Cartoville. Florence
1 journaler for this copy...
Le bookcrossing fait voyager des livres.
Florence sur l'Arno. J'y suis allé une 1ère fois en mai 1981 en voyage scolaire. Une 2e fois en juillet de la même année. Et (?) une 3e fois quelques jours en juillet 1982 ?
L'un des panoramas les plus iconiques est celui qu'on voit de Piazzale Michelangelo. Pour l'anecdote, j'y étais en mai 1981 du 18 (lundi) au 23 (samedi) et sur cette grand-place nous avons eu droit à je ne sais plus quel discours introductif, près d'installations électriques équipées d'écouteurs. De quoi attraper les microbes de touristes en écoutant raconter des bribes d'histoire florentine. Ensuite dans la foulée d'un voyage en train de nuit (Genève-Milano Centrale puis Milano Centrale-Firenze Santa Maria Novella) l'encadrement prof nous a menés dans un entrepôt pour nous montrer les bronzi di Riace. Comme leur nom l'indique les bronzes de Riace. Statues grecques antiques repêchées par hasard près de Riace bourg en Calabre. Le marathon culturel avait donc démarré à plein tube, dès le départ de Piazzale Michelangelo. Je crois même avoir pris une photo Piazzale Michelangelo avec un petit bidule à pellicule bas de gamme. Le haut de gamme concerna le patrimoine culturel florentin bien entendu.
- Angologola ! (modus operandi original pour annoncer "corner" lors d'un match de foot improvisé piazza Santa Croce, ca. 22 mai 1981) - Rendez-vous près de la statue de Neptune (mot d'ordre de l'encadrement à nous les élèves dans le Giardino Boboli peint par Camille Corot) - L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn (voix de Bérénice, championne de La Légende des siècles, déjà pétrie en partie de culture classique à 14 ans, lectrice de La Confession d'un enfant du siècle) - A droite, avance, rétrograde, à gauche... (échos des instructions de navigation du Valeureux à son papa sur les routes d'Europe, le Valeureux nous assurant qu'il aimait tenir le rôle du navigateur en auto quand papa était au volant) The clever lady then said that she was going to spend a long morning in Santa Croce... (extrait d'A Room With a View d'Edward Morgan Forster) Centrifuge. Centripète. 463. (Adjectifs utilisés par Souram, Othon-de-Grandson et un autre partenaire dans la rédaction d'un exposé sur le Duomo, printemps 1981 à Genève. 463=nombre de marches de l'escalier permettant de monter dans la coupole du Dôme de Florence.) ... le bas du visage, surtout. (BD "Il était une fois l'homme" dédiée à la Renaissance florentine, montrant le personnage chenu Maestro, ici dans le rôle de Léonard de Vinci, tentant de finir "La Joconde" à Florence.) "Julien est tué, mais Laurent réussit à s'enfuir." (Même source, au sujet de la conjuration des Pazzi.) Dessin représentant une façade de maison, une maison, le trottoir près de la rue du Gothard, à Chêne-Bourg près de Genève. (Doc disparu. Exercice de dessin de Souram, réalisé au printemps 1981 sur instruction de Joséphine Lapilli, prof de dessin qui fit partie des accompagnantes du voyage scolaire à Florence du lundi 18 au samedi 23 mai 1981 et chanta "Le Rire du Sergent" de Michel Sardou dans le train du retour avec des élèves qui connaissaient la chanson, Souram ne la connaissant pas, lui.) Dix contre un qu'il va retomber dans le lavabo... (Propos de Boda, futur potache de philo décédé 10 ans après le voyage à Florence à 25 ans, d'un accident, s'adressant à Sans-Souci, mon autre camarade de chambre en mai 1981, à propos d'un flacon posé en équilibre instable.) Le corridor Giorgio Vasari est-il ouvert au public ? (Question récurrente. Réponse la plupart du temps négative.) "Joies du marché de San Lorenzo". Trentasette. (Item du programme du voyage scolaire, stencil distribué aux parents/élèves. Trentasette=37 en italien, pointure, nombre que je dus traduire lorsque des filles pénétrèrent dans un magasin de chaussures. Avec nous, poignée de boys, à leur côté. Tirati in ballo en italien. Bon c'était peut-être du 36, ou 35, l'idée y est, je ne voudrais pas inutilement allonger les pieds d'une ex-camarade d'école, Reine-de-Suède, petite-fille d'artiste. Souram a dû traduire la pointure en italien sinon ça aurait compliqué la transaction, le personnel ne parlait pas français.) Il peint plusieurs œuvres importantes telles que Le Baptême du Christ qui est réalisé en dix ans avec l'aide de son apprenti, Léonard de Vinci. Il est souvent affirmé que cette œuvre a été sa dernière peinture. Voyant que son élève le dépassait sans conteste dans cet art, il décida de se consacrer dorénavant à la seule sculpture. (Wiki au sujet d'Andrea del Verrochio, sculpteur et peintre. Une tentative d'expliquer "pourquoi Verrocchio a cessé subitement de peindre". Ici Le Baptême du Christ de Verrocchio, "achevé par Léonard de Vinci". Le tableau aussi bien que la carrière picturale de Verrocchio ont été achevés par Leonardo da Vinci. Quant à savoir pourquoi Rimbaud a cessé d'écrire... c'est une autre histoire.)
