Le bookcrossing fait voyager des livres. Partout où c'est permis.

Le manège du monde s'emballe dirait-on. La danse de la pluie de certaines tendances politiques le montre. Et du vivant de Signor Compagno Terzani... il y avait de quoi vouloir changer le monde (on ne peut pas changer le monde nous serinaient les ancien.ne.s; vraiment ? n'a-t-il pas changé en 50 ans ?)
Terzani voulait une alternative à la course de rats - rat race - et au monopoly en chair et en os. Ses jobs lui permettaient cette activité.
Modèle ? Jamais totalement: le web et la NSA n'existaient pas, on peut voyager plus facilement (soit en easyjet soit si au-delà de l'easyjet on est ok de payer peut-être cher*) on a eu droit aux cookies mais également aux appels instantanés partout.
On ne se demandait pas si c'était le moment de mettre des enfants au monde racontent les Terzani.
*la Bolivie est mal desservie en lignes aériennes a raconté un ancien collègue

Si on veut suivre une ligne à la Terzani il faut une marge de manoeuvre, savoir où on va et ne pas s'avancer seul dans le brasier (comme on nous l'a appris à la protection civile) Donc un réseau de gens pouvant servir de soutien en cas de coup dur est nécessaire.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)