«Lucie Miller a quitté le collège une année et demie avant le bac. Disparue sans laisser d’adresse. Du jour au lendemain. Je n’ai pas fait d’enquête, ni cherché à retrouver sa trace. Disparaître, c’était ce qu’elle faisait de mieux dans la vie.
Pendant longtemps, j’ai murmuré son prénom à mi-voix, comme une obscénité joyeuse. C’était une sorte de mantra, de sésame aux souvenirs. Une boîte de Pandore. J’aimais cette vibration dans mes mâchoires, ces deux syllabes lumineuses et liquides entre mes dents serrées: Lu-cie» (Jean-Michel Olivier.)

Trouvé dans la boîte à livres du parc de Milan lors d'un passage pour y déposer des bouquins.

Il avait mis le doigt dans l'engrenage !

Pour la rencontre mensuelle.
Bonne lecture !

Un conte noir... Voilà qui m'intrigue. Lucie disparaît... Me vient en mémoire sainte Lucie dans le clair-obscur du Caravage.
Qu'ai-je déjà lu de JMO ? Les Carnets de Johanna Silber je crois.
JMO a été publié chez L'Age d'Homme et aux éditions de L'Aire.
Récupéré lors de la rencontre du 1er mardi du mois à Lausanne à l'Alpha-Palmiers.

Là ! Retrouvé une référence...
La mémoire engloutie de Jean-Michel Olivier, un livre de JMO que j'ai lu... Apporté en 2015 (neuf ans) par jemlire au MBC de La Rochelle.
Je savais que j'en avais lu au moins un de JMO. D'autres ? Avant décembre 2006 auquel cas ils n'auront pas de BCID qui sait ?