Recent Book Activity
Mars
Wayward Pines. Episode 3 : Destruction
Wayward Pines. Episode 2 : Rébellion
Les ombres de Montelupo
Le pouvoir
Un ange cornu avec des ailes de tôle
Le parfum des poires anciennes
Océanique
Adam et autres nouvelles
L'Homme et son âme devant la société.
Malax
Chronique japonaise
Neige
Un homme qui dort
Le Goût âpre des kakis
Tout le bleu du ciel
Brèves de solitude
Poésie chinoise
L'Escargot entêté
Histoire d'un désert
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Citations de livres enregistrés par moi
Il n’y a pas que la joie qui demande à s’extérioriser, mais aussi la souffrance.
Fritz Zorn (Mars)
La plupart des gens ne pigent pas qu’on peut aussi se taire avec quelqu’un et que c’est même la meilleure chose à faire.
Ewald Arenz (Le parfum des poires anciennes)
Quand on est immigré où qu’on soit, on a abandonné une partie de ce que l’on est et on n’appartient pas complètement à ce que l’on vit.
Amanda Sthers (Le café suspendu)
Qu’importe qu’il déplaise, il doit s’armer de courage et continuer de prêcher la raison, d’entretenir en lui un esprit sain ; nous autres intellectuels n’avons pas d’autre mission.
Inoue Hisashi (La bedondaine des tanukis)
Parfois, le silence ressemble à un miroir, on y voit la vérité qu’on n’a pas envie d’affronter.
Jeong You-jeong (Bonobo)
Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la production littéraire que j’ai lue ces dernières années est d’une médiocrité affligeante. Nous crevons à petit feu de cette médiocrité. Elle nous ensevelit. Elle nous étouffe. Est-il indispensable que j’y ajoute la mienne
?
Marcus Malte (Qui se souviendra de Phily-Jo ?)
Il faut vivre avec le mal. C’est notre mal, même s’il nous faut en mourir.
Mohammed Dib (Les terrasses d'Orsol)
[...] il fallait certainement davantage que la lecture d’un livre pour remettre une personne dans le jeu de la vie.
Pierrick Hamelin (Comment ça va ?)
Je suis seulement fatigué et il est plus facile de se laisser faire qu’être juste.
Natalia García Freire (Mortepeau)
« Pas de merci entre nous, Kayo. Tu es mon enfant. »
Nii Ayikwei Parkes (Notre quelque part)
Il est peut-être temps, décidément, que j’envisage toute la question du badinage de façon un peu plus enthousiaste. Après tout, quand on y pense, ce n’est pas un centre d’intérêt si stupide — surtout s’il s’avère que le badinage est la clef de la chaleur
humaine.
Kazuo Ishiguro (Les vestiges du jour)
Il n’existe aucune mère sur terre qui veuille accoucher d’un être dont elle sait d’avance qu’il devra passer sa vie entière à se frayer un chemin dans des buissons de ronces.
Bandi (La dénonciation)
La Science a été trop loin, trop vite et les gens se sont perdus dans un désert mécanique [...] ; ils ont déraillé, en voulant perfectionner les machines et pas la façon de les faire marcher.
Ray Bradbury (Chroniques martiennes)
Chaque fois qu’il m’est arrivé de parler plus de cinq minutes avec un sot, je me sentais à mon tour, au bout d’un moment, envahi par la migraine, pris de dégoût, préoccupé de vétilles et de choses insignifiantes.
N. D. Cocea (Le vin de longue vie)
[...] vous vous sentez tout à fait unique et totalement insignifiante en même temps.
Anne Cathrine Bomann (Agathe)
Qui a toujours été en bonne santé se montre de moins en moins indulgent envers les autres et l’existence en général.
Shih-li Kow (La Somme de nos folies)
Après, on cesse de plus en plus de savoir et de comprendre.
Théodora Dimova (Adriana)
[...] il doit bien encore y avoir des gens qui savent parler sans argent dans les mains
Ondjaki (Les transparents)
Règle numéro un de la gouvernance : diviser est toujours plus facile que d’additionner.
Rui Zink (L'installation de la peur)
On contrôle et articule toute la population, individu par individu, par leur intégration aussi bien dans les programmes de Participation Populaire que dans ceux de Mobilisation Populaire et d’Éducation Technico-morale et Civique.
