Les marins perdus
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Un matin pluvieux dans le port de Marseille. Les trois marins de l'Aldébaran se lèvent, "le moral poissé dans la grisaille". Voilà cinq mois que leur cargo est à quai : leur armateur, non content de sa faillite, a pris la fuite. Le navire et son trio sont condamnés à attendre que la justice s'intéresse à leur avenir. D'ici-là, il faut survivre, entre la mer et la terre, où ils fréquentent d'autres êtres à la dérive, en quête du sens de l'existence. Marseille, la belle, veille sur eux tel "un éblouissement.(...) Une femme qui s'offre à ceux qui arrivent par la mer" et rappelle à leur souvenir "le bonheur, simple, qui descend du ciel vers la mer".
Jean-Claude Izzo, chantre de Marseille, qu'il met en scène comme un personnage dans tous ses romans, notamment dans sa trilogie "noire" (
Jean-Claude Izzo, chantre de Marseille, qu'il met en scène comme un personnage dans tous ses romans, notamment dans sa trilogie "noire" (
En route pour buchsuch qui n'en sait rien déjà - cadeau de ma part - prévu que c'est toujours un des bouquins qu'il aimerait bien lire...
Belle est triste histoire. Mais je déconseille aux dépressifs de lire ce livre. Il parle de marins perdus, échoués dans le port de Marseille, leur bâteau n'ayant plus le droit de le quitter tant que son armateur ne paye pas certaines dettes, ce qui est fort improbable. A force de ne rien faire, les marins se racontent leur vie, et chacun se rends compte que c'est dans leur vie qu'il se sont perdus. A la fin, un des marins retrouve un bonheur tout à fait inattendu, alors que les autres ont beaucoup moins de chance.