L'Empire des signes
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Pourquoi le Japon? Parce-que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégouts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé; Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règne sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieur de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté des domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de "civilisation" (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Un livre intéressant avec un côté mystérieux.
Un autre exemplaire que j'ai lâché dans la liberté.
CONTROLLED RELEASE NOTES:
Au meet-up, prêté à Rivax.
Aide en français/Deutsche Hilfe/日本語のページ/Polska Strona Pomocy
Au meet-up, prêté à Rivax.
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Je voyais ce livre plus épais, avec moins d'images...on devrait se méfier des a priori.
J'ai hâte de le lire mais n'irai pas jusqu'à dire que je trépigne d'impatience!
J'ai hâte de le lire mais n'irai pas jusqu'à dire que je trépigne d'impatience!
Un essai instructif quoique difficile d'accès au commun des lecteurs.
L'objectif de Barthes (de ce que j'en ai compris) est de démontrer qu'on ne peut chercher à analyser la culture japonaise au travers du prisme de notre propre culture (occidentale) : nous ne disposons pas des clés pour comprendre les spécificités nippones
La société japonaise s'est construite sur l'être et non le paraitre, sur l'objectif et non le subjectif, sur le sens premier et non le sous-entendu. Ces constats sont analysés au travers de différents aspects (le théâtre, le Haïku, le zen, la construction des villes, les visages, l'écriture).
Certains chapitres sont très intéressants, d'autres totalement hermétiques et, disons le franchement, indigestes : l'ami Barthes, emporté par sa fougue nous embarque dans des paragraphes verbeux, qui tournent en rond et ne veulent pas dire grand chose (à moins que?).
Je trouve beaucoup de similitudes entre ce livre et la 'chronique japonaise' de Bouvier : il y a convergence de vues sur plusieurs thèmes, idées, constats. Comme Bouvier est plus abordable que Barthes, lire les chroniques avant 'l'empire des signes' m'a certainement facilité la tâche.
Je conseille donc la lecture de Barthes après Bouvier et (pour ne pas faire les choses à moitié) 'L'éloge de l'ombre' de Tanizaki.
L'objectif de Barthes (de ce que j'en ai compris) est de démontrer qu'on ne peut chercher à analyser la culture japonaise au travers du prisme de notre propre culture (occidentale) : nous ne disposons pas des clés pour comprendre les spécificités nippones
La société japonaise s'est construite sur l'être et non le paraitre, sur l'objectif et non le subjectif, sur le sens premier et non le sous-entendu. Ces constats sont analysés au travers de différents aspects (le théâtre, le Haïku, le zen, la construction des villes, les visages, l'écriture).
Certains chapitres sont très intéressants, d'autres totalement hermétiques et, disons le franchement, indigestes : l'ami Barthes, emporté par sa fougue nous embarque dans des paragraphes verbeux, qui tournent en rond et ne veulent pas dire grand chose (à moins que?).
Je trouve beaucoup de similitudes entre ce livre et la 'chronique japonaise' de Bouvier : il y a convergence de vues sur plusieurs thèmes, idées, constats. Comme Bouvier est plus abordable que Barthes, lire les chroniques avant 'l'empire des signes' m'a certainement facilité la tâche.
Je conseille donc la lecture de Barthes après Bouvier et (pour ne pas faire les choses à moitié) 'L'éloge de l'ombre' de Tanizaki.
restitution à Bluemchenblatt
Journal Entry 6 by Bluemchenblatt from Courbevoie, Ile-de-France France on Tuesday, February 9, 2010
Rentré à la maison.
Journal Entry 7 by Bluemchenblatt at Boulevard Diderot in -Paris 12e, Ile-de-France France on Sunday, July 15, 2012
Trouvé à Gare de Lyon, libération imminente ; non lu (trop de livres et si peu de temps...)