Darcy Ribeiro (Utopie sauvage)
Voilà : J’aimerais que vous restiez avec moi. Que vous veniez ici et passiez du temps avec moi. [...] Maintenant. Et d’autres fois. Vous ne pouvez rien faire d’autre. Mais ça, j’aimerais beaucoup que vous le fassiez.
Tarjei Vesaas (Les ponts)
Comme une créature qui avait si longtemps vécu dans la haine qu’à présent elle était devenue la haine incarnée et qu’elle portait constamment cette haine tel un manteau qui la protégeait non seulement du vent, mais de tous les êtres vivants, y compris de
son âme obscurcie.
Sara Omar (La laveuse de mort)
À son insu, sa vie s’était changée en un long rêve éveillé où elle ne faisait plus que ce qu’on voulait d’elle. Elle avait cessé de désirer ce qu’elle n’avait pas.
Ken Liu (La ménagerie de papier)
J’estime que cette pensée est condamnable ; je la fixe par écrit pour lui assigner ses limites, pour me persuader qu’elle ne me tient pas sous son charme, pour l’écarter de moi.
Adolfo Bioy Casares (L’invention de Morel)
Depuis que je n’écoute plus la radio, que je ne lis plus les journaux, que je n’allume plus la télé, ma vie est bien plus belle.
Marlon James (Brève histoire de sept meurtres)
Et voilà le prix à payer : inquiétude infinie dans le présent.
Carlos Liscano (L’écrivain et l’autre)
Mon Dieu, je Te remercie de m’avoir aidé jusqu’ici, merci encore d’avoir gardé en moi toutes les qualités de mes vénérés ancêtres : la patience dans la persévérance, le sens de l’hospitalité et la générosité...
Williams Sassine (Saint Monsieur Baly)
En effet, même dans cette bourgade perdue où la vie dans les deux tiers de ses manifestations était encore tout à fait orientale, les gens étaient déjà devenus esclaves des chiffres et croyaient aux statistiques.
Ivo Andrić (Le pont sur la Drina)
Si des solitaires mangent avec des gens heureux, ils se sentiront encore plus seuls
Chi Zijian (Le dernier quartier de lune)
[...] né dans ce combat mortel qui le gardait debout, lui tenait lieu de vie et lentement le tuait, dans la complicité d’un duel interminable et commencé bien avant lui, il prenait pour amour sa haine implacable, essentielle.
Pierre Michon (Vies minuscules)
Alors on marche, ce qui est ne rien faire, mais sans la voix, seulement le bruit diffus de la rue et des pas.
Frédéric Gros (Marcher, une philosophie)
On vit avec des lunettes couleur d’habitude devant les yeux, et on perçoit les choses comme on a l’habitude de les voir.
Adam Roberts (La chose en soi)
Beaucoup de gens croient qu’il existe, sur la surface orthonormée du globe, un point parfait où temps et lieu sont dans une conjonction idéale, en parfait accord l’un avec l’autre.
Olga Tokarczuk (Les pérégrins)
la beauté m’aveugle, [...] elle m’empêche de voir, en particulier de la voir elle, la beauté, contradiction toute d’apparence, précisément, où gît, me semble-t-il, la rude vérité d’une notion qui à vouloir s’incarner n’aboutit qu’à figer son objet.
Christian Oster (Mon grand appartement)
Dieu merci, on a évité le quart d’heure de confession des littéraires qui renchérissent sur leur horreur des maths, ou pire, leur nullité jubilatoire.
Nathalie Azoulai (La Fille parfaite)
Pourquoi la non-réaction est-elle une réaction en tant que telle, et même une réaction plus frappante que toute réaction, que la colère, les larmes ou la peur ?
Géraldine Mosna-Savoye (Carnet de philo)
Les concepts mathématiques [...] ne sont ni plus ni moins abstraits, ni plus ni moins réels que les autres concepts. La seule différence, c’est qu’ils [...] sont entrés [dans notre tête] par un effort d’imagination et non par l’observation directe du monde
physique.
David Bessis (Mathematica)
Les choses qui, à un moment donné vous ont transporté, pour lesquelles vous étiez prêt à tout donner, voilà que vous constatez avec stupéfaction que leur éclat s’est évanoui. Elles ont changé avec le temps, ou bien vous les voyez désormais sous un angle
différent.
