Coup double : un livre récupéré et un repérage dans le quartier en vue du lâcher de l'Avare. A suivre très bientôt...

« Le comte Roland se bat noblement, mais il a le corps en sueur et brûlant, et dans la tête il sent une grande douleur : il s'est rompu la tempe en sonnant du cor. Mais il veut savoir si Charles va venir; il prend l'olifant, sonne, mais faiblement. L'Empereur s'arrête, il écoute "Seigneurs, dit-il, cela va bien mal pour nous. Roland mon neveu va nous manquer aujourd'hui. Au son de son cor, je sens qu'il n'a guère plus à vivre. Si vous voulez arriver à temps, pressez vos chevaux ! Faites sonner tous les clairons de cette armée !" Soixante mille clairons sonnent, et si haut, que les monts retentissent et que les vallées font écho. Les païens l'entendent; ils n'ont garde de rire. Ils se disent l'un à l'autre : "C'est Charles qui revient; il sera bientôt là.". »

Autant on peut se laisser embarquer par les récits homériques de l'Illiade et de l'Odyssée, autant la démesure de la Chanson de Roland paraît ridicule.
Cependant, c'est intéressant de voir comment un fait historique est transformé en légende trois siècle après.

Je voulais le libérer près de la fontaine mais l'endroit était noir de lycéens...