
Balbala (livre fantôme recyclé en base d'informations)
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Je vais donc le "recycler" pour y mettre des notes, des commentaires divers sur d'autres livres, comme avec les Récits fantastiques de Théophile Gautier. Cela permet d'ajouter des détails sans qu'ils entrent en crue & débordent parmi les commentaires associés directement au BCID du livre en question.
Un exemple de "livre fantôme" remployé:
http://www.bookcrossing.com/journal/13101503
Livre égaré. Je réutiliserai donc son espace dans la base de données BC pour y insérer divers commentaires optionnels concernant mes lectures d'autres livres.

Rattaché au Démon de l'île solitaire d'Edogawa Ranpo.
Tarô Hiraï, c’est ainsi que s’appelait l’écrivain, auteur d’histoires de détectives, d’horreur, d’absurdité et d’érotisme qui a publié sous le nom de plume d’Edogawa Ranpo. Né le 21 octobre 1894 et décédé le 28 juillet 1965, Tarô Hiraï a opté pour le pseudonyme Edogawa Ranpo parce qu’il traduit à peu près en japonais, phonétiquement, le nom d’Edgar Allan Poe. Or, Tarô Hiraï admirait Poe. Il s’est également inspiré d’Arthur Conan Doyle et de Maurice Leblanc.
En japonais, Edgar Allan Poe s’écrit "Edoga Aran Po".
Edogawa Ranpo a fondé en 1955 un prix littéraire qui depuis lors porte son nom.
Kotô no Oni, en français Le Démon de l’île solitaire, est paru initialement en feuilleton entre 1929 et 1930 au Japon. Edogawa Ranpo a commencé à publier en 1923. Alors que le Japon est en guerre, en 1939, une nouvelle de l’écrivain, La Taupe, est interdite par la censure parce qu’elle a pour personnage principal un ancien soldat mutilé qui vivote un peu comme une taupe, en marge de la société. Le pouvoir craignait un impact négatif de cette fiction sur le moral de la population et de l’armée.
En 1945, Edogawa Ranpo a souffert de malnutrition dans le Japon dévasté.
Il est encore célèbre de nos jours. Et la culture populaire japonaise l’a adopté, certains de ces récits de détectives sont encore lus et connaissent une large diffusion.
En 2008, le cinéaste Barbet Schroeder a adapté sur grand écran Inju, la Bête dans l’ombre, d’après un livre d’Edogawa Ranpo.
Tarô Hiraï, c’est ainsi que s’appelait l’écrivain, auteur d’histoires de détectives, d’horreur, d’absurdité et d’érotisme qui a publié sous le nom de plume d’Edogawa Ranpo. Né le 21 octobre 1894 et décédé le 28 juillet 1965, Tarô Hiraï a opté pour le pseudonyme Edogawa Ranpo parce qu’il traduit à peu près en japonais, phonétiquement, le nom d’Edgar Allan Poe. Or, Tarô Hiraï admirait Poe. Il s’est également inspiré d’Arthur Conan Doyle et de Maurice Leblanc.
En japonais, Edgar Allan Poe s’écrit "Edoga Aran Po".
Edogawa Ranpo a fondé en 1955 un prix littéraire qui depuis lors porte son nom.
Kotô no Oni, en français Le Démon de l’île solitaire, est paru initialement en feuilleton entre 1929 et 1930 au Japon. Edogawa Ranpo a commencé à publier en 1923. Alors que le Japon est en guerre, en 1939, une nouvelle de l’écrivain, La Taupe, est interdite par la censure parce qu’elle a pour personnage principal un ancien soldat mutilé qui vivote un peu comme une taupe, en marge de la société. Le pouvoir craignait un impact négatif de cette fiction sur le moral de la population et de l’armée.
En 1945, Edogawa Ranpo a souffert de malnutrition dans le Japon dévasté.
Il est encore célèbre de nos jours. Et la culture populaire japonaise l’a adopté, certains de ces récits de détectives sont encore lus et connaissent une large diffusion.
En 2008, le cinéaste Barbet Schroeder a adapté sur grand écran Inju, la Bête dans l’ombre, d’après un livre d’Edogawa Ranpo.

Rattaché à La Superbe, roman d'André Chamson.
Les gardiens surveillant les galériens du roi du temps de Louis XIV étaient appelés pertuisaniers. Ils étaient des garde-chiourme, dans les faits.
La pertuisane était une espèce de pique, une arme d'hast, de l'italien partigiana, "partisane" littéralement... Singulière étymologie.
Les galères dont il est question au début du roman La Superbe (ce titre reprend le nom d'une galère) dépendaient sous Louis XIV de l'Arsenal des Galères situé à Marseille. En 1748, les condamnations aux galères cessent d'être prononcées, les condamnés sont envoyés dans des "bagnes".
Mendiants, délinquants, protestants étaient envoyés aux galères, à l'époque de Louis XIV.
Au début du roman, André Chamson mentionne Théodore de Bèze, l'un des "réformateurs" dont une statue orne le Mur des Bastions à Genève.
André Chamson, 1900-1983, né à Nîmes, mort à Paris. Protestant d'origine cévenole, brigadiste en Espagne durant la guerre civile, il coordonne la mise à l'abri de chefs-d'oeuvre du Musée du Louvre au château de Chambord. Il a séjourné à Montauban et pris part à la Résistance. Le Puits des miracles, L'Auberge de l'abîme, etc., son oeuvre est abondante. La Superbe est parue en 1967.
Elisabeth Barbier était également née à Nîmes et de confession protestante: elle a publié entre autres Ni le jour ni l'heure, qui, lui, se déroule au vingtième siècle.
L'écrivain suisse romand Guy de Pourtalès descendait, lui, de cévenols protestants ayant trouvé refuge en Suisse après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685.
Les gardiens surveillant les galériens du roi du temps de Louis XIV étaient appelés pertuisaniers. Ils étaient des garde-chiourme, dans les faits.
La pertuisane était une espèce de pique, une arme d'hast, de l'italien partigiana, "partisane" littéralement... Singulière étymologie.
Les galères dont il est question au début du roman La Superbe (ce titre reprend le nom d'une galère) dépendaient sous Louis XIV de l'Arsenal des Galères situé à Marseille. En 1748, les condamnations aux galères cessent d'être prononcées, les condamnés sont envoyés dans des "bagnes".
Mendiants, délinquants, protestants étaient envoyés aux galères, à l'époque de Louis XIV.
Au début du roman, André Chamson mentionne Théodore de Bèze, l'un des "réformateurs" dont une statue orne le Mur des Bastions à Genève.
André Chamson, 1900-1983, né à Nîmes, mort à Paris. Protestant d'origine cévenole, brigadiste en Espagne durant la guerre civile, il coordonne la mise à l'abri de chefs-d'oeuvre du Musée du Louvre au château de Chambord. Il a séjourné à Montauban et pris part à la Résistance. Le Puits des miracles, L'Auberge de l'abîme, etc., son oeuvre est abondante. La Superbe est parue en 1967.
