Quatrième de couverture :
Il l'a vouvoyée. Il n'a parlé de rien. Ni de maisons, ni de ce lit, ni de cette fois. Est-ce un rendez-vous ? Une deuxième visite ? Il a donné l'heure d'arrivée de son avion. Le même, même jour. Déjà deux mois plus tard. Le souvenir est bien là, brûlant sur les cuisses de Madeleine. Est-ce qu'il faut aller chez le coiffeur ? Du noir, ça mincit mais la peur aussi, le lointain. Du marine ? Du marron ? Du temps, pas beaucoup ? Que dit-elle ? Elle dit oui, je vous attendrai. Le silence est long. "Vous me reconnaîtrez ?" essaie-t-elle. Il ne répond même pas. Elle ne sait pas comment on attrape un homme, ils lui glissent entre les doigts comme du vif-argent, et celui-là est bien plus qu'un homme. Il est celui qu'elle aime, celui qu'elle attendait.

Madeleine a quarante ans, elle se trouve trop grosse mais ne désespère pas de trouver enfin le grand amour. Heureusement, sa profession d'agent immobilier l'amène à cottoyer du monde. C'est même en faisant visiter une maison au parisien Antoine qu'elle croit enfin avoir dégoté la perle rare. Mais ce dernier est déjà marié et il est lui-même englué dans un complexe vis à vis de son père récemment disparu. Pour corser l'affaire, l'employeur de Madeleine, Kerguikou, se met en tête de la marier avec son cousin, vieux garçon de quarante sept ans.

Bien que l'extrait présenté en quatrième de couverture m'ait donné un a priori négatif, j'ai apprécié le début de cette histoire. Mais rapidement, mon intérêt s'est effiloché. Les personnages sont recentrés sur leurs malheurs et l'auteure les a tous rendus plus caricaturaux les uns que les autres.

Dans la galerie marchande, sur la tablette d'une cabine téléphonique.