7 Parnassiens

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Je continue ma cueillette ... merci beaucoup d'avoir participé à égayer ma journée grâce à cette chasse. Celui-ci aussi va rejoindre l'expédition vers le sud.

C'est une lettre envoyée par un écrivain aux éditions Gallimard.

En effet, Gérard Joyau a écrit le livre de sa vie, il le manie et le remanie sans cesse, l'envoie aux éditions Gallimard, qui le refuse. Incessamment, il le réécrit, le renvoie et le manuscrit est toujours refusé.

Il se décide enfin à écrire une lettre à Monsieur Sollers pour exprimer son mécontentement.

Cette lettre est un petit bijou (un joyau ?). C'est ironique, c'est méchant mais ça nous explique comment un auteur (Gérard Joyau dans ce cas là) peut vivre une lettre de refus. C'est en même temps plein d'admiration et de déception contenue.
Il tente d'expliquer son roman, mais on a l'impression qu'il s'enfonce toujours un peu plus. A chaque nouvelle version, l'histoire s'amplifie et devient de plus en plus rocambolesque.

Au début, on est prudent, on reste sur nos gardes. C'est quoi cette lettre ? Et on finit par trouver ça totalement renversant et on sourit.

Les éditions Nil ont donc lancé une collection “Les Affranchis” et ont demandé à des auteurs de rédiger la lettre qu'ils n'ont jamais écrite.
Annie Ernaux écrira à sa soeur, Yves Simon à son père … Ce “Tyrannicide” donne envie de découvrir toutes ces autres lettres.

Pour la rencontre à Montpellier à l'occasion de la Comédie du Livre.

Bonne lecture

Merci de bien vouloir indiquer, même de façon anonyme, si ce livre vous a plu et s'il a une chance de poursuivre son voyage …

De retour à la maison après une cyclo-vadrouille légèrement écourtée à Narbonne hier après-midi (fatigue accumulée, chaleur et manque d'ombre), je donne enfin des nouvelles des deux livres attrapés à l'occasion de la rencontre trimestrielle des corsaires de Montpellier et alentours, rencontre qui connait désormais un vrai succès national grâce à ses super organisatrices ! ;o)
Me remémorant avec Renée l'excitation des chasses parisiennes de mes débuts et apprenant qu'elle avait amené quelques-uns de ses trophées parisiens, je n'ai pu m'empêcher de piocher un livre tout léger à glisser dans mes sacoches.
Merci pour le résumé, Renée-Juillet, ravie d'avoir fait ta connaissance par cette belle après-midi !

Pas de pattes de mouches sur cette belle étiquette typiquement eljienne, qu'est-ce qui a pris à elj d'écrire à la main sur certaines plus récentes ?!! :oD
Mais quand diable l'animal viendra-t-il semer des livres dans le grand sud ?! (ouest de préférence). Les parisiens ne chassent plus, faut arrêter de gaspiller la marchandise... ;o)