Après Jeanette Garland et Susan Ridyard, la jeune Clare Kemplay vient de disparaître sur le chemin de l’école. Son cadavre sera bientôt retrouvé dans une tranchée sur un chantier.
Nous sommes en 1974, dans la région de Leeds. Noël approche. Edward Dunford, reporter à l’Evening Post, est encore un néophyte qui fait ses premières armes dans l’ombre du journaliste vedette de la rédaction, Jack Whitehead. Au volant de la vieille voiture de son père, il sillonne les routes de l’Ouest du Yorkshire à la recherche d’indices susceptibles d’éclairer les meurtres de ces trois fillettes. Au début, il croit seulement chasser le scoop, mais plus il enquête, plus il découvre que bien des choses sont pourries au royaume du Yorkshire : policiers corrompus, entrepreneurs véreux, élus complices…

Depuis ce premier volume de la tétralogie que David Peace a consacrée au Yorkshire, la réputation de l’auteur n’a cessé de grandir. Dès la parution de 1974, la presse avait été quasi unanime : « On ne saurait échapper à la musique d’une telle douleur », lisait-on dans le New York Times, tandis que Michel Abescat parlait dans Télérama d’un « requiem bouleversant d’humanité et de compassion »

En ring sur le forum suisse romand

- Sylviou
- Luria
- Labrune
- Lilousi
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RELEASE NOTES:

part chez Sylviou

bien reçu, merci !

C'est un roman coup de poing. Le premier d'une tétralogie consacrée au Yorkshire.
Autour de disparitions et de meurtres de petites filles, certains non élucidés. Un jeune journaliste qui veut trouver le lien qui manque et sortir le scoop. Son enquête va l'emmener au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer : corruption des élus et magouilles d'entrepreneurs, flics violents et complices. Le narrateur n'est pas un héros; alcoolique et trouble lui aussi. Il paiera le prix de ses recherches en devant bien assumer ce qu'il a débusqué.
C'est sordide au possible, glauque, violent. Le voyage est pénible. Et pourtant j'ai voulu continuer. L'écriture emmène plus loin. J'ai voulu savoir le dessous des cartes, comme le narrateur. Et c'est nauséabond. Du grand roman très noir.


Edit du 16 février 2008 : transmis demain à Luria à l'occasion du brunch lausannois.

hop! je l'ai! il me fait peur tout a coup ce livre, huhu!

Après lecture: Alors oui c'est bien sombre, mais bon c'est quand même bien "sympa". On est vite plongé dans l'ambiance et on ne voit pas les pages tourner. Par contre j'aurai pas été contre un p'tit approfondissement des personnages, j'ai un peu eu l'impression d'un roman peuplé d'ombres...

RELEASE NOTES:

Posté, destination: chez Labrune!

Bien reçu

Effectivement une fois qu'on est dedans on ne le lâche plus. La mise en route est un peu difficile. Pas simple de suivre les pensées de ce journaliste qui vont dans tous les sens sans qu'on sache vraiment s'il parle à quelqu'un, rumine dans son coin ou rêve...Mais bon sang comment peut-on avoir envie d'écrire des histoires avec autant de violence?

Trouvé dans ma boîtes à lettres/livres reçu de Labrune.

Reçu en ring de lilousi.
Ouf, c'est un sacré coup de poing ce livre. Le style d'écriture m'a un peu déroutée, et le fond de l'histoire est franchement glauque et horrible, mais prenant.

Bien rentré, merci à toutes