Haruki Murakami (Des hommes sans femmes)
[...] un livre qui décrirait notre connaissance des choses serait impossible à écrire.
José Carlos Somoza (La caverne des idées)
Il n’y avait aucune paix dans un tel regard, aucun pardon malgré la voix qui se cherchait des accents maternels, aucune espérance.
Yann Queffélec (Les noces barbares)
Actuellement, la majeure partie de la population est représentée par de vrais parasites.
Mack Reynolds (Les gaspilleurs)
C’est curieux comme, d’une manière ou d’une autre, on a toujours l’impression qu’on a de la chance, qu’une circonstance quelconque, un petit rien parfois, nous empêche de nous laisser aller au désespoir et nous permet de vivre.
Primo Levi (Si c’est un homme)
Les gens ne savent jamais pourquoi les événements se produisent, et pourtant ils font comme si.
Paul Lynch (La neige noire)
Il faut se dépêcher de s’en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des choses et des hommes.
Céline (Voyage au bout de la nuit)
Les autres, tous, étaient peut-être habités par les mêmes angoisses.
Eugène Ionesco (Le Solitaire)
C’était un jour parfait pour éprouver la mélancholie des choses impossibles. [...] Ah, la tristesse, quel luxe raffiné.
Rosa Montero (Des larmes sous la pluie)
Je n’ai pas honte de dire que je n’aime personne si ce n’est moi-même, par nécessité naturelle, et le moins qu’il m’est possible.
Giacomo Leopardi (Ainsi parlait Giacomo Leopardi)
Un bon bouquin vaut presque un ami.
Robert Charles Wilson (SPIN)
Pour moi, c’était juste un plan interminable où il ne se passait presque rien.
Jonas Karlsson (La Facture)
La civilisation donne la liberté à l’individu, puis, au nom de la paix sociale, fait de lui un tigre pris au piège.
Natsume Sōseki (Oreiller d'herbe ou le voyage poétique)
Et pourquoi ces livres-là, vous permettront-ils d’apostropher la mort, vous donneront-ils quelques longueurs d’avance au sein de l’éternité ?
Jón Kalman Stefánsson (Ásta)
Sans doute ne voyais-je l’univers sous son aspect tumultueux que parce que j’avais le nez dessus. On ne va vite qu’à ras du sol.
Paul Morand (L’homme pressé)
Est-ce que vous portez le feu ?
Cormac McCarthy (La route)
Expérimenter directement le réel, sans écrans, chaînes de grande distribution, éducation scolarisée, voyagistes, organes de presse, dogmes religieux, organisateurs de toutes sortes... ne nous empêche bien sûr pas de nous enrichir des pensées des autres.
Hervé René Martin (Éloge de la simplicité volontaire)
Jusqu’à présent nous sommes parvenu à vous convaincre, je le crois, de vos insuffisances culturelles... intellectuelles... Vous êtes pétri de complexes effectivement !
Éric Reinhardt (Cendrillon)
Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir.
Don Miguel Ruiz (Les quatre accords toltèques)
Elle trace deux A sur le flanc du Rosie, un majuscule et un minuscule. Les mythes grecs et les équations du second degré viendront plus tard.
M-R Carey (Celle qui a tous les dons)
Je suis plus proche de mon chien que des gens là-bas dehors.
José Eduardo Agualusa (Théorie générale de l'oubli)
Il y a des jours où l’on pourrait presque.
Philippe Delerm (La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules)
l’homme serait un animal trop heureux s’il savait se retenir de penser à ce qui le préoccupe.
Italo Svevo (La conscience de Zeno)
Une fois la route tracée, on ne peut pas ne plus poursuivre.
Antoine de Saint-Exupéry (Vol de Nuit)
Quand j’étais enfant, je pouvais entrer dans les gravures et les photographies qu’on trouvait dans les livres.
Franz Bartelt (Petit éloge de la vie de tous les jours)
L’ancien m’a confié aussi que le comportement sexuel déréglé de certaines tribus qui ne tiennent pas compte des naissances possibles est peut-être la plus grave régression infligée à l’humanité.
