Le bookcrossing fait voyager des livres.

Oxymore. Là il y en a un, d’oxymoron. Une fête en larmes, figure rhétorique oxymore. Moi je ne révèle pas le contenu, d’ailleurs je ne l’ai pas lu. Mais vous trouverez le temps, qui sait ? de le lire. Ambiance ensoleillée, après une série de fêtes des écoles dans le canton maintenant les cahiers au feu, et Vendredi ou les limbes du Pacifique déboule à plusieurs dans des boîtes à troc, j’imagine. Taïaut. Ces dernières années en tout cas le Vendredi de Tournier et Le Grand cahier peuplaient les boxes à troc en fin d’année scolaire. Moins cette année dirait-on… Ma dernière participation au cortège des Promos eut lieu samedi 1er juillet 1978 : rues 31-décembre, Vollandes, Eaux-Vives, fin du défilé en entrant portail lac du parc des Eaux-Vives, Monsieur Waldstaetten partit rejoindre des collègues à la buvette et nous élèves nous égaillâmes (égayâmes également, pas le même verbe) parmi les manèges électriques, le jeu de massacre, etc. Je lançai des projectiles sur les cibles du jeu de massacre avec une conviction accrue, pan, prends ça, paf. Ivanhoé, Pourquoi-Parce-Que, Mille-Bornes, Le Grand Meaulnes, Tapis-Volant, Chien-Chien-Rex, Diane-Chasseresse (f), La Tarzane (f), Aspiration (f), Kangourou (f), Fritzzz furent de la partie. Mais pas de fête en larmes ce 1.7.1978. Badaboum scellez vacances !

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)