Elisabeth Barbier était également née à Nîmes et de confession protestante: elle a publié entre autres Ni le jour ni l'heure, qui, lui, se déroule au vingtième siècle.
L'écrivain suisse romand Guy de Pourtalès descendait, lui, de cévenols protestants ayant trouvé refuge en Suisse après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685.

Rattaché à Gens du Saule, de Vân Mai.
La rébellion de l’an 40 ap. J.-C. évoquée dans le quatrième de couverture est celle des Sœurs Trung. On les appelle en vietnamien Hai Bà Trung, les Deux Dames Trung. C’étaient deux sœurs qui se sont insurgées contre l’empire chinois.
L’une s’appelait Trưng Trâc, et l’autre Trưng Nhị.
Elles n’ont pas vaincu les Chinois mais en 43, se sont suicidées pour ne pas être capturées. Elles se sont noyées dans une rivière.
L’encyclopédie virtuelle informelle Wikipédia, sous «Sœurs Trung» en français, recèle une photographie en noir et blanc d’un défilé patriotique à la mémoire des Trung, en 1957 à Saigon. On voit sur la photo une banderole avec les dates 7-3-57. La légende de la photo en français date le défilé du "26 avril", alors que la date visible sur la photo ne peut absolument pas être le 26 avril. La version en vietnamien de l’article montre la même photo, datée, elle, du 7 mars 1957. J’aurais pensé au 3 juillet, 7 pour juillet, mais apparemment non, l’outil de traduction Google employé du vietnamien vers le français restitue bien la date du 7 mars 1957, "7-3-57" comme en Occident. Saigon avait-il conservé l’ordre de datation à la française ? A l’américaine, 7-3-57 aurait signifié 3 juillet. Sur l’image, deux éléphants, une jeune femme juchée sur chaque pachyderme, ces femmes jouaient le rôle des Trung dans la parade.
La banderole/barrière visible sur la photo mentionne (je l’écris en alphabet latin standard) Lê Ky Niêm Hai Ba Trung… Hai Ba Trung ce sont Deux Dames Trung, et le début signifie sans doute quelque chose comme commémoration (lê kỹ niềm, cela donne commémoration dans l’outil de traduction Google, et kỷ niệm, mémoire, et lễ kỷ niệm, célébration, la locution ne se distingue que par l’accentuation de la première que je cite dans cette parenthèse) des Trung ? J’admets que la fin du slogan déborde du cadre de l’image vers la droite.
La rébellion de l’an 40 ap. J.-C. évoquée dans le quatrième de couverture est celle des Sœurs Trung. On les appelle en vietnamien Hai Bà Trung, les Deux Dames Trung. C’étaient deux sœurs qui se sont insurgées contre l’empire chinois.
L’une s’appelait Trưng Trâc, et l’autre Trưng Nhị.
Elles n’ont pas vaincu les Chinois mais en 43, se sont suicidées pour ne pas être capturées. Elles se sont noyées dans une rivière.
L’encyclopédie virtuelle informelle Wikipédia, sous «Sœurs Trung» en français, recèle une photographie en noir et blanc d’un défilé patriotique à la mémoire des Trung, en 1957 à Saigon. On voit sur la photo une banderole avec les dates 7-3-57. La légende de la photo en français date le défilé du "26 avril", alors que la date visible sur la photo ne peut absolument pas être le 26 avril. La version en vietnamien de l’article montre la même photo, datée, elle, du 7 mars 1957. J’aurais pensé au 3 juillet, 7 pour juillet, mais apparemment non, l’outil de traduction Google employé du vietnamien vers le français restitue bien la date du 7 mars 1957, "7-3-57" comme en Occident. Saigon avait-il conservé l’ordre de datation à la française ? A l’américaine, 7-3-57 aurait signifié 3 juillet. Sur l’image, deux éléphants, une jeune femme juchée sur chaque pachyderme, ces femmes jouaient le rôle des Trung dans la parade.
La banderole/barrière visible sur la photo mentionne (je l’écris en alphabet latin standard) Lê Ky Niêm Hai Ba Trung… Hai Ba Trung ce sont Deux Dames Trung, et le début signifie sans doute quelque chose comme commémoration (lê kỹ niềm, cela donne commémoration dans l’outil de traduction Google, et kỷ niệm, mémoire, et lễ kỷ niệm, célébration, la locution ne se distingue que par l’accentuation de la première que je cite dans cette parenthèse) des Trung ? J’admets que la fin du slogan déborde du cadre de l’image vers la droite.

Rattaché au roman Le Secret d'Amon-Râ d'Elizabeth Peters.
Le site de Méroé (Nubie) a été redécouvert en 1816 par Frédéric Cailliaud, un Nantais né en 1787 et décédé en 1869 dans la même ville. Minéralogiste du pacha Méhémet-Ali, Cailliaud a exploré la Nubie avec l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec (1798-1857). Cailliaud a obtenu en 1824 la Légion d'honneur (conférée par le roi Charles X) mais pas son adjoint Letorzec.
Les pyramides de Nouri rassemblent les chambres mortuaires de 21 rois et 52 reines. La plus grande pyramide du site nubien de Nouri est celle du pharaon Taharqa (XXVe dynastie) qui était également roi de Napata.
La construction de pyramides en Nubie a cessé au 4e siècle après J.-C. avec l’extinction du dernier royaume koushite. Le christianisme s’y implante au 6e siècle.
A partir de la 25ème dynastie égyptienne (en l'occurrence, koushite) les historiens parlent de "Basse époque" de l'histoire égyptienne jusqu'à la chute de Nectanébo II, dernier pharaon autochtone, au IVe s. av. J.-C.
Mots clés: Koush, Koushites, langues couchitiques, Nubie, Méroé, Napata. Dans Les Ethiopiques, BD de la série Corto Maltese, Hugo Pratt met en scène un Africain appelé Cush, allusion au Pays de Koush antique. Dans Le Chameau véloce descend le Nil, Laurent Moutinot raconte entre autres un voyage cycliste en Nubie (Soudan). La BD de la série Alix, de Jacques Martin, Le Prince du Nil se déroule virtuellement en Nubie, puisque située dans un Etat de type pharaonique échappant à la conquête romaine, bien que sa capitale Saqqarah soit imaginaire et recycle le nom d'un site égyptien. Mais cette BD est née de l'imagination de Jacques Martin. Parmi les personnages, un "prince de Méroé" porte un titre géographiquement associable à la Nubie, que pareille titulature ait ou non existé dans l'histoire réelle.
