24 lettres qui se détachent sur une couverture sombre. A travers celle ci on peut apercevoir l'image inquiétante de l'écrivain. Le livre s'appelle Lunar Park, son auteur Bret Easton Ellis.

De quoi ça cause exactement? De Bret Easton Ellis alors moi je vais parler de lui et de moi. Tout commence il y'a quelques années à coté de la machine à café. Un type, chemise cravate, parle avec passion d'un de ses roman culte. Il évoque avec délice le style direct, l'utilisation abusive des marques pour décrire les personnages, la folie aussi de ce roman. Des histoires de Serial Killer, ce n'est pas nouveau, mais j'ai envie de gouté à ce style. Quelques temps plus tard je lis avec délice et effroi "American Psycho". La vacuité et la violence du personnage me touche, comme prévu j'accroche définitivement à un style original et prenant. C'est à ce moment que je décide d'explorer les autres univers d'Ellis.

Il y'aura "Moins que zéro", premier roman écrit à 21 ans, best seller qui fera de lui le nouveau phénomène de la littérature américaine. Il évoque déjà certains sujets d'American Psycho, la drogue, la futilité d'une vie où les gens n'existent plus vraiment. Ensuite je lirais ce que je considère comme son meilleur roman "Les lois de l'attraction". Comme tous les romans que j'aime, il m'est difficile d'en parler, alors lisez le vous comprendrez sûrement.

Les années passent, l'auteur se fait plus discret. Il y'aura quand même "Glamorama", suite non avouée d'American Psycho, bien mais sans plus, limite passable. Entre les deux, Ellis publie un recueil de nouvelles, "zombies" que je lirais histoire d'en faire le tour, d'achever le cycle.

Un autre cycle commence, avec Lunar Park, roman d'introspection à la Fight Club, Ellis se réinvente et déclare publier son premier récit réellement autobiographique. Voilà pourquoi je n'ai pas su résister à ces 24 lettres.