Récit d'un périple asiatique de 1200 kilomètres jamais lassant et se terminant sur un sourire.
Agréable découverte.

Ce livre a fait une étape chez moi. Je vous le confie, son voyage continue entre vos mains.
Pour la rencontre mensuelle.

Que vous soyez lecteurs, lectrices d'outre-mer ou de la région, je vous dis bienvenue dans le monde du bookcrossing et bonne lecture !

on part sur les traces de Nicolas Bouvier - ce petit livre m'a interpelé.

A se demander pourquoi on voyage. Si c'est pour avoir faim, pour être malade, attraper des cloques et des boutons... Pour connaître le monde? Pour mieux se connaître? Pourquoi se lancer ces défis? pourquoi faire le tour de Shikoku? pourquoi vouloir conquérir l'Everest? Le mari d'une amie a fait tout le tour de la Suisse à pied, pourquoi? je n'ai pas trouvé la réponse.
C'est un peu l'Antivoyage (Muriel Cerf).

On retrouve les pas de Nicolas Bouvier... mais tout change, n'est-ce-pas? On ne peut pas partir en arrière. Pourtant je retournerais volontiers à Sri Lanka, l'île en forme de larme - mais je n'irais pas chercher la chambre du Poisson-Scorpion.

Des toupies comme ça, j'en ai chez moi!

La facture de ce livre (est-ce le bon mot, je veux dire la façon dont il est fait) me plaît beaucoup, le papier, l'impression, le format. Et je vois que dans la même collection il y a le livre du mari d'une de mes amies, Francis Amoos. Faudrait que j'ouvre l'oeil...

pour la réunion

J'aime bien les livres de chez d'autre part.
Pris à la rencontre mensuelle de Lausanne, Alpha Palmiers �� tandis que les États-Unis finissent de choisir qui les présidera. Kamala Harris ou Donald Trump ?

La maison éditions-d'autre-part a e.a. publié Jean-Pierre Rochat l'écrivain "paysan".

Après Nigel Barley, Guillaume Gagnière arrive à Malacca (Malaisie) dans le détroit homonyme. P. 88 "... sur la rive droite le fort (portugais) le square (hollandais) et l'église Saint-François-Xavier (anglaise) ainsi qu'un cimetière: idéogrammes chinois, croix chrétiennes, croissants musulmans."

GG a visité l'île de Ceylan sur les traces de Nicolas Bouvier. C'est dans Indigo Street que se trouva l'écrivain genevois du Poisson-scorpion et GG voit qu'Indigo Street n'existe plus... Un trait commun à + d'1 pèlerinage littéraire, le lieu a changé ou disparu entre-temps.

Bien aimé aussi la ténacité mise par GG à accomplir une espèce de pèlerinage bouddhiste au Japon sans du tout être bouddhiste, le comparant par moments à Saint-Jacques de Compostelle. Le tout sans pour autant être prétentieux, cela reste simple. Surf, touffeur, marche à l'endurance, et GG ne cache pas que par moments il a un peu mal. Drôles de moments aux Philippines aussi (j'essaie d'imaginer les PI, Philippines: pays chrétien à 90% et asiatique).

Neuf mois vers 1955 sur l'île de Ceylan (qui ne s'appelait pas encore Sri Lanka) ont été pour Nicolas Bouvier une étape, un passage difficile marqué par la maladie (paludisme et amibiase). Pour GG la situation aura été un peu meilleure même si notre chroniqueur des Toupies... a subi des allergies et maux divers peut-être liés à des intoxications. Ou à des parasites.
Le Poisson-scorpion n'est paru qu'en 1982 puisque Nicolas Bouvier a mis toutes ces années à se résoudre à raconter cette mésaventure sur l'île en forme de larme.

...

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)