Marlo Morgan (Message des hommes vrais au monde mutant)
Plus j’essaye de réprimer mes larmes et plus intensément mon corps est secoué par ces pleurs et cet effort même.
Laura Alcoba (Manèges: Petite histoire argentine
)
lorsque se superposèrent et se confondirent l’éclat du regard et celui de la lumière piquée dans le lointain, ce fut comme un miracle de beauté s’épanouissant dans l’étrange
Yasunari Kawabata (Pays de neige)
maria da graça voulait donner mille coups de pieds dans le cul de dieu.
Valter Hugo Mãe (L’apocalypse des travailleurs)
[...] la recherche d’un non-style, ou d’un style oral, d’un degré zéro ou d’un degré parlé de l’écriture, c’est en somme l’anticipation d’un état absolument homogène de la société ;
Roland Barthes (Le degré zéro de l’écriture)
– Vous ne percevez pas la vraie nature de ce crime et vous expliquer l’astuce serait extrêmement dangereux.
Keigo Higashino (Un café maison )
Moi je veux pas que tu as la honte devant les autres et que tu sois autrement que les autres avec moins d’argent.
Edouard Louis (En finir avec Eddy Bellegueule)
J’aurais envie de donner des coups de pied dans le mur, mais je ne peux pas.
Sofi Oksanen (Purge)
Cette inutile et prolixe épître que j’écris existe déjà dans l’un des trente volumes des cinq étagères de l’un des innombrables hexagones – et sa réfutation aussi.
Jorge Luis Borges (Fictions)
– Pourquoi faut-il toujours qu’on se batte ? lui demande Raymond en regardant le couteau.
Jean-Hugues Lime (La chasse aux enfants)
Tout est bien, Dieu existe, nous savons ce que c’est que le temps. Depuis les Grecs, on pose les problèmes de travers. On n’arrive à rien par la géométrie, par l’esprit de géométrie.
Jack Kerouac (Sur la route)
Les hommes se croient divers et variés. Pourtant, l’observation assidue réduit certainement la classification à peu de chose.
Mikaël Hirsch (Le réprouvé)
– Harry, il faut qu’on s’aime, dit Emily. Il ne nous reste plus qu’à nous aimer, dit-elle.
Raymond Carver (Tais-toi, je t’en prie)
Qu’on se le tienne pour dit, parce qu’ils ont la peau sur les os, les maigres ont la peau dure.
David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
Je choisirais de vivre de façon à être prêt à revivre la même vie un millier de fois, même à jamais. Je choisirais de vivre de façon à pouvoir regarder hardiment ma vie sans le moindre regret pendant l’éternité.
John Norman (Les Prêtres-Rois de Gor)
Ma mère avait raison, dit-elle en pleurant. Souffrir et mourir.
Honoré de Balzac (Eugénie Grandet )
Toute information qui n’aura pas été transmise par action sympathique-réflexe par le Central Cerveau, même vécue effectivement, ne sera pas reconnue comme réalité, ni ne sera mémorisée.
YUMENO Kyūsaku (Dogra Magra)
Comme si tous les mots qui débordent dans la journée aspiraient au repos, eux aussi.
YOSHIDA Shuichi (Park Life)
Utiliser la science et la technologie pour déshumaniser les peuples, c’est reconnaître l’échec de la politique dans ce domaine !
Romain Gary (Charge d’âme)
Sur la terre ferme, les gens s’inquiétaient des critiques d’autrui, menaient des vies sans éclat, mesquines, faites de larmes et de colères, de disait-il, accablé de compassion.
DAZAI Osamu (Le Mont Crépitant)
Pour bien faire, posséder peu, disaient nos ancêtres, et ils avaient raison, ils ont en tout cas bien employé leur temps, jugeant les faits nouveaux à la lumière des faits anciens, notre erreur à tous, les contemporains, c’est de persister à considérer avec
scepticisme les leçons de l’Antiquité.
José Saramago (Le radeau de pierre)
Mais d’où pouvait naître la confiance en soi, si ce n’est d’un parent qui croit en vous ?
Hanif Kureishi (Le corps)
Nos pensées sont sans doute tournées vers des directions complètement différentes, même si nous regardons le même paysage.
WATAYA Risa (Appel du pied)
Je fus stupéfait de constater à quel point l’œil était capable de parer de couleurs un paysage ou bien de les lui ôter.
