Migration des gnous (la)
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Un troupeau traverse l’Afrique en direction du sud : transhumance ou retour à la Terre-Mère originelle, ce galop effréné se poursuivra jusque dans la mort. Un gnou, tantôt noyé dans la multitude, infime parcelle du grand tout, tantôt troupeau à lui seul - car il en est une sorte de garant, en tant que mémoire et creuset de chacun de ses membres -, précipite dans sa course folle un flot de réflexions et d’idées étonnantes. À l’image du troupeau, multiple et un à la fois, l’écriture donne à entendre le vacarme et le grondement des gnous. La langue, tumultueuse, se fait l’écho de la turbulence du chaos animal ; elle devient matière compacte lancée avec fracas par l’élan de l’énergie brute. Va-et-vient incessant entre le singulier et le multiple, la poursuite de la métamorphose et l’histoire des origines, le microcosme intérieur (le plein des corps des mastodontes) et le macrocosme extérieur (une Afrique nue, plate et désertique), le mouvement à l’infini et le figement, ce texte illustre pleinement la force de la pensée et de la conscience en action.
Les gnous c'est (g)nous.
ce livre est magnifique
Envoyé à Omne
ce livre est magnifique
Envoyé à Omne
Merci Mosava d'avoir deviné vers où vont mes préférences... (hors-mis le chocolat au lait aux noisettes :o).
J'ai beaucoup aimé le style et surtout le rythme qui est incroyable. La musique coule dans tête avec une facilité déconcertante. On est littéralement entrainé par le mouvement du troupeau, autant en tant qu'individus, qu'en tant que masse.
Peut-être même trop. J'ai du par moments du relire un passage parceque j'avais été tellement entrainé par le rythme que je n'avais pas fais attention au sens.
Hors du sens, il y en a. Métophores de l'avancement du choix de vie de la volonté des directions prises et de ce qui en découle. Idée de la fin et de la nécéssité dans laquelle nous sommes de la checher. Même si le partis pris du « gnou narateur » est discutable.
Un livre, un vrais, assérément.
J'ai beaucoup aimé le style et surtout le rythme qui est incroyable. La musique coule dans tête avec une facilité déconcertante. On est littéralement entrainé par le mouvement du troupeau, autant en tant qu'individus, qu'en tant que masse.
Peut-être même trop. J'ai du par moments du relire un passage parceque j'avais été tellement entrainé par le rythme que je n'avais pas fais attention au sens.
Hors du sens, il y en a. Métophores de l'avancement du choix de vie de la volonté des directions prises et de ce qui en découle. Idée de la fin et de la nécéssité dans laquelle nous sommes de la checher. Même si le partis pris du « gnou narateur » est discutable.
Un livre, un vrais, assérément.