éditeur Philippe Rey

4ème de couverture :
Un jeune Mexicain, Vian Maurer, débarque à Salzbourg pour participer à une production de Don Giovanni comme simple figurant. Triste perspective pour celui dont le rêve de devenir artiste lyrique fut très tôt contrarié par un père despotique et des professeurs incapables.

Alors, durant ses heures d’oisiveté, Vian parcourt la ville à vélo aux côtés de la fantasque et secrète Julia, et de son inquiétant colocataire Jacques. Il découvre une ville encore hantée par le souvenir de Mozart, croise la route d’anonymes qui le bouleversent : un SDF jardinier, Herr Wolfgang, et un vieux libraire, baptisé Perec, qui l’initie à la littérature.

Tandis que la date de la représentation approche et que des psychodrames secouent la troupe, Vian apprend l’arrivée à Salzbourg de son père, bien décidé à le ramener au Mexique pour le mettre enfin au travail. Vian pourra-t-il se résigner à l’avenir morne et raisonnable auquel son père le destine ?

Ce roman foisonnant mené tambour battant raconte avec autant d’humour que d’émotion le parcours d’un jeune homme poétique et idéaliste. Amadeus à bicyclette, par son hommage à la spontanéité créatrice et à la droiture de Mozart, est surtout un appel à poursuivre ses rêves.

Argh... J'aurais bien aimé pourtant. J'aurais bien aimé l'aimer, ce fichu bouquin, à la couverture si belle.
L'attente était trop forte. je l'ai abandonné plusieurs mois avant de le terminer, comme un devoir, ce n'est jamais bon.
Il y avait de l'idée, mais l'auteur n'est pas un écrivain, d'ailleurs ça tombe bien, il est aussi ténor dans la vraie vie. Un éditeur un peu scrupuleux et honnête envers son auteur lui aurait donné quelques conseils : élaguer, élaguer encore (le bavardage, il vaut mieux laisser ça aux génies, le bouquin supporterait aisément un bon tiers de coupes). Charpenter son histoire, même filandreuse. Mieux creuser les personnages.
Bref, déception. C'est hyper dommage parce que le sujet était bon, et prometteur et que certains moments sont très attachants. Mais globalement, et de plus en plus, on s'ennuie beaucoup, je me suis souvent endormie sur ma lecture, ce qui ne m'arrive jamais. Quatre cent vingt-six pages.
Une part de cette histoire est peut-être autobiographique, Villazon (avec un accent sur le o) est un ténor mexicain qui vit en France.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/03/05/rolando-villazon-le-tenor-encense-aujourd-hui-discute_1163678_3246.html
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Libéré pas loin de la librairie où il a été acheté (photo).