Florence sur l'Arno. J'y suis allé une 1ère fois en mai 1981 en voyage scolaire. Une 2e fois en juillet de la même année. Et (?) une 3e fois quelques jours en juillet 1982 ?
L'un des panoramas les plus iconiques est celui qu'on voit de Piazzale Michelangelo. Pour l'anecdote, j'y étais en mai 1981 du 18 (lundi) au 23 (samedi) et sur cette grand-place nous avons eu droit à je ne sais plus quel discours introductif, près d'installations électriques équipées d'écouteurs. De quoi attraper les microbes de touristes en écoutant raconter des bribes d'histoire florentine. Ensuite dans la foulée d'un voyage en train de nuit (Genève-Milano Centrale puis Milano Centrale-Firenze Santa Maria Novella) l'encadrement prof nous a menés dans un entrepôt pour nous montrer les bronzi di Riace. Comme leur nom l'indique les bronzes de Riace. Statues grecques antiques repêchées par hasard près de Riace bourg en Calabre. Le marathon culturel avait donc démarré à plein tube, dès le départ de Piazzale Michelangelo. Je crois même avoir pris une photo Piazzale Michelangelo avec un petit bidule à pellicule bas de gamme. Le haut de gamme concerna le patrimoine culturel florentin bien entendu.
- Angologola ! (modus operandi original pour annoncer "corner" lors d'un match de foot improvisé piazza Santa Croce, ca. 22 mai 1981) - Rendez-vous près de la statue de Neptune (mot d'ordre de l'encadrement à nous les élèves dans le Giardino Boboli peint par Camille Corot) - L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn (voix de Bérénice, championne de La Légende des siècles, déjà pétrie en partie de culture classique à 14 ans, lectrice de La Confession d'un enfant du siècle) - A droite, avance, rétrograde, à gauche... (échos des instructions de navigation du Valeureux à son papa sur les routes d'Europe, le Valeureux nous assurant qu'il aimait tenir le rôle du navigateur en auto quand papa était au volant) The clever lady then said that she was going to spend a long morning in Santa Croce... (extrait d'A Room With a View d'Edward Morgan Forster) Centrifuge. Centripète. 463. (Adjectifs utilisés par Souram, Othon-de-Grandson et un autre partenaire dans la rédaction d'un exposé sur le Duomo, printemps 1981 à Genève. 463=nombre de marches de l'escalier permettant de monter dans la coupole du Dôme de Florence.) ... le bas du visage, surtout. (BD "Il était une fois l'homme" dédiée à la Renaissance florentine, montrant le personnage chenu Maestro, ici dans le rôle de Léonard de Vinci, tentant de finir "La Joconde" à Florence.) "Julien est tué, mais Laurent réussit à s'enfuir." (Même source, au sujet de la conjuration des Pazzi.) Dessin représentant une façade de maison, une maison, le trottoir près de la rue du Gothard, à Chêne-Bourg près de Genève. (Doc disparu. Exercice de dessin de Souram, réalisé au printemps 1981 sur instruction de Joséphine Lapilli, prof de dessin qui fit partie des accompagnantes du voyage scolaire à Florence du lundi 18 au samedi 23 mai 1981 et chanta "Le Rire du Sergent" de Michel Sardou dans le train du retour avec des élèves qui connaissaient la chanson, Souram ne la connaissant pas, lui.) Dix contre un qu'il va retomber dans le lavabo... (Propos de Boda, futur potache de philo décédé 10 ans après le voyage à Florence à 25 ans, d'un accident, s'adressant à Sans-Souci, mon autre camarade de chambre en mai 1981, à propos d'un flacon posé en équilibre instable.) Le corridor Giorgio Vasari est-il ouvert au public ? (Question récurrente. Réponse la plupart du temps négative.) "Joies du marché de San Lorenzo". Trentasette. (Item du programme du voyage scolaire, stencil distribué aux parents/élèves. Trentasette=37 en italien, pointure, nombre que je dus traduire lorsque des filles pénétrèrent dans un magasin de chaussures. Avec nous, poignée de boys, à leur côté. Tirati in ballo en italien. Bon c'était peut-être du 36, ou 35, l'idée y est, je ne voudrais pas inutilement allonger les pieds d'une ex-camarade d'école, Reine-de-Suède, petite-fille d'artiste. Souram a dû traduire la pointure en italien sinon ça aurait compliqué la transaction, le personnel ne parlait pas français.) Il peint plusieurs œuvres importantes telles que Le Baptême du Christ qui est réalisé en dix ans avec l'aide de son apprenti, Léonard de Vinci. Il est souvent affirmé que cette œuvre a été sa dernière peinture. Voyant que son élève le dépassait sans conteste dans cet art, il décida de se consacrer dorénavant à la seule sculpture. (Wiki au sujet d'Andrea del Verrochio, sculpteur et peintre. Une tentative d'expliquer "pourquoi Verrocchio a cessé subitement de peindre". Ici Le Baptême du Christ de Verrocchio, "achevé par Léonard de Vinci". Le tableau aussi bien que la carrière picturale de Verrocchio ont été achevés par Leonardo da Vinci. Quant à savoir pourquoi Rimbaud a cessé d'écrire... c'est une autre histoire.)