Taharqa…
Son épouse était la reine Atachebasken. Taharqa a régné de -690 à -664. Son nom de naissance est Taharqa, son nom de roi Néfertemkhourê, «Nefertoum protège Rê». Taharqa était le fils du pharaon Piânkhy et de la reine Abar. Néfertoum, déité, était considéré comme le fils de Ptah et de Sekhmet, et surnommé le lotus.
Le Djebel Barkal, qui domine Nouri en Nubie (Soudan) était appelé Montagne Pure du temps des pharaons.
Une «candace» ou en anglais kandake est une reine chez les Koushites. La plus célèbre aura été Amanishakhéto, reine de Napata et de Méroé qui, en 20 av. J.-C. a attaqué l’Egypte et pillé des villes, tué des légionnaires romains jusqu’à Elephantine près d’Assouan (Syène dans l’Antiquité). Ensuite, l’empire romain et elle ont signé un accord de paix.
La pyramide d’Amanishakhéto a été explorée en 1832 par Giuseppe Ferlini. Il est question de Ferlini dans le roman. An infamous rogue treasure hunter, un chasseur de trésor hargneux de sinistre réputation, ainsi se sera illustré, hélas ! pour le patrimoine archéologique mondial, cet Italien de Bologne, chirurgien dans l'armée soudanaise et aventurier cupide: Giuseppe Ferlini, né en 1800, décédé en 1870, a en effet "exploré" à sa façon en démantelant la pyramide funéraire d'une reine pour y chercher un trésor... Ferlini a dévasté la pyramide de la candace Amanishakhéto.
Le mot candace viendrait du méroïtique (méroétique) KNDKE, la mère du roi (?)
Les Actes des Apôtres, Actes, 8; 27-39 mentionnent une "candace" dont un ministre aurait été converti par Philippe le diacre.
Candaces entre -170 et le début de notre ère…
Shanakdakhete 177-155 au pouvoir
Amanirenas 40-10 av. J.-C.
Amanishakhéto env. 10 av. J.-C. – an 1 de l’ère chrétienne
Amanitore 1-20 ap. J.-C.
Amantitere 22-41
Amanikhatashan 62-85 ap. J.-C.
Maleqorobar règne de 266 à 283 ap. J.-C.. un laps de temps qui inclut des affrontements, vers 278-279, entre les Blemmyes et les légionnaires romains de l'empereur illyrien Probus (règne de Probus=de 276 à son assassinat en 282)
Lahideamani règne de 306 à 314 ap. J.-C.
Major-général Rudolf Anton Carl, Freiherr (baron) von Slatin, appelé par la suite Slatin Pasha, militaire, administrateur colonial du Soudan anglo-égyptien, a vécu de 1857 à 1932. Il a été captif 11 ans durant des Mahdistes. Il est parvenu à s’enfuir d’Omdurman (Soudan) à Assouan. Mentionné dans le roman. Les Mahdistes étaient des combattants musulmans soudanais menés par un activiste et réformateur qui se considérait comme le sauveur annoncé de l'Islam, le Mahdi; l'Etat mahdiste a été disloqué en 1898 par les Britanniques.
Autre personnage réel cité dans le roman, Karl Richard Lepsius, archéologue allemand, 1810-1884, qui explora la Nubie entre 1842 et 1846, visitant les ruines près du Djebel Barkal et explorant Méroé. Il a ramené quantité d’objets de ses expéditions, sur la base d’un accord signé au nom de la Prusse avec Méhémet-Ali.
Des déités nubiennes…
Apédémak, en anglais Apedemak, divinité à tête de lion, éventuellement pourvue de trois têtes et de quatre bras, ou encore représentée sous l’apparence d’un buste de lion sur le corps d’un serpent jaillissant d’une fleur de lotus. Apédémak est fréquemment représenté habillé d’une sorte de cotte de mailles, d’un corselet d’écailles de métal tel qu’en portaient les combattants. Parfois, Apédémak est à dos d’éléphant. Les éléphants et le bétail se trouvaient au cœur du culte d’Apédémak, à Moussawarat es-Sofra. Apédémak en hiéroglyphes se transcrit JPRMK.
Mandoulis, déité représentée sous les traits d’un oiseau à tête humaine, ou d’un lion, ou comme un enfant placé sur un lotus. Son sanctuaire principal se trouvait à Kalabchah. Mandoulis a été en vogue dans l’Egypte ptolémaïque, par ailleurs.
Les Blemmyes, nomades ou semi-nomades nubiens qui furent les derniers païens fidèles à l’antique religion égyptienne, vénéraient Mandoulis à Philaé (Philae). Le culte de Mandoulis s’est semble-t-il maintenu jusqu’aux 6e et 7e siècles ap. J.-C.
A Philae, un sanctuaire dédié à Isis (déesse égyptienne, pas un acronyme) a été préservé après l’interdiction en l’an 392 des cultes païens par l’empereur Théodose 1er, mais à l’usage des seuls Nubiens qui ont emporté dans leur pays une statue d’Isis en l’an 453.
Mandoulis était représenté coiffé d’une hemhem, triple couronne divine.
Voilà donc où le culte égyptien antique s’est peu à peu éteint, en Nubie. La dernière sépulture royale date du 4e siècle ap. J.-C.
Après l’éclatement du royaume koushite (Méroé) au 4e siècle, il a éclaté en trois entités, Nobatie, Alodie et Makurie.
Dédoun, ou Dedwen, faucon ou lion, était une autre divinité spécifiquement nubienne païenne.
Bien que des mots aient été transcrits depuis 1911, le méroïtique ancien n'est pas considéré comme ayant été déchiffré, à ce jour. Aucun document gravé bilingue comme la Pierre de Rosette n'existe avec un texte méroïtique (Meroitic language) au côté d'une version, mettons, égyptienne hiéroglyphique, voire hiératique ou démotique sinon hellénique. Le déchiffrage du méroïtique n'est donc pas achevé, il serait techniquement impossible (2015) de le parler comme si c'était du latin... Comprendre le méroïtique serait très précieux pour connaître à fond la civilisation koushite, et nous en sommes encore loin, pour le moment (pourvu qu'on fasse un jour une fracassante découverte !) - Les chercheurs ont pu repérer quelques mots méroïtiques: sté, "mère", qor, "chef, dirigeant" (ruler en anglais), mk, "dieu" et kdi, "dame" (Lady) ce qui ravirait Peabody dans ce roman Le Secret d'Amon-Râ... J'écris méroïtique et non méroétique parce qu'en anglais on dit Meroitic.
Méroé dans la tradition juive.
Jeune encore, Moïse dirigea une expédition militaire dans le pays de Koush. Il poussa jusqu’à la ville de Méroé, que l’on appelait à l’époque «Saba». La ville se dressait à la jonction de deux rivières, et elle était ceinte de formidables hautes murailles. Un roi renégat régnait sur elle.
