McDo poursuit sa conquête du monde, village après village, maison après maison. Le BigMac n’est pas un produit américain pour les jeunes mais celui de la pensée unique. McDo bricole la bouffe pour le jour où l’on ne saura plus ce que manger veut dire. Ronald ce n’est pas un clown pour rire, McDo, ce n’est pas un substitut d’un vrai bonheur. McDo fait semblant d’être la maman et le papa des clients et du personnel. Un système déshumanisant la table ne peut pas être celui d’un bon patron. Une partie de l’Europe commence à résister à cette invasion au nom de l’humanisme.

Pamphlet alter-mondialiste, ce « petit manuel » est franchement tiré par les cheveux. Il ne présente à mon avis pas grand intérêt et surtout n’apporte aucune solution aux problèmes soulevés.

Donné de main à main par Timotte lors du meet up de juillet aux Deux Rives.

Ce livre très rapide à lire m'a fait le même effet dissuasif que le film Supersize Me àl'époque, qui certes abordait d'avantage l'aspect nutritionnel des produits (je n'ose même aps écrire aliments) qu'on consomme chez Mac Donalds.

Ici, on est d'avantage édifiée sur tout ce que Mc Do représente de mauvais, et de façon très synthétique, grâce à un système de "vrai/faux" qui aborde chacun des idées reçues sur le temple de la malbouffe.

J'ai aussi aimé le fait que Paul Aries se paye le luxe de fustiger un peu les anti mac do, qui font eux aussi l'apologie de la pensée unique.

Le seul petit reproche que je puisse faire à cet excellent document, c'est qu'il date quelque peu.

Je vais le libérer dès aujourd'hui, à l'intention d'une inconditionnelle du "petit moutarde" qui essaie d'apprendre à mieux manger.