mais je n'en demandais pas autant... J'allais d'escale en escale, loin de ma terre natale.
Dramatique. Je n'en dis pas davantage.
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Profitez du présent, n'attendez pas après-demain.
Prenant, ce livre.
Pas à pas dans une France où on travaille le cuir, où un pressoir à huile électrique surprend car c'est une extraordinaire modernité; le bistro propose des chambres; le narrateur gagne la sympathie de la patronne; la neige enveloppe tout; on dort dans des soupentes; etc. - Un roman à ne pas manquer !
(Sur un banc près des jeux pour enfants).
Les "Grands chemins" ne sont pas loin: chemins équestres, route de Chancy, lignes J et K...
Parc Brot, Onex; premier lâcher de livre à cet endroit.
Profitez du présent, n'attendez pas après-demain.
Prenant, ce livre.
Pas à pas dans une France où on travaille le cuir, où un pressoir à huile électrique surprend car c'est une extraordinaire modernité; le bistro propose des chambres; le narrateur gagne la sympathie de la patronne; la neige enveloppe tout; on dort dans des soupentes; etc. - Un roman à ne pas manquer !
(Sur un banc près des jeux pour enfants).
Les "Grands chemins" ne sont pas loin: chemins équestres, route de Chancy, lignes J et K...
Parc Brot, Onex; premier lâcher de livre à cet endroit.