Afin de garantir la sécurité de ses troupes, Moïse ordonna que l’armée égyptienne transportât des paniers contenant chacun un ibis. Les ibis ne devraient être relâchés qu’une fois qu’on s’approcherait du territoire ennemi, pour que les oiseaux tuent les nombreux serpents venimeux qui infestaient la contrée.
La ville de Méroé, assiégée, capitula quand une fille du roi accepta de livrer la ville à Moïse à la condition qu’il l’épousât.
Le site de Méroé (Nubie) a été redécouvert en 1816 par Frédéric Cailliaud, un Nantais né en 1787 et décédé en 1869 dans la même ville. Minéralogiste du pacha Méhémet-Ali, Cailliaud a exploré la Nubie avec l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec (1798-1857). Cailliaud a obtenu en 1824 la Légion d'honneur (conférée par le roi Charles X) mais pas son adjoint Letorzec.
Les pyramides de Nouri rassemblent les chambres mortuaires de 21 rois et 52 reines. La plus grande pyramide du site nubien de Nouri est celle du pharaon Taharqa (XXVe dynastie) qui était également roi de Napata.
La construction de pyramides en Nubie a cessé au 4e siècle après J.-C. avec l’extinction du dernier royaume koushite. Le christianisme s’y implante au 6e siècle.
A partir de la 25ème dynastie égyptienne (en l'occurrence, koushite) les historiens parlent de "Basse époque" de l'histoire égyptienne jusqu'à la chute de Nectanébo II, dernier pharaon autochtone, au IVe s. av. J.-C.
Mots clés: Koush, Koushites, langues couchitiques, Nubie, Méroé, Napata. Dans Les Ethiopiques, BD de la série Corto Maltese, Hugo Pratt met en scène un Africain appelé Cush, allusion au Pays de Koush antique. Dans Le Chameau véloce descend le Nil, Laurent Moutinot raconte entre autres un voyage cycliste en Nubie (Soudan). La BD de la série Alix, de Jacques Martin, Le Prince du Nil se déroule virtuellement en Nubie, puisque située dans un Etat de type pharaonique échappant à la conquête romaine, bien que sa capitale Saqqarah soit imaginaire et recycle le nom d'un site égyptien. Mais cette BD est née de l'imagination de Jacques Martin. Parmi les personnages, un "prince de Méroé" porte un titre géographiquement associable à la Nubie, que pareille titulature ait ou non existé dans l'histoire réelle.
Taharqa…
Son épouse était la reine Atachebasken. Taharqa a régné de -690 à -664. Son nom de naissance est Taharqa, son nom de roi Néfertemkhourê, «Nefertoum protège Rê». Taharqa était le fils du pharaon Piânkhy et de la reine Abar. Néfertoum, déité, était considéré comme le fils de Ptah et de Sekhmet, et surnommé le lotus.
Le Djebel Barkal, qui domine Nouri en Nubie (Soudan) était appelé Montagne Pure du temps des pharaons.
Une «candace» ou en anglais kandake est une reine chez les Koushites. La plus célèbre aura été Amanishakhéto, reine de Napata et de Méroé qui, en 20 av. J.-C. a attaqué l’Egypte et pillé des villes, tué des légionnaires romains jusqu’à Elephantine près d’Assouan (Syène dans l’Antiquité). Ensuite, l’empire romain et elle ont signé un accord de paix.
La pyramide d’Amanishakhéto a été explorée en 1832 par Giuseppe Ferlini. Il est question de Ferlini dans le roman. An infamous rogue treasure hunter, un chasseur de trésor hargneux de sinistre réputation, ainsi se sera illustré, hélas ! pour le patrimoine archéologique mondial, cet Italien de Bologne, chirurgien dans l'armée soudanaise et aventurier cupide: Giuseppe Ferlini, né en 1800, décédé en 1870, a en effet "exploré" à sa façon en démantelant la pyramide funéraire d'une reine pour y chercher un trésor... Ferlini a dévasté la pyramide de la candace Amanishakhéto.
Le mot candace viendrait du méroïtique (méroétique) KNDKE, la mère du roi (?)
Les Actes des Apôtres, Actes, 8; 27-39 mentionnent une "candace" dont un ministre aurait été converti par Philippe le diacre.
Candaces entre -170 et le début de notre ère…
Shanakdakhete 177-155 au pouvoir
Amanirenas 40-10 av. J.-C.
Amanishakhéto env. 10 av. J.-C. – an 1 de l’ère chrétienne
Amanitore 1-20 ap. J.-C.
Amantitere 22-41
Amanikhatashan 62-85 ap. J.-C.
Maleqorobar règne de 266 à 283 ap. J.-C.. un laps de temps qui inclut des affrontements, vers 278-279, entre les Blemmyes et les légionnaires romains de l'empereur illyrien Probus (règne de Probus=de 276 à son assassinat en 282)
Lahideamani règne de 306 à 314 ap. J.-C.
Major-général Rudolf Anton Carl, Freiherr (baron) von Slatin, appelé par la suite Slatin Pasha, militaire, administrateur colonial du Soudan anglo-égyptien, a vécu de 1857 à 1932. Il a été captif 11 ans durant des Mahdistes. Il est parvenu à s’enfuir d’Omdurman (Soudan) à Assouan. Mentionné dans le roman. Les Mahdistes étaient des combattants musulmans soudanais menés par un activiste et réformateur qui se considérait comme le sauveur annoncé de l'Islam, le Mahdi; l'Etat mahdiste a été disloqué en 1898 par les Britanniques.
Autre personnage réel cité dans le roman, Karl Richard Lepsius, archéologue allemand, 1810-1884, qui explora la Nubie entre 1842 et 1846, visitant les ruines près du Djebel Barkal et explorant Méroé. Il a ramené quantité d’objets de ses expéditions, sur la base d’un accord signé au nom de la Prusse avec Méhémet-Ali.
Des déités nubiennes…
Apédémak, en anglais Apedemak, divinité à tête de lion, éventuellement pourvue de trois têtes et de quatre bras, ou encore représentée sous l’apparence d’un buste de lion sur le corps d’un serpent jaillissant d’une fleur de lotus. Apédémak est fréquemment représenté habillé d’une sorte de cotte de mailles, d’un corselet d’écailles de métal tel qu’en portaient les combattants. Parfois, Apédémak est à dos d’éléphant. Les éléphants et le bétail se trouvaient au cœur du culte d’Apédémak, à Moussawarat es-Sofra. Apédémak en hiéroglyphes se transcrit JPRMK.
Mandoulis, déité représentée sous les traits d’un oiseau à tête humaine, ou d’un lion, ou comme un enfant placé sur un lotus. Son sanctuaire principal se trouvait à Kalabchah. Mandoulis a été en vogue dans l’Egypte ptolémaïque, par ailleurs.
