La sensibilité à fleur de page... Un amour qui confine à la folie, "folles d'amour", et quelle plus belle folie que celle d'aimer?
c'est un livre qui "déborde", où chaque mot est une image...

Une surpise envoyée par Ty Coat, une de plus ! Stop, tu mets la barre trop haut ;-)
Merci vraiment beaucoup pour ce livre dont le sujet m'attire énormément :
"La mère, La Varienne, c'est l'idiote dui village. La petite, c'est LUce. Quelque-chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ?"

Ces pages ont attrappé mon petit coeur de mère et l'ont serré, roulé en boule...
Jeanne Benameur a un tel talent pour décrire les sentiments sans les nommer, les perceptions intimes mais infinies d'une enfant à qui les mots manquent encore, qui gobe la vie, et ce monde extérieur qui finit par s'engoufrer malgré tout dans son cocon si précieux.
Je voudrais ne pas l'avoir déjà terminé !

Je lance ce livre en bookring, c'est d'actualité en cette période de rentrée des classes.

Voilà la liste des participants:
- Zoela (si tu es d'accord, of course! )
- Messier
- Valerouilleicn
- Bacicoline
- Kanapoutz
- meldc
- clement-boutin, qui me le renvoie.

Bonne lecture à tous !

ça y est, il arrivé. Chouette ! un petit livre ! Merci abstraite, j'ai hate de le découvrir.

des émotions brutes, livrées avec les mots les plus simples, les demeurées m'ont vraiment touchée. Les plus faibles ne sont pas forcément celles que l'ont pense. "Enfermées. Invulnérables." Il y a tellement de choses abordées dans cette histoire...merci beaucoup abstraite.

Reçu en mains propres de Zoela le week-end (charmant, dirais-je par euphèmisme) dernier.

"Heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux leur appartient." ça, c'est tiré d'un autre bouquin.
Luce poursuit sa voie d’ignorance absolue et tout est en ordre. La gamine ne connait que son prénom. Rien n’y change quoi que se soit. La petite maison qu’elle habite avec sa mère toute aussi ignorante n’a rien d’une citadelle imprenable en apparence. Jamais leur porte n’a eu de clef. Jamais personne d’autre qu’elle deux ne l’a ouverte. Dans ce temps qu’elles passent, sans paroles, sans idées, il n’y a pas de témoins. Rien ne vient rompre cette liaison fusionnelle. Mais essayez donc d’y pénétrer!
Le savoir est obligatoire. Solange, l’institutrice en a déjà rencontré des élèves que l’étude n’intéresse pas. C’était par bêtises ou paresses. Le cas de Luce est très singulier. Elle ne la quitte pas du regard pendant la récréation. Les camarades de Luce restent des étrangers. Il n’y a que Solange qui se soucie de cette enfant. C’est décidé; Luce ne restera pas ignorante, Solange va s’y employer et commencer par leur rendre visite. La maison n’est plus la maison. Comment le sera-t-elle encore un jour. Quelqu’un, Solange, est entré, comme par effraction. Quel dommage. Solange n’a pu entendre ce que chantonnait Luce. Des mots, dont elle ignorait le sens, mais qui flottaient pourtant dans un espace de sa mémoire...
Sans s’en rendre compte, Solange révèle une douleur et un bonheur intense : savoir qu’on manque à quelqu’un, que quelqu’un nous manque...

Allez les filles, préparez vos mouchoirs! Moi, dur comme un menhir, je n’ai pas versé une larme. Siiii c’est vrai!

Bien reçu aujourd'hui... Il rejoint ses petits camarades de la PAL !

Une belle histoire, touchante. J'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture au début, mais il fait partie intégrante de l'histoire et permet de nous la faire ressentir "de l'intérieur".

je l'envoie à Bacicoline dès que je récupère son adresse.

bon
un ring initié par abstraite

jusqu'à présent, je peux dire que j'ai été gâtée par ses propositions alors la barre est placée haut...

j'ai donc hâte de pouvoir le commencer et peur d'être à nouveau bouleversée...

Au début, le fait qu'il y ait tant de phrases nominales m'a un peu déroutée.
Le roman avait un peu le côté haché du poème en prose et je ne parvenais pas à plonger dans l'histoire, je restais consciente des stations de métro qui défilaient.... ça ralentissait beaucoup ma lecture, ça me frustrait.

Et puis au bout de 7/8 pages, j'ai été happée, je ne me suis réveillée que 25 pages plus tard, grâce à cette magie que je ne m'explique toujours pas et qui me fait lever la tête pile à MA station...

je l'ai bien sûr dévoré, j'ai été très émue par cette histoire et certains mots m'ont marquée par leur belle association.
c'est très différent du livre que je viens de terminer (oui zoela, l'Affaire jane Eyre est bien en route ;) ne t'inquiète pas...) et cette parenthèse poétique m'a fait beaucoup de bien.

Je suis paradoxalement légère après cette lecture.

C'est malin, je suis énervée maintenant : abs' elle fait que de m'envoyer des supers rings ! marre...
;o))

merci

Bien reçu, merci!!

Pareil que vous!
Merci beaucoup pour ce petit moment à part.

Un tout petit livre qui se lit très très vite. Moi aussi au début j'ai eu du mal à rentrer dans le style. Une apparente simplicité qui cache une véritable poésie. Le style reflète les personnages.

Je l'envoie à clement-boutin dès que j'ai ses coordonnées.

edit du 11/03/06 : le livre part seulement aujourd'hui, désolée.