Reflets en eau trouble
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Roman inspiré par un fait divers tragique impliquant, en 1969, le sénateur Edward Kennedy. L'histoire d'un accident de voiture au cours duquel la jeune compagne d'un soir du sénateur éméché perdit la vie. Un roman audacieux, d'une grande puissance imaginative.
Réservé pour mon challenge ABC 2006. |
Un bref moment d'inattention et deux vies basculent sans retour en arrière possible. Joyce Carol Oates créée une histoire complète à partir de ce court évènement et fait vivre ces deux personnes sous nos yeux, avec leurs faiblesses, leurs compromissions mais surtout leur envie de profiter de l'intant présent...
La construction du récit, faite d'incessants retours en arrière, nous entraine dans une sorte de danse lente, séduisante et inéluctable.
19/05/06. Donné aujourd'hui à DonaJuana lors d'un après-midi discussion devant un café.
La construction du récit, faite d'incessants retours en arrière, nous entraine dans une sorte de danse lente, séduisante et inéluctable.
19/05/06. Donné aujourd'hui à DonaJuana lors d'un après-midi discussion devant un café.
Journal Entry 3 by DonaSwann from Vitrolles, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Friday, May 19, 2006
Pris du panier magique de Docfrankus aujourd'hui !
23/5/2006 :
Sur un canevas simple qui se complexifie, l'auteur peint par petites touches, revient, amende, ajoute... C'est une écriture presque poétique.
C'est assez agréable à lire, en définitive, même si cela peut dérouter. Comme je l'ai lu d'une traite, j'ai lu vaguement dans certains passages (ces redondances provoquent quand même parfois de la lassitude) qui ne me paraissaient rien apporter à l'essentiel, et il me semble que j'ai eu tort.
J'ai ressenti beaucoup de sympathie pour l'héroïne.
23/5/2006 :
Sur un canevas simple qui se complexifie, l'auteur peint par petites touches, revient, amende, ajoute... C'est une écriture presque poétique.
C'est assez agréable à lire, en définitive, même si cela peut dérouter. Comme je l'ai lu d'une traite, j'ai lu vaguement dans certains passages (ces redondances provoquent quand même parfois de la lassitude) qui ne me paraissaient rien apporter à l'essentiel, et il me semble que j'ai eu tort.
J'ai ressenti beaucoup de sympathie pour l'héroïne.
trouvé par le plus grand des hasards près d'un morceau de melon
Journal Entry 5 by ekwerkwe from Aix-en-Provence, Provence-Alpes-Côte d'Azur France on Saturday, December 9, 2006
Un Sénateur, une jeune femme, un bête accident: le Sénateur (qui n'a pas de nom, qui n'est que ça, un homme un peu épais, vieillissant) parvient à sortir de la voiture. Pas la jeune femme, qui meurt noyée, et peut-être étouffée par ses souvenirs, m'a-t'il semblé.
Ce roman, ce sont ses dernières heures, ses dernières pensées, qui reviennent en boucle, imperceptiblement différentes, modifiant des détails, construisant le tableau d'une journée qui finit dans le drame, mais aussi le portrait d'une jeune femme curieusement opaque (mais je ne suis pas certaine d'avoir tout bien compris).
Je n'ai pas aimé. Cela faisait longtemps que je voulais lire un Joyce Carol Oates, j'avais hésité devant "Blonde" et finalement renoncé, mais celui-ci étant plus court et extrêmement connu, je me suis lancée en étant presque assurée d'adorer, de passer un bon moment du moins. Mais je n'ai accroché ni à l'histoire (où est le roman "qui stigmatise le déclin moral, spirituel et intellectuel de la société américaine" vanté par la 4ème de couverture??), ni au style (je comprends bien l'intérêt des "boucles", des souvenirs ressassés qui projettent une image fragmentée comme des reflets sur l'eau trouble de la mémoire, mais à lire j'ai trouvé ça vraiment ennuyeux).
Ce roman, ce sont ses dernières heures, ses dernières pensées, qui reviennent en boucle, imperceptiblement différentes, modifiant des détails, construisant le tableau d'une journée qui finit dans le drame, mais aussi le portrait d'une jeune femme curieusement opaque (mais je ne suis pas certaine d'avoir tout bien compris).
Je n'ai pas aimé. Cela faisait longtemps que je voulais lire un Joyce Carol Oates, j'avais hésité devant "Blonde" et finalement renoncé, mais celui-ci étant plus court et extrêmement connu, je me suis lancée en étant presque assurée d'adorer, de passer un bon moment du moins. Mais je n'ai accroché ni à l'histoire (où est le roman "qui stigmatise le déclin moral, spirituel et intellectuel de la société américaine" vanté par la 4ème de couverture??), ni au style (je comprends bien l'intérêt des "boucles", des souvenirs ressassés qui projettent une image fragmentée comme des reflets sur l'eau trouble de la mémoire, mais à lire j'ai trouvé ça vraiment ennuyeux).