Les Blemmyes, nomades ou semi-nomades nubiens qui furent les derniers païens fidèles à l’antique religion égyptienne, vénéraient Mandoulis à Philaé (Philae). Le culte de Mandoulis s’est semble-t-il maintenu jusqu’aux 6e et 7e siècles ap. J.-C.
A Philae, un sanctuaire dédié à Isis (déesse égyptienne, pas un acronyme) a été préservé après l’interdiction en l’an 392 des cultes païens par l’empereur Théodose 1er, mais à l’usage des seuls Nubiens qui ont emporté dans leur pays une statue d’Isis en l’an 453.
Mandoulis était représenté coiffé d’une hemhem, triple couronne divine.
Voilà donc où le culte égyptien antique s’est peu à peu éteint, en Nubie. La dernière sépulture royale date du 4e siècle ap. J.-C.
Après l’éclatement du royaume koushite (Méroé) au 4e siècle, il a éclaté en trois entités, Nobatie, Alodie et Makurie.
Dédoun, ou Dedwen, faucon ou lion, était une autre divinité spécifiquement nubienne païenne.
Bien que des mots aient été transcrits depuis 1911, le méroïtique ancien n'est pas considéré comme ayant été déchiffré, à ce jour. Aucun document gravé bilingue comme la Pierre de Rosette n'existe avec un texte méroïtique (Meroitic language) au côté d'une version, mettons, égyptienne hiéroglyphique, voire hiératique ou démotique sinon hellénique. Le déchiffrage du méroïtique n'est donc pas achevé, il serait techniquement impossible (2015) de le parler comme si c'était du latin... Comprendre le méroïtique serait très précieux pour connaître à fond la civilisation koushite, et nous en sommes encore loin, pour le moment (pourvu qu'on fasse un jour une fracassante découverte !) - Les chercheurs ont pu repérer quelques mots méroïtiques: sté, "mère", qor, "chef, dirigeant" (ruler en anglais), mk, "dieu" et kdi, "dame" (Lady) ce qui ravirait Peabody dans ce roman Le Secret d'Amon-Râ... J'écris méroïtique et non méroétique parce qu'en anglais on dit Meroitic.
Méroé dans la tradition juive.
Jeune encore, Moïse dirigea une expédition militaire dans le pays de Koush. Il poussa jusqu’à la ville de Méroé, que l’on appelait à l’époque «Saba». La ville se dressait à la jonction de deux rivières, et elle était ceinte de formidables hautes murailles. Un roi renégat régnait sur elle.
Afin de garantir la sécurité de ses troupes, Moïse ordonna que l’armée égyptienne transportât des paniers contenant chacun un ibis. Les ibis ne devraient être relâchés qu’une fois qu’on s’approcherait du territoire ennemi, pour que les oiseaux tuent les nombreux serpents venimeux qui infestaient la contrée.
La ville de Méroé, assiégée, capitula quand une fille du roi accepta de livrer la ville à Moïse à la condition qu’il l’épousât.

Rattaché à La Cité du Silence d'Anton Gill, polar situé sous le Nouvel Empire égyptien, à la fin de la célèbre dix-huitième dynastie.
Le pharaon Aÿ (Edjé ou Aï selon Manéthon) règne quand démarre ce polar haletant dont l'intrigue se déploie il y a quelque 33 siècles. Aÿ, déjà assez âgé, il a environ 65 ans, est parvenu sur le trône pharaonique après le décès prématuré de l'éphémère Toutankhamon. Aÿ a régné de -1327 à -1323, ou de -1339 à -1334, les historiens ne convergent pas vers les mêmes dates. De 1339 à 1334 avant l'ère chrétienne, selon l'égyptologue Hornung, par exemple.
Aÿ a connu le règne du réformateur religieux Akhnaton (Akhenaton en français) et le retour à l'orthodoxie du panthéon thébain qui a suivi le décès du pharaon monothéiste. Historiquement, on suppose qu'Aÿ a épousé Ankhesenamon, la veuve de Toutankhamon: A. c'est alors la jeune reine représentée sur le dossier du trône de Toutankhamon. Mais le fait est incertain. Horemheb succédera à Aÿ et clora la 18e dynastie. Aÿ meurt sans héritier direct. Le hic: on a retrouvé des inscriptions indiquant qu'Aÿ était marié à Ti ou Tiyi II, ce qui contredit l'idée qu'il ait épousé "la reine soleil", la veuve de Toutankhamon, dans ce cas. Aÿ a fait aménager sa sépulture à Djamét, autrement dit: à Médinet Habou.
Ankhesenamon="elle vit pour Amon". Comme elle a grandi à la cour du réformateur, elle s'est appelée d'abord Ankesenaton, "elle vit pour Aton". Tout comme Toutankhamon s'est initialement appelé Toutankhaton, "image vivante d'Aton" après quoi, lors du retour à la tradition, il devient "image vivante d'Amon". Au retour de l'orthodoxie thébaine, les noms ont été changés. Anton Gill raconte que le culte du dieu solaire unique Aton se serait maintenu en Nubie, notamment à Méroé; c'est le fruit de son imagination, probablement. La répression féroce qui a suivi la mort du pharaon monothéiste (accompagnée de damnatio memoriae, effacement de son nom des bâtiments officiels, première mesure de ce genre connue dans l'histoire archivée) laisse peu de place à la possibilité d'une survivance du culte héliaque d'Aton qui aurait été perçue comme une irrévérence, une impiété et une dissidence par le nouveau pouvoir "orthodoxe".
En couverture, on voit une image de la divinité Neith. Elle est souvent "coiffée", soit de la couronne rouge de l'Egypte des basses terres ("Basse-Egypte", donc la moitié nord, le "haut" et le "bas" ne suivent pas la position moderne sur les cartes où le nord est "en haut" depuis le 17e siècle mais le cours du Nil qui s'écoule sud-nord en gros, donc quand on va vers le sud on remonte le Nil, on va donc "vers le haut", vers la Haute-Egypte) soit de deux arcs entrecroisés, soit du hiéroglyphe symbole de la navette du tisserand. Car Neith est une déité à attributions multiples, intervenante multitâches: déesse de la guerre, de la chasse, du tissage et de la sagesse, elle est associée à des récits de création du monde. Protectrice de celles et ceux qui tissent, elle chapeaute ainsi de sa majesté céleste le travail de fabrication des linceuls et des bandelettes du secteur funéraire. C'est dans le "bas", dans la ville de Saïs, située dans le Delta du Nil (estuaire en forme de triangle comme une lettre grecque "delta" majuscule renversée) que se trouvait le centre du culte de Neith. Selon les images, Neith tient en main un bâton de commandement, un sceptre ouas (anglais was) symbole de pouvoir. La ville de Thèbes d'Egypte s'appelait en égyptien "Waset", cité du sceptre/ville puissante.
