Pourquoi les oiseaux meurent

by Victor Pouchet | Literature & Fiction |
ISBN: 9782363390851 Global Overview for this book
Registered by sarousse of Pontoise, Ile-de-France France on 12/5/2005
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2 journalers for this copy...
Journal Entry 1 by sarousse from Pontoise, Ile-de-France France on Monday, December 5, 2005
J’avais été séduite par la couverture mais ce livre ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

Journal Entry 2 by sarousse at Pontoise, Ile-de-France France on Saturday, November 2, 2019
Part rejoindre quelqu’un qui le voulait.

Journal Entry 3 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Wednesday, November 13, 2019
Encore une surprise dans ma BAL aujourd'hui !!! Super, un livre de ma liste de souhaits reçu dans le cadre de la tombola de novembre. Un grand merci Sarrousse ainsi que pour les thés, le marque-page et le sympathique message !!!
Je pense que je suis un alibi, un alibi gâté avec 4 livres et tous de ma liste de souhaits !

Journal Entry 4 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Tuesday, January 7, 2020
Une couverture sublime, colorée à souhait, représentant 59 oiseaux (numérotés) tous plus exotiques les que les autres. Le casting avec les noms des volatils se trouve en fin de livre.
Une belle écriture fine, sensible et poétique.
Le titre, me laisse dubitative. Une question qui n'en n'est pas une…
Victor Pouchet me semble passer une crise existentielle.

Quelque citations
p.22
Je lui vais dit : "Rien ne tombe sur rien par hasard. J'ai l'impression que les oiseaux se sont écrasés sur moi, sur mon village, sur mon enfance, ou peut-être sur tout autre chosa. Sur nous. Sur notre obsession pour les chutes. Les journaux nous épuisent avec la crise, avec leur "sentiment collectif d'écroulement". C'est devenu une deuxième peau, la crise. On ne s'en rend même plus compte. Tout le monde vit avec la crise, dans la crise. Mais des oiseaux tombent du ciel, et personne ne les regarde."

p.35
Souvent, il est préférable que l'anecdotique submerge la vie alentour. Je rêve qu'un jour la vie ne soit plus que l'accessoire qu'on peut oublier vite, sans culpabilité, plan macroscopique, exactitude anonyme, monde intégralement myope où, ayant ôté ses lunettes, le réel nous laisserait enfin tranquilles dans sa profusion illisible de détails.

p.59
"Je crois que rien n'est réel ni irréel non plus. Tous les phénomènes s'approchent à divers degrés des murs du Rien et du Tout. De sorte que notre quasi-existence est un état intermédiaire entre le positif et le négatif, le réel et le néant."

p.103
Depuis environ un an et demi, la conversation s'était quelque peu fossilisée, et je consacrais la majeure partie de mes séances aux verbes piétiner et trépigner. D'autres fois, je jouais plutôt sur les mots dispersion et dépression, séances fuyantes, bégaisavoir et jeux-de-mots-valises oubliées. Il suffit de quelques consonnes, une petite assonance de rien du tout. Il fallait me guérir de la dispersion pour disperser la dépression pensait-elle (sans me le dire), ou l'inverse peut-être, remélanger les lettres plongées dans le sac de scrabble existentiel.

p.104/105
Enfin, ça revenait au même : nous étions Pouchet.
J'avais toujours porté ce nom banal comme une étoffe de qualité moyenne, un vêtement passe-partout, gris et sans éclat. Deux syllabes peu élégantes, l'une désignant un animal nuisible, l'autre ouverte à quelques rimes sans intérêt.

p.116
- Un bègue, tu vois, c'est un cimetière immense de phrases. Certaines, parfois, après un effort insurmontable, se relèvent malgré tout, comme des morts-vivants : bras en avant, effarées elles-même de marcher à l'air libre. Des phrases-zombies.

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