Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps. Un auteur contemporain dont le livre s'inscrit dans la lignée de Dersou Ouzala. Galsan Tschinag nous dit le destin d'un peuple pris entre ciel et terre, entre nature et dieux : deux univers mystérieux, muets, injustes, puissants. Ciel bleu est comme un chant d'amour, un guide spirituel, un secret à partager avec ceux qu'émerveille l'aube des peuples.

Élagué de la bibliothèque du collège Sainte-Anne, je l'ai trouvé dans la boite à livres sur la rue Notre-Dame à Lachine. Il pourra repartir à la recherche d'un autre lecteur.

Réservé pour la BBV EDM (Mongolie).

A été choisi dans la BBV EDM. Livre payant pour 9 point dans le défi EDM. Je suis surprise qu'il n'ait pas été choisi avant. ;-) Parti par la poste aujourd'hui.

Merci Blue-Fairy pour l'invitation à la BBV des écrivains du monde (et merci pour les extra)! J'ai choisi stratégiquement les points mais quand même parmi les livres qui m'intéressaient!

Livre court de 154 pages. Il est parfois facile à lire, parfois ardu... les mots étrangers du récit sont traduit en bas de page la première fois et se retrouvent aussi à la fin du livre dans le glossaire. Ces mots complexifient la lecture mais mettent dans l'ambiance du lieu. On côtoie un jeune mongol de 5-6 ans et ses proches dans la nature impitoyable des steppes. Le dernier 1/3 du livre est le plus intéressant.