HIRAIDE Takashi (Le chat qui venait du ciel)
Quand nous naissons, quand nous venons au monde, c’est comme si nous signions un pacte pour la vie, mais il peut se faire qu’un jour nous ayons à nous demander qui a signé cela pour nous [...].
José Saramago (La lucidité)
Et puisqu’un homme mort n’a de poids que si on l’a vu mort, cent millions de cadavres semés à travers l’histoire ne sont qu’une fumée dans l’imagination.
Albert Camus (La peste)
Pour moi qui les regardais d’en haut, leurs mouvements précipités me paraissaient des efforts parfaitement inutiles.
Akira Yoshimura (Le Convoi de l’eau)
[...] j’avais moins mauvaise mine que je ne le supposais.
Jules Verne (Voyage au centre de la Terre)
« Aujourd’hui, ne pas exécuter les pas de cette douce promenade, c’est manquer aux lois de la mondanité la plus élémentaire »
Elsa Osorio (Tango)
Nadie recogerá mi corazón perdido
entre tantas raíces, en la amargura frescura
del sol multiplicando por la furia del agua,
allí vive la sombra que no viaja conmigo
Pablo Neruda (La Centaine d’amour)
Les choses insignifiantes que je fais pour moi ne sont rien de plus qu’une modeste occupation.
Yōko Ogawa (Tristes revanches)
La femme regardait ses grandes mains calleuses, aux ongles noirs et sales, et souriait du sourire le plus triste du monde.
Jorge Amado (Cacao)
[...] j’étais inquiète à l’idée qu’une réflexion trop profonde n’eût fait disparaître son corps.
Yōko Ogawa (La formule préférée du professeur)
Tous les coups auront été permis contre le pauvre type, ces dernières années.
Eric Faye (Le syndicat des pauvres types)
Le plus dur c’est de se résigner à ne plus être aimée par personne.
Shūsaku Endō (La fille que j’ai abandonnée)
Dans le fond, en gagnant de la hauteur, monsieur Valéry perdait des amis.
Gonçalo M. Tavares (Monsieur Valéry)
[...] j’essaie d’être heureux aussi longtemps que Dieu le voudra et je ferme les yeux devant les choses étranges, je les laisse dehors.
José-Carlos Somoza (La dame n°13)
Il existe de véritables monstres en ce bas monde, et certains ne changent jamais.
Khaled Hosseini (Les cerfs-volants de Kaboul)
Ne trouves-tu pas la réflexion et la découverte satisfaisantes en elles-mêmes ?
Isaac Asimov (Le robot qui rêvait)
Et je me suis demandé si le créateur de la danse japonaise n’aurait pas été atteint de sciatique.
Masuji Ibuse (Pluie noire)
Je n’ai pas eu de naissance un cœur cruel, dit cet homme solitaire, en larmes.
Yukio Mishima (Une matinée d’amour pur)
Peu nombreux sont ceux qui savent qu’un rapport d’inégalité s’installe insidieusement et naturellement entre les êtres.
Ryū Murakami (Parasites)
Après agrandissement, la petite fille ne voyait dans le blanc et noir de ces photos que de la poussière, du gris partout.
Ang Li (Le Jardin des égarements)
J’ai toujours eu pitié de ces pianistes de restaurant ou d’hôtel, jouer pour des grignoteurs de cacahuètes.
Patricia Melo (Éloge du mensonge)
Alors, le dieu Calcul appelle une de ses Erreurs, et lui dit : « Va, va chez le Chemisier de la rue dos Ourives et fais en sorte qu’il s’emmêle dans les comptes ».
J.-M. Machado De Assis (La Théorie du médaillon et autres contes)
Il a simplement l’instinct d’être malheureux hautement développé.
Saki (La fenêtre ouverte)
[...] voilà ce que font le commerce et l’industrie, ce que l’argent n’obtient pas, on le prend par la force.
Arto Paasilinna (Le lièvre de Vatanen)
Tu es un homme qui, par principe, n’attend plus rien de rien. Il y a tant de gens, plus jeunes que toi ou moins jeunes, dont la vie se passe dans l’attente d’expériences extraordinaires.