Neith était parfois considérée en Egypte comme "venue d'ailleurs", du pays berbère ou de Libye. On la représentait portant des bijoux typiquement berbères. Les généalogies sacrées faisaient de Neith la mère de Sobek, le dieu crocodile, entre autres.
Le pharaon Aÿ (Edjé ou Aï selon Manéthon) règne quand démarre ce polar haletant dont l'intrigue se déploie il y a quelque 33 siècles. Aÿ, déjà assez âgé, il a environ 65 ans, est parvenu sur le trône pharaonique après le décès prématuré de l'éphémère Toutankhamon. Aÿ a régné de -1327 à -1323, ou de -1339 à -1334, les historiens ne convergent pas vers les mêmes dates. De 1339 à 1334 avant l'ère chrétienne, selon l'égyptologue Hornung, par exemple.
Aÿ a connu le règne du réformateur religieux Akhnaton (Akhenaton en français) et le retour à l'orthodoxie du panthéon thébain qui a suivi le décès du pharaon monothéiste. Historiquement, on suppose qu'Aÿ a épousé Ankhesenamon, la veuve de Toutankhamon: A. c'est alors la jeune reine représentée sur le dossier du trône de Toutankhamon. Mais le fait est incertain. Horemheb succédera à Aÿ et clora la 18e dynastie. Aÿ meurt sans héritier direct. Le hic: on a retrouvé des inscriptions indiquant qu'Aÿ était marié à Ti ou Tiyi II, ce qui contredit l'idée qu'il ait épousé "la reine soleil", la veuve de Toutankhamon, dans ce cas. Aÿ a fait aménager sa sépulture à Djamét, autrement dit: à Médinet Habou.
Ankhesenamon="elle vit pour Amon". Comme elle a grandi à la cour du réformateur, elle s'est appelée d'abord Ankesenaton, "elle vit pour Aton". Tout comme Toutankhamon s'est initialement appelé Toutankhaton, "image vivante d'Aton" après quoi, lors du retour à la tradition, il devient "image vivante d'Amon". Au retour de l'orthodoxie thébaine, les noms ont été changés. Anton Gill raconte que le culte du dieu solaire unique Aton se serait maintenu en Nubie, notamment à Méroé; c'est le fruit de son imagination, probablement. La répression féroce qui a suivi la mort du pharaon monothéiste (accompagnée de damnatio memoriae, effacement de son nom des bâtiments officiels, première mesure de ce genre connue dans l'histoire archivée) laisse peu de place à la possibilité d'une survivance du culte héliaque d'Aton qui aurait été perçue comme une irrévérence, une impiété et une dissidence par le nouveau pouvoir "orthodoxe".
En couverture, on voit une image de la divinité Neith. Elle est souvent "coiffée", soit de la couronne rouge de l'Egypte des basses terres ("Basse-Egypte", donc la moitié nord, le "haut" et le "bas" ne suivent pas la position moderne sur les cartes où le nord est "en haut" depuis le 17e siècle mais le cours du Nil qui s'écoule sud-nord en gros, donc quand on va vers le sud on remonte le Nil, on va donc "vers le haut", vers la Haute-Egypte) soit de deux arcs entrecroisés, soit du hiéroglyphe symbole de la navette du tisserand. Car Neith est une déité à attributions multiples, intervenante multitâches: déesse de la guerre, de la chasse, du tissage et de la sagesse, elle est associée à des récits de création du monde. Protectrice de celles et ceux qui tissent, elle chapeaute ainsi de sa majesté céleste le travail de fabrication des linceuls et des bandelettes du secteur funéraire. C'est dans le "bas", dans la ville de Saïs, située dans le Delta du Nil (estuaire en forme de triangle comme une lettre grecque "delta" majuscule renversée) que se trouvait le centre du culte de Neith. Selon les images, Neith tient en main un bâton de commandement, un sceptre ouas (anglais was) symbole de pouvoir. La ville de Thèbes d'Egypte s'appelait en égyptien "Waset", cité du sceptre/ville puissante.
Neith était parfois considérée en Egypte comme "venue d'ailleurs", du pays berbère ou de Libye. On la représentait portant des bijoux typiquement berbères. Les généalogies sacrées faisaient de Neith la mère de Sobek, le dieu crocodile, entre autres.

Rattaché à Meurtres au nom d'Horus de Paul Doherty.
Dans ce roman, on parle de guerres menées par l'armée égyptienne contre le Mitanni, un royaume situé en Haute-Mésopotamie, sur un territoire allant de la Syrie du nord jusqu'au nord-ouest de l'Irak d'aujourd'hui. Des soldats du pharaon se battaient donc bien loin au-delà de l'Egypte, vers 1470 av. J.-C.
Le récit mentionne un édifice en pierre en forme de labyrinthe bâti par les Hyksos, un peuple qui venait du Proche- ou du Moyen-Orient et qui a envahi puis occupé l'Egypte vers 1600-1500 av. J.-C. Hyksos signifie en ancien égyptien "maîtres issus de l'étranger". Les Hyksos ou Hyksôs fondèrent les 15e et 16e dynasties pharaoniques (Toutankhamon était un roi de la 18e dynastie, et Piankhy le Nubien un "pharaon noir" de la 25e dynastie qui, elle, marque pour les historiens le début de la "basse époque").
Hatchepsout est le 5ème pharaon (seule pharaonne de plein droit, formellement et rituellement, du Double Pays*) de la dix-huitième dynastie. Son nom signifie: "Elle est à la tête des dames nobles".
A un moment, il est question d'un ancien soldat qui raconte avoir pris part à des combats dans les Terres Rouges: par Terres Rouges, on entendait alors "le désert", par opposition aux Terres Noires, au KMT, le Kemet, appellation usuelle de l'Egypte au temps des pharaons. On peut avoir une idée du concept de KMT dans l'encyclopédie virtuelle W. à l'article "Kemet", y compris à propos de la façon de l'écrire en hiéroglyphes.
*des "candaces", reines de Nubie - voir commentaire 7 - ont régné mais pas en "Egypte" propre, donc, dans le pays voisin du sud la Nubie, au-delà même de la "basse époque" égyptienne, faisant "subsister" une variante locale du système pharaonique jusqu'après J.-C.
Dans ce roman, on parle de guerres menées par l'armée égyptienne contre le Mitanni, un royaume situé en Haute-Mésopotamie, sur un territoire allant de la Syrie du nord jusqu'au nord-ouest de l'Irak d'aujourd'hui. Des soldats du pharaon se battaient donc bien loin au-delà de l'Egypte, vers 1470 av. J.-C.
