L'abbé C.
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Le bookcrossing fait voyager des livres.
Curieux roman. Bon il y a deux narrateurs*, Charles et son frère jumeau Robert C. Ce dernier est curé en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Le prêtre est amoureux. Au coeur de la question de la séduction se situe Eponine. Mais il n'y a pas qu'elle.
*voire davantage
L’atmosphère prend par moments un tour sinistre. L’éditeur (l’instance narrative signalée par l’italique) connaît Charles et Robert, les frères jumeaux. A cet éditeur, narrateur extérieur, est confié un texte qui constitue l’intrigue que nous lisons dans L’Abbé C. Parmi les personnages, Madame Hanusse, mère d’Eponine, qui est au courant des frasques amoureuses de sa fille et encaisse l’argent (Eponine, on la devine vite prostituée). Henri le géant, boucher de la petite ville de R. Rosie. Une femme surnommée Chianine ( ?) est-ce Jeannine peut-être ? Tout n’est pas clair. Le drame couve et éclate. 1ère parution 1950 Editions de Minuit. On peut aimer l’intensité dramatique. On peut moins aimer la langue un peu fouillée, les effets de style comme un fait divers intellectualisé. Où situer R. ? Dans la moitié nord de la France peut-être. Ou près de la Savoie. Un personnage se rend à la montagne mais on ignore si c’est très loin de R. ou non.
En 1950 lors de la parution du livre, Georges Bataille a été visé par des polémiques et critiqué parfois avec véhémence pour cet ouvrage.
Le prêtre est amoureux. Au coeur de la question de la séduction se situe Eponine. Mais il n'y a pas qu'elle.
*voire davantage
L’atmosphère prend par moments un tour sinistre. L’éditeur (l’instance narrative signalée par l’italique) connaît Charles et Robert, les frères jumeaux. A cet éditeur, narrateur extérieur, est confié un texte qui constitue l’intrigue que nous lisons dans L’Abbé C. Parmi les personnages, Madame Hanusse, mère d’Eponine, qui est au courant des frasques amoureuses de sa fille et encaisse l’argent (Eponine, on la devine vite prostituée). Henri le géant, boucher de la petite ville de R. Rosie. Une femme surnommée Chianine ( ?) est-ce Jeannine peut-être ? Tout n’est pas clair. Le drame couve et éclate. 1ère parution 1950 Editions de Minuit. On peut aimer l’intensité dramatique. On peut moins aimer la langue un peu fouillée, les effets de style comme un fait divers intellectualisé. Où situer R. ? Dans la moitié nord de la France peut-être. Ou près de la Savoie. Un personnage se rend à la montagne mais on ignore si c’est très loin de R. ou non.
En 1950 lors de la parution du livre, Georges Bataille a été visé par des polémiques et critiqué parfois avec véhémence pour cet ouvrage.
Journal Entry 5 by souram at Avenue de Vaudagne in Meyrin, Genève Switzerland on Saturday, August 13, 2022
Released 1 yr ago (8/13/2022 UTC) at Avenue de Vaudagne in Meyrin, Genève Switzerland
WILD RELEASE NOTES:
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Ex cabine téléphonique étagère du haut.
Premiers lâchers de livres dans l’ex-cabine téléphonique avenue de Vaudagne le 14 mars 2020 juste avant les mesures sanitaires radicales en Suisse.
Jacques Prévert aima-t-il ce roman ? Je songe à Prévert dont les positions envers l’institution ecclésiale sont bien connues. Mystère. On peut comprendre par exemple que l’irruption des bombes A (en août 1945) ait chamboulé la perspective et épouvanté Prévert. Dans son recueil Fatras, plus éclectique que Paroles, ne mentionne-t-il pas l’arme atomique ? Théodore Monod quoique croyant, protestant, lecteur de La Croix, écrivit que l’ère atomique avait succédé en août 1945 à l’ère chrétienne. Antoine de Saint-Ex craignait la mise en route d’une société-termitière. L’invention de l’arme de destruction massive place en mains humaines la capacité d’anéantir l’humanité. On espère que ça n’arrivera pas.
Ex cabine téléphonique étagère du haut.
Premiers lâchers de livres dans l’ex-cabine téléphonique avenue de Vaudagne le 14 mars 2020 juste avant les mesures sanitaires radicales en Suisse.
Jacques Prévert aima-t-il ce roman ? Je songe à Prévert dont les positions envers l’institution ecclésiale sont bien connues. Mystère. On peut comprendre par exemple que l’irruption des bombes A (en août 1945) ait chamboulé la perspective et épouvanté Prévert. Dans son recueil Fatras, plus éclectique que Paroles, ne mentionne-t-il pas l’arme atomique ? Théodore Monod quoique croyant, protestant, lecteur de La Croix, écrivit que l’ère atomique avait succédé en août 1945 à l’ère chrétienne. Antoine de Saint-Ex craignait la mise en route d’une société-termitière. L’invention de l’arme de destruction massive place en mains humaines la capacité d’anéantir l’humanité. On espère que ça n’arrivera pas.