Italo Calvino (Si par une nuit d’hiver un voyageur)
Difficile de répondre à la question : « Comment allez-vous ? » Seuls les gens polis, les menteurs ou les idiots, vont « bien »
Christine Orban (Deux fois par semaine)
Les mots sont ainsi, ils déguisent beaucoup, ils s’additionnent les uns aux autres, on dirait qu’ils ne savent pas où ils vont, et soudain à cause de deux ou trois, ou quatre qui brusquement jaillissent, simples en soi, un pronom personnel, un adverbe, un
verbe, un adjectif, l’émotion monte irrésistiblement à la surface de la peau et des yeux
José Saramago (L’aveuglement)
L’escalier était l’unique chose qui réunissait les locataires... Aujourd’hui il y en a une autre, la solidarité que nous éveillons...
Jorge Amado (Suor)
Si votre ami fait des avantages matériels qu’il peut trouver chez vous plus de cas que des charmes intellectuels, s’il dédaigne votre amitié parce qu’il ne trouve pas chez vous tout le luxe et le confort qu’il aime, alors, ne l’honorez pas du nom d’« Ami
» !
Mark Twain (Plus fort que Sherlock Holmes)
La cargaison de missives, dans le coffre, représentait une masse insensée de pulsions de mort, un effroyable fardeau avec lequel il n’y avait pas à plaisanter.
Arto Paasilinna (Petits suicides entre amis)
Peut-être est-ce précisément cette candeur qui a poussé les gens à me témoigner des sentiments amicaux et bienveillants, à me sourire et à m’accorder leur confiance.
Sandor Marai (Les Braises)
En général, quand quelqu’un ne dit rien, j’ai tendance à le trouver énigmatique, auréolé de mystère, je lui prête je ne sais quel arrière monde... Mais lui, visiblement, ne pense à
rien.
Justine Lévy (Le rendez-vous)
S’il arrive parfois dans le monde que des corps vivants se transforment en d’autres sortes d’êtres vivants, on ne voit par contre jamais de corps morts se métamorphoser en formes vivantes.
Wang Chong (De la mort)
Un manque continuel, sans fond. Mais désirer pour désirer, car ne pas savoir au fond ce qui est beau, ce qu’il faudrait aimer.
Annie Ernaux (La place)
Ce qui me travaillait, c’était moins l’espoir de voir apparaître un rayon de lumière, provenu d’on ne sait où, que le désir d’utiliser moi-même une torche électrique pour éclairer devant moi ne fût-ce qu’un faisceau.
Natsume Sōseki (Mon individualisme)
La lumière venait de moi, je crois, j’ai compris que j’étais peintre le jour où je me suis tourné vers moi et détourné du monde.
Ollivier Pourriol (Le Peintre au couteau)
Je ris autant que je puis ! Dès qu’elle tourne la tête, je me repose un peu, mais ça fatigue tout de même !
Jules Vallès (L’enfant)
Je me demandais si parmi tous ces visages qui étaient le mien, le sien n’allait pas tout à coup apparaître.
Yukio Mishima (Dojoji et autres nouvelles)
Livres non enregistrés ni attrapés par moi mais que j’ai aimés
- Les guerrriers du silence de Pierre Bordage (3 tomes)
- Eureka Street de Robert McLiam Wilson
- Entre Ciel et Terre de Jón Kalman Stefánsson (premier tome d’une trilogie)
- L’île de Robert Merle
- Jude l’obscur de Thomas Hardy
- Les Raisins de la colère de John Steinbeck
- L’attrape cœur de Jerome D. Salinger
- Le grand passage de Cormac McCarthy
- L’étranger d’Albert Camus
- La chute d’Hypérion de Dan Simmons
- Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin
- Le livre de l'intranquillité de Bernardo Soares (Fernando Pessoa)
- La proie des rêves de Michael Marshall Smith
- Lumière des jours enfuis de Stephen Baxter
- Les Princes d’Ambre de Roger Zelazny (10 tomes)
- La tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay (3 tomes)
- Le monde du fleuve de Philip José Farmer (4 tomes)
- Monster de Naoki Urasawa (18 volumes)
- La trilogie des jumeaux de Agota Kristof
- L’autre comme moi de José Saramago
- La cache du diable de Dean R. Koontz
- Singularité de William Sleator