Qui a lu, du même auteur, Lunes de fiel (1981) s'en souvient à jamais.
L'histoire d'un amour fou, qui progressivement se délite : lassé, lui l'humilie, elle devient sa chose, il la quitte. Puis il se fait renverser par un autobus. Émergeant du coma, il la découvre devant lui à l'hôpital. "J'ai deux nouvelles, dit-elle : une bonne et une mauvaise. Je commence par laquelle.
- ...
- La bonne nouvelle, c'est que tu ne remarcheras plus jamais.
Et la mauvaise, c'est qu'à partir de maintenant c'est moi qui vais m'occuper de toi."

37 ans plus tard, l'auteur (photo) a perdu la main. Il nous embarque dans une histoire prometteuse, à la limite du surnaturel, mais ce n'est pas tenu, on ne sait pas où ça va, des personnages passent, diversement intéressants, qui ne sont pas creusés, puis c'est fini et on reste totalement sur sa faim.

Grasset 2018, 180 p.

Dans l'étagère partagée.