Le récit mentionne un édifice en pierre en forme de labyrinthe bâti par les Hyksos, un peuple qui venait du Proche- ou du Moyen-Orient et qui a envahi puis occupé l'Egypte vers 1600-1500 av. J.-C. Hyksos signifie en ancien égyptien "maîtres issus de l'étranger". Les Hyksos ou Hyksôs fondèrent les 15e et 16e dynasties pharaoniques (Toutankhamon était un roi de la 18e dynastie, et Piankhy le Nubien un "pharaon noir" de la 25e dynastie qui, elle, marque pour les historiens le début de la "basse époque").
Hatchepsout est le 5ème pharaon (seule pharaonne de plein droit, formellement et rituellement, du Double Pays*) de la dix-huitième dynastie. Son nom signifie: "Elle est à la tête des dames nobles".
A un moment, il est question d'un ancien soldat qui raconte avoir pris part à des combats dans les Terres Rouges: par Terres Rouges, on entendait alors "le désert", par opposition aux Terres Noires, au KMT, le Kemet, appellation usuelle de l'Egypte au temps des pharaons. On peut avoir une idée du concept de KMT dans l'encyclopédie virtuelle W. à l'article "Kemet", y compris à propos de la façon de l'écrire en hiéroglyphes.
*des "candaces", reines de Nubie - voir commentaire 7 - ont régné mais pas en "Egypte" propre, donc, dans le pays voisin du sud la Nubie, au-delà même de la "basse époque" égyptienne, faisant "subsister" une variante locale du système pharaonique jusqu'après J.-C.

Rattaché au livre Le Méandre du fou d'Arthur Upfield.
Dans Le Méandre du fou, il est question de Bourke. C’est une localité de 2047 habitants (selon le recensement de 2006) dans l’Etat de NSW, New South Wales, Nouvelles Galles du Sud. La source de la rivière Darling – dont il est également question dans le roman – se situe non loin de Bourke, à la confluence des cours d’eau Culgoa et Barwon.
La Darling, 1570 kilomètres (un peu moins de mille miles), se jette dans la Murray.
Pour dire dans l’arrière-pays (Outback) on dit back of Bourke, derrière Bourke ou en tournant le dos à Bourke (on s'enfonce alors dans la cambrousse).
Bourke se situe à 778 kilomètres (483 miles) au nord-ouest de Sydney. Trente pour cent d’Aborigènes dans sa population.
"If you know Bourke you know Australia", selon le poète et auteur de ballades (balladist) Henry Lawson (1867-1922).
Vers 1890-1900, Bourke a été reliée à un réseau de transport par chameaux. Des Afghans avaient été admis en Australie pour qu’ils s’occupent des camélidés. Près du cimetière de Bourke se trouve une petite mosquée afghane (Afghan mosque).
La rivière Darling a été à sec quarante-cinq fois entre 1885 et 1960.
De nos jours, la Darling est très salée (remontée saumâtre, un phénomène qui touche d'autres terres encore en Australie), l’environnement a été endommagé par la surexploitation de ses eaux et par les pesticides.
A Bourke, la vente d’alcool est interdite à cause du haut taux de délinquance (situation actuelle).
Dans Le Méandre du fou, il est question de Bourke. C’est une localité de 2047 habitants (selon le recensement de 2006) dans l’Etat de NSW, New South Wales, Nouvelles Galles du Sud. La source de la rivière Darling – dont il est également question dans le roman – se situe non loin de Bourke, à la confluence des cours d’eau Culgoa et Barwon.
La Darling, 1570 kilomètres (un peu moins de mille miles), se jette dans la Murray.
Pour dire dans l’arrière-pays (Outback) on dit back of Bourke, derrière Bourke ou en tournant le dos à Bourke (on s'enfonce alors dans la cambrousse).
Bourke se situe à 778 kilomètres (483 miles) au nord-ouest de Sydney. Trente pour cent d’Aborigènes dans sa population.
"If you know Bourke you know Australia", selon le poète et auteur de ballades (balladist) Henry Lawson (1867-1922).
Vers 1890-1900, Bourke a été reliée à un réseau de transport par chameaux. Des Afghans avaient été admis en Australie pour qu’ils s’occupent des camélidés. Près du cimetière de Bourke se trouve une petite mosquée afghane (Afghan mosque).
La rivière Darling a été à sec quarante-cinq fois entre 1885 et 1960.
De nos jours, la Darling est très salée (remontée saumâtre, un phénomène qui touche d'autres terres encore en Australie), l’environnement a été endommagé par la surexploitation de ses eaux et par les pesticides.
A Bourke, la vente d’alcool est interdite à cause du haut taux de délinquance (situation actuelle).

Rattaché à Vaincre à Olympie, un roman "antique" de Maurice Genevoix.
Un mystérieux "ancien" s'approche du jeune athlète Sostratos (Σώστρατοϛ) et devient (à la suite d'un défi) le mentor de ce dernier.
Le lecteur est ensuite emmené en Locride, région dont Locres Epizéphyréennes est la cité éponyme (de nos jours à Locri, en Calabre, en grec ancien Λοκροί Έπιζεφύριοι) où l'on voit grandir Euthymos, garçon qui va s'illustrer aux J.O. par la suite.
Très surpris de ce roman, j'aime beaucoup, c'est même différent de Violaine Vanoyeke et de son affaire de meurtre à Olympie.
Sicyone se trouve sur un plateau, dans le Péloponnèse, non loin du golfe de Corinthe. La francisation touche ses limites, ici; le "e" final de "Sicyone" en français est à mon avis superflu, de nature à semer la confusion avec un "êta" antique final (inexistant ici). Pourquoi ne pas franciser en "Sikyon" ou, si on veut absolument changer le kappa en "c", douce coquetterie romanisante des Belles-Lettres, en "Sicyon" ? Genevoix n'y est pour rien, ce sont les érudits des sciences de l'Antiquité qui ont développé certaines orthographes en français...
A propos de Locres, en italien "Locri" (s.v. "Locri" dans Wikipédia, la version italienne est bien plus fouillée sur l'histoire antique de la ville que la version en français...) Wiki en italien mentionne cet athlète célèbre que fut Eutimo, Euthymos, celui-là même dont le vieux parle quand il converse avec le jeune Sôstratos... Euthymos est considéré comme le liquidateur du "Monstre de Temesa". Un article de Wikipédia sur Temesa raconte la légende de ce "monstre" ou "spectre" (le roman parle plutôt d'un fantôme) lié à une affaire de viol commis lors du passage d'Ulysse et de ses marins sur la côte ionienne calabraise. Un détail technique: l'article sur "Temesa" n'existe dans Wikipédia qu'en... - italien - espagnol - anglais - catalan.
Le "rituel" consistant - dans le roman - à offrir une jeune fille vierge au monstre, en enfermant celle-ci dans un petit temple isolé, ressemble à un rite de sacrifice humain dans le style du bouc émissaire, je ne sais pas si c'est attesté historiquement. Des sacrifices humains réels en pays de culture grecque ? Nous avons la légende du sacrifice avorté d'Iphigénie, et l'histoire du tribut humain à verser au Minotaure qui peut retracer une histoire de livraison d'otages, d'ailleurs.
