La mer Blanche est d'un noir effrayant. Un noir qui se mélange à celui du ciel, au vent glacial qui s'introduit dans les fissures des bateaux, dans les maisons et dans le coeur des hommes. C'est une mer en colère, une mer hostile. Au milieu de cette masse sombre, les îles Solovki, ancien goulag soviétique, sont plongées dans la brume.
Ils étaient trois amis florentins, partis pour cet archipel au nord de la Russie afin de restaurer un monastère pour le compte de l'Unesco. Ils ne sont jamais revenus.
Les polices russe et italienne semblent privilégier la piste de l'accident : les trois jeunes se seraient aventurés dangereusement sur le sentier au nord de l'île, près du mur de roches où se brisent les vagues. Alors que l'enquête piétine et semble sur le point d'être classée, Alessandro Capace, journaliste free-lance (ou plutôt écrivain raté), se voit confier la mission délicate de trouver de quoi alimenter l'attention des lecteurs. Le directeur du journal Fatti lui réclame « du mystère et du sang ».
Mais plus ses recherches avancent, plus les îles Solovki, insondables et dangereuses, lui semblent porter en elles un mal atavique. Pour percer le mystère de cette disparition, Capace va devoir comprendre qui étaient véritablement ces trois amis trentenaires, en apparence si proches de lui, et affronter les plus noirs secrets du passé.
(Babelio)

Pris par une visiteuse.

Intrigant.

Inutile de le nier, ce polar m'a happée du début jusqu'à la fin. Une enquête pas tout à fait comme les autres, menée par un journaliste plutôt désabusé, narrateur un peu triste. Une petite pensée, vite dissipée, pour Nestor Burma, peut-être le côté looser. L'intrigue est originale, les lieux inhabituels, et le dénouement inattendu : j'ai bien aimé. Un écrivain à suivre.
Réservé pour la BBV des écrivains du monde.

Un polar rafraîchissant, rien de mieux pour une lecture estivale. Excellent choix dans la BBV, bien sûr.

Intriguée par le commentaire d'Indy, je l'ai choisi et il est arrivé juste au bon moment.
Je tremble déjà...

Intéressant, intéressant. Je ne risque pas d'oublier "Solovski", car j'ai mis 15 jours à le lire, la durée de mes vacances, et à l'exclusion de tout autre livre. On peut dire que je me suis immergée dans cette lecture, par force. Parfois il me tombait des mains, et pourtant, j'avais envie de poursuivre, de connaître la suite. Et la fin vaut vraiment le détour. Notre (anti)-héros est touchant. Malgré son côté looser, il ne renonce jamais et finit même par être capable de prendre le bonheur où il se trouve.

Il aurait pu faire partie de la tombola atypique, car on peut dire que les îles Solovki sortent de l'ordinaire (et heureusement...)
Vous avez trouvé un livre voyageur, lisez-le ou non et re-déposez-le où vous le souhaitez ensuite. Amusez-vous !
Find me! Make a journal entry to follow my travels!

BBV EDM

Timbré le 28 en France est déjà arrivé le 30 à Lausanne. Difficile de faire plus rapide !

Merci pour la carte humoristique du BVB Trophy. Je me demande où tu as déniché cette carte de Plonk et Replonk !

Oups , je n'ai pas fait de JE après lecture.
Tout comme Indy et Jemlire j'ai été positivement surprise par cet auteur et son enquête sortant de l'ordinaire.

Glissé dans la BBV Polars 2023

Ce livre a fait une étape chez moi. Il s'en retourne à Strasbourg !

Bonne lecture Signette !

...Livre bien reçu dans une enveloppe avec chouettes timbres en extérieur et belle image d'un paysage hivernal suisse ( les vaches sont dehors, brrrr....c'est normal?), et joli marque-page aimanté en intérieur! Merci merci Ydam!

Trois amis florentins partis restaurer dans le cadre d’un projet de l’UNESCO un monastère, sur les îles Solovki, ancien goulag soviétique, disparaissent bizarrement. Alessandro Capace, journaliste, florentin comme eux, écrivain un peu raté, est envoyé par son employeur sur place voir ce qui a bien pu s’y passer, les polices italiennes et russes soutenant l’explication accidentelle. Mais Alessandro a envie de savoir ce qui s’est vraiment passé, pas convaincu de la thèse des autorités. Il va essayer de comprendre qui étaient ces 3 disparus, va enquêter auprès de leurs proches, essayer de connaître tout ce qui s’est passé sur place pendant la restauration du monastère, quels étaient les liens entre eux, et avec les autres personnes qu’ils ont côtoyées sur les îles. Le rythme n’est pas franchement trépidant…..Alessandro prend son temps, interroge, ressent ce que ces îles ont de fort, d’inquiétant…., les secrets qu’elle cache…dévoile aussi ses failles, ses angoisses, son rapport lointain avec son fils, et devient finalement attachant.
A force de creuser dans les vielles histoires, les croyances, ….il va découvrir peu à peu ce qui a pu se passer, et finalement dans cette quête, se trouver un peu lui-même.

Emporté ce soir au Marché bar, pour la rencontre mensuelle des BCeur(se)s de Strasbourg

Attrapé au Marché Bar lors de notre rencontre mensuelle