Journal Entry 2 by souram at Boîte à livres - La Croix-de-Rozon in Bardonnex, Genève Switzerland on Saturday, September 14, 2024
Released 1 mo ago (9/14/2024 UTC) at Boîte à livres - La Croix-de-Rozon in Bardonnex, Genève Switzerland
WILD RELEASE NOTES:
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Quel point commun entre Moïse et le Crucifix de Cimabue ? Tous deux furent sauvés des eaux. Le premier de celles - jadis soumises aux crues - du Nil, le second des eaux de l'Arno qui inonda massivement Florence en novembre 1966. Ma mère parlant de certain type de berceau disait "un moïse".
Tout semble rêver à un immémorial passé. (Commentaire d'Edgar P. Jacobs au début du Mystère de la Grande Pyramide tome 1, dans une scène de course-poursuite esquive de nuit au Musée égyptien du Caire. A Florence également tout paraît rêver à un passé allant au-delà de mon propre empan de mémoire.)
Masaccio peignit Adam et Eve expulsés du Jardin d'Eden, dans la Chapelle Brancacci. Laquelle se situe dans l'église Santa Maria del Carmine. Elle se trouve dans le quartier Oltrarno, outre-Arno. On ajouta des feuilles pour masquer le sexe adamique mais après restauration récente l'équipe artistique ôta ces feuilles de censure, remettant Adam en tenue complète d'Adam en quelque façon. Mieux: symboliquement plus nudo qu'avant, Adam n'en paraît que plus désarmé et démuni au moment de son exil forcé d'Eden, dépouillé même de quelques végétaux à même de le vêtir. De lui donner une vague illusion d'être habillé. Et encore les emm... ne feraient que commencer. Ensuite, la fratrie imploserait, un frangin butant l'autre "à l'est d'Eden". Le tueur se trouvera dans l'impossibilité de se soustraire à l'empreinte de son acte. L'Oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Qui a inventé l'histoire de l'art ? Giorgio Vasari dans Les Vies des meilleurs peintres sculpteurs et architectes publié en 1550 puis en 1568. Il y a du beau monde là-dedans: Cimabue, Alessandro Botticelli, Andrea Mantegna, Filippo Brunelleschi, Donatello, Paolo Uccello, Piero della Francesca... De quoi compenser la fermeture (depuis 2016) du Corridoio Vasariano, le corridor Giorgio Vasari qu'on peut visiter "virtuellement" sur le Web de toute façon.
Quel point commun entre Moïse et le Crucifix de Cimabue ? Tous deux furent sauvés des eaux. Le premier de celles - jadis soumises aux crues - du Nil, le second des eaux de l'Arno qui inonda massivement Florence en novembre 1966. Ma mère parlant de certain type de berceau disait "un moïse".
Tout semble rêver à un immémorial passé. (Commentaire d'Edgar P. Jacobs au début du Mystère de la Grande Pyramide tome 1, dans une scène de course-poursuite esquive de nuit au Musée égyptien du Caire. A Florence également tout paraît rêver à un passé allant au-delà de mon propre empan de mémoire.)
Masaccio peignit Adam et Eve expulsés du Jardin d'Eden, dans la Chapelle Brancacci. Laquelle se situe dans l'église Santa Maria del Carmine. Elle se trouve dans le quartier Oltrarno, outre-Arno. On ajouta des feuilles pour masquer le sexe adamique mais après restauration récente l'équipe artistique ôta ces feuilles de censure, remettant Adam en tenue complète d'Adam en quelque façon. Mieux: symboliquement plus nudo qu'avant, Adam n'en paraît que plus désarmé et démuni au moment de son exil forcé d'Eden, dépouillé même de quelques végétaux à même de le vêtir. De lui donner une vague illusion d'être habillé. Et encore les emm... ne feraient que commencer. Ensuite, la fratrie imploserait, un frangin butant l'autre "à l'est d'Eden". Le tueur se trouvera dans l'impossibilité de se soustraire à l'empreinte de son acte. L'Oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Qui a inventé l'histoire de l'art ? Giorgio Vasari dans Les Vies des meilleurs peintres sculpteurs et architectes publié en 1550 puis en 1568. Il y a du beau monde là-dedans: Cimabue, Alessandro Botticelli, Andrea Mantegna, Filippo Brunelleschi, Donatello, Paolo Uccello, Piero della Francesca... De quoi compenser la fermeture (depuis 2016) du Corridoio Vasariano, le corridor Giorgio Vasari qu'on peut visiter "virtuellement" sur le Web de toute façon.