Un mystérieux "ancien" s'approche du jeune athlète Sostratos (Σώστρατοϛ) et devient (à la suite d'un défi) le mentor de ce dernier.
Le lecteur est ensuite emmené en Locride, région dont Locres Epizéphyréennes est la cité éponyme (de nos jours à Locri, en Calabre, en grec ancien Λοκροί Έπιζεφύριοι) où l'on voit grandir Euthymos, garçon qui va s'illustrer aux J.O. par la suite.
Très surpris de ce roman, j'aime beaucoup, c'est même différent de Violaine Vanoyeke et de son affaire de meurtre à Olympie.
Sicyone se trouve sur un plateau, dans le Péloponnèse, non loin du golfe de Corinthe. La francisation touche ses limites, ici; le "e" final de "Sicyone" en français est à mon avis superflu, de nature à semer la confusion avec un "êta" antique final (inexistant ici). Pourquoi ne pas franciser en "Sikyon" ou, si on veut absolument changer le kappa en "c", douce coquetterie romanisante des Belles-Lettres, en "Sicyon" ? Genevoix n'y est pour rien, ce sont les érudits des sciences de l'Antiquité qui ont développé certaines orthographes en français...
A propos de Locres, en italien "Locri" (s.v. "Locri" dans Wikipédia, la version italienne est bien plus fouillée sur l'histoire antique de la ville que la version en français...) Wiki en italien mentionne cet athlète célèbre que fut Eutimo, Euthymos, celui-là même dont le vieux parle quand il converse avec le jeune Sôstratos... Euthymos est considéré comme le liquidateur du "Monstre de Temesa". Un article de Wikipédia sur Temesa raconte la légende de ce "monstre" ou "spectre" (le roman parle plutôt d'un fantôme) lié à une affaire de viol commis lors du passage d'Ulysse et de ses marins sur la côte ionienne calabraise. Un détail technique: l'article sur "Temesa" n'existe dans Wikipédia qu'en... - italien - espagnol - anglais - catalan.
Le "rituel" consistant - dans le roman - à offrir une jeune fille vierge au monstre, en enfermant celle-ci dans un petit temple isolé, ressemble à un rite de sacrifice humain dans le style du bouc émissaire, je ne sais pas si c'est attesté historiquement. Des sacrifices humains réels en pays de culture grecque ? Nous avons la légende du sacrifice avorté d'Iphigénie, et l'histoire du tribut humain à verser au Minotaure qui peut retracer une histoire de livraison d'otages, d'ailleurs.

Rattaché à Imhotep, le mage du Nil, roman historique.
Un égyptologue presque de légende, qui serait de légende s'il n'avait pas réellement existé et vécu de 1902 à 2001 (plus d'années que l'on n'en prête au pharaon Pépi II) bref, un archéologue et érudit français, Jean-Philippe Lauer, a fouillé longuement le pays du Nil. Il a toujours nourri l'espoir de découvrir la tombe d'Imhotep. Mais en vain. L'emplacement de la sépulture d'Imhotep garde tout son mystère.
En 2006 a été inauguré un "Musée Imhotep", selon le voeu de Jean-Philippe Lauer, à Saqqarah au sud du Caire. Lauer a fouillé de 1926 à 2001, les Egyptiens l'ont surnommé l'oublié de Dieu en raison de sa longévité.
Imhotep – «celui qui vient en paix» ou «le sage qui entre dans la paix» - a compté parmi les hauts cadres de l’Etat égyptien, autour de -2670. Vizir du pharaon Djoser (Djéser, Zoser) Imhotep exerça la fonction de superviseur des constructions en pierre et de chef du chantier naval royal, et il a également été le médecin du pharaon. Grand prêtre d’Héliopolis, Imhotep fut en outre un philosophe. Son supérieur direct Djoser a régné autour de -2670 durant 19 ans, ou peut-être 28 ans.
Imhotep était le fils de l’architecte Khanofer et de Chérédou-ankh. Longtemps après sa mort, durant la "Basse époque" (entre -750 et -332) Imhotep a été divinisé. Dès lors, un culte lui a été rendu, un temple lui a même été consacré à Philae, dans le sud de l'Egypte, à côté du temple d'Isis.
Un égyptologue presque de légende, qui serait de légende s'il n'avait pas réellement existé et vécu de 1902 à 2001 (plus d'années que l'on n'en prête au pharaon Pépi II) bref, un archéologue et érudit français, Jean-Philippe Lauer, a fouillé longuement le pays du Nil. Il a toujours nourri l'espoir de découvrir la tombe d'Imhotep. Mais en vain. L'emplacement de la sépulture d'Imhotep garde tout son mystère.
En 2006 a été inauguré un "Musée Imhotep", selon le voeu de Jean-Philippe Lauer, à Saqqarah au sud du Caire. Lauer a fouillé de 1926 à 2001, les Egyptiens l'ont surnommé l'oublié de Dieu en raison de sa longévité.
Imhotep – «celui qui vient en paix» ou «le sage qui entre dans la paix» - a compté parmi les hauts cadres de l’Etat égyptien, autour de -2670. Vizir du pharaon Djoser (Djéser, Zoser) Imhotep exerça la fonction de superviseur des constructions en pierre et de chef du chantier naval royal, et il a également été le médecin du pharaon. Grand prêtre d’Héliopolis, Imhotep fut en outre un philosophe. Son supérieur direct Djoser a régné autour de -2670 durant 19 ans, ou peut-être 28 ans.
Imhotep était le fils de l’architecte Khanofer et de Chérédou-ankh. Longtemps après sa mort, durant la "Basse époque" (entre -750 et -332) Imhotep a été divinisé. Dès lors, un culte lui a été rendu, un temple lui a même été consacré à Philae, dans le sud de l'Egypte, à côté du temple d'Isis.

Ne pas l'oublier celui-là.

Ma base hétéroclite d'informations, il ne faut pas que je l'oublie, celle-là ! Je dois songer à l'alimenter de temps en temps.

Up.
J'en ai eu besoin pour retrouver quelle syntaxe utiliser afin d'activer un hyperlien. Changer le https en http, l'inclure dans titre.
J'en ai eu besoin pour retrouver quelle syntaxe utiliser afin d'activer un hyperlien. Changer le https en http, l'inclure dans titre.

Journal Entry 15 by
souram
at Quelque part dans le canton de Genève in Genève, Genève Switzerland on Wednesday, September 25, 2024


Released 1 yr ago (9/25/2023 UTC) at Quelque part dans le canton de Genève in Genève, Genève Switzerland
WILD RELEASE NOTES:
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)