Daniel Mayer est né à La Plata en 1950. Il fuit l'Argentine en 1977. Il s'installe définitivement en Suisse en 1984.
Puerto Final est son premier roman

Une lecture pas évidente, j'ai eu de la peine à savoir ce qui était réel et ce qui ne l'était pas.

Ce livre a fait une étape chez moi. Je vous le confie, son voyage continue entre vos mains.
Bonne lecture !

Récupéré au VaPiano Lausanne le 6 août.

Thomas est-il hanté par la réalité ? Par un mauvais rêve ? Il est plausible d'y voir le récit d'un exilé argentin. De 1976 à 1983, l'Argentine a vécu une dictature. Ce roman se situe je crois dans deux époques, au début de la dictature, et après, un certain temps après… Tout détail politique est effacé, sinon poli par la mer, érodé; il reste le voyage d'un homme (revenu au pays ?) ses peurs, son passé de clandestin, la dualité entre la peur et le voyage en paquebot, l'inconfort et le confort (relatif). Une croisière le mène à Puerto Aggelos (littéralement du grec ancien "angelos", messager, qui a donné par déformation "ange") puis au "Port Final". Très différent de ce que j'ai lu d'autres auteurs latinos en tout cas. Bien aimé. Daniel Mayer cite Quiroga, Horacio Quiroga, une sorte de Kafka du Cône Sud des Amériques.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.

Nouveau passage chez moi en attendant une libération "Ecrivains du monde" (BBV) ou lors d'une soirée ciné-club.

Ce livre a fait une étape chez moi.
Je vous le confie, son voyage continue entre vos mains.
Bonne lecture !