Les fainéants dans la vallée fertile

by Albert Cossery | Literature & Fiction |
ISBN: 2844120334 Global Overview for this book
Registered by abstraite of Le Houlme, Haute-Normandie France on 3/2/2005
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Journal Entry 1 by abstraite from Le Houlme, Haute-Normandie France on Wednesday, March 2, 2005
Le thème :
La fainéantise est élevée au rang des valeurs supérieures dans cette famille cairote : Galal l'aîné n'a pas bougé de son lit depuis 7 ans, Rafik a renoncé à épouser la femme qu'il aime de peur qu'elle trouble sa somnolence. Serag, le plus jeune des frères veut commettre la folie d'aller travailler en ville au grand dam du vieil Hafez qui exprime sa fureur en ces termes : "Qu'est-ce que j'entends ? Tu veux travailler ? Qu'est-ce qui te déplaît dans cette maison ? Fils ingrat ! Je t'ai nourri et habillé pendant des années et voilà tes remerciements !" Albert Cossery en appelle ici au sommeil comme d'autres à l'insurrection armée.

"Lorsqu'Albert Cossery rencontre ses lecteurs, ils ne lui disent pas que ses romans sont beaux mais qu'ils ont changé leur vie". Marion van Renterghem, Le Monde.
C'est ce que je lui aurait dit en effet !

J'y tiens beaucoup car c'est un cadeau de mon frère comme "Les Hommes oubliés de Dieu" du même auteur, mais je suis toute prête à les prêter ! avis aux amateurs...

Journal Entry 2 by bacicoline from Paris, Ile-de-France France on Thursday, February 16, 2006
La langue utilisée est vraiment très belle, on déguste avec plaisir des phrases dont on sent bien qu'elles n'ont pas été jetées sur le papier au hasard de l'inspiration. J'imagine sans peine l'auteur en train de relire ses paragraphes pour modifier sa prose.

Le rythme est indolent, l'histoire elle-même est lente, très lente, on ne sait pas si on attend un rebondissement ou si le roman va juste continuer à nous balader, un peu comme un ours blanc faisant la planche se laisserait porter par les courants de la mer polaire.

Je suis à vrai dire restée sur ma faim parce que je suis sortie d'hypnose peut-être un peu trop vite, le rythme est cassé net. Voila, ça y est, c'est la fin...

Mais ce bémol mis à part, j'ai aimé ce voyage, j'ai souri intérieurement des affres que vit Serag qui idéalise totalement la vie de travailleur, Serag, ce fou qui souhaite travailler et dont la plus intrépide des expéditions consiste à marcher jusqu'à une usine en construction où il aimerait se faire embaucher.

Journal Entry 3 by abstraite from Le Houlme, Haute-Normandie France on Monday, January 28, 2008
je fais du tri ! et celui-ci est bien rentré, rangé à nouveau dans mes "permanent collection"

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