Livre conseillé par ma libraire...: " à lire ab-so-lu-ment!!"

Une histoire pour le moins originale….celle issue d’une légende africaine selon laquelle chaque personne possède un double animal. Dans ce roman, - surprenant car sans majuscule ni point - c’est un porc-épic qui “ double“ Kibandi, personnage bien tordu qui va utiliser la bestiole pour zigouiller discrètement à l’aide de ses piquants redoutables ceux qui osent se dresser sur son chemin. Mais Kibandi est tué, et le porc-épic, lui, curieusement reste en vie. Un peu perdu, il se réfugie au pied d’un baobab auquel il va raconter son histoire, ces actes faits sous la contrainte de son maître. Son discours va se révéler instructif, drôle souvent, parfois touchant, mais surtout grinçant notamment concernant la nature humaine qu’il n’épargne pas. Sa description des croyances chrétiennes vaut le coup, - il parle d’un type mystérieux, une espèce d’errant charismatique, venu au monde par des moyens compliqués, un type qui se balade sur les eaux… - et lorsqu’il découvre les livres, la lecture, il reconnaît que « l’homme avait pour une fois une longueur d’avance sur nous, les animaux, puisqu’il pouvait consigner ses pensées, son imagination, sur du papier… ».
Une lecture originale et plaisante

Livre libéré ce soir lors de la rencontre mensuelle BC strasbourgeoise!

Attrapé avec quelques autres lors d’une rencontre bookcrossing.

Décidément la littérature de l’Afrique me parle généralement assez peu.
Ce roman me restera sans doute peu en mémoire, en dehors peut-être de cette idée de double nuisible animal.
Cela dit, cela se lit bien, et c’est plutôt court.

Alain Mabanckou a fait comme si ce livre avait été écrit par un certain « Verre cassé », auteur d’un livre précédemment publié sous le titre éponyme et qui a la même caractéristique, à savoir d’être écrit sans point.

Le prix Renaudot a été décerné de peu pour ce livre. Ça ne m'incite pas vraiment à chercher à en lire d'autres.

Libéré avec quelques autres lors d’une rencontre bookcrossing.