
L'Amour aux temps du choléra

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Une construction étrange pour ce roman, mais captivante... J'étais un peu agacée tout le long par cet amour que porte Florentino à Fermina, qui me semblait totalement déplacé et incongru.
J'ai adoré la fin, qui nous laisse espérer qu'il n'y a pas d'âge pour l'amour...
Un petit extrait très frappant :
Dans son dos, si près de son oreille que dans ce charivari elle seule put la percevoir, elle avait entendu la voix :
"Ce n'est pas un endroit pour une déesse couronnée."
Elle se retourna et vit, à deux centimètres de ses yeux les autres yeux de glace, le visage livide, les lèvres pétrifiées par la peur, tels qu'elle les avait vus dans la bousculade de la messe de minuit la première fois qu'il s'était trouvé près d'elle, et à la différence d'alors elle n'éprouva pas l'envoûtement de l'amour mais l'abîme du désanchantement. En l'espace d'une seconde elle eut la révélation de la magnitude de sa propre erreur et se demanda atterrée comment elle avait pu réchauffer pendant si longtemps et avec tant de sacrifices une telle chimère dans son coeur. C'est à peine si elle parvint à penser : "Mon Dieu, le auvre homme!" Florentino Ariza sourit, tenta de dire quelque chose, tenta de la suivre, mais elle l'effaça à jamais de sa vie par un geste de la main.
"Non Monsieur, c'est fini."
J'adore la première phrase :
"C'était inévitable : l'odeur des amandes amères lui rappelait toujours l'odeur des amours contrariées."



Je l'emmène chez ma maman qui aime beaucoup Garcia Marquez.


Released 16 yrs ago (5/7/2008 UTC) at Jardin Villa Thiole in Nice, Provence-Alpes-Côte d'Azur France
WILD RELEASE NOTES:
Ecole d'arts plastique, derrière la grille d'une des fenêtres