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On y verra – « Vous y verrez la chaste Diane, le *** dans l’eau comme une vieille cane » - ce qu’on voudra mais cette image de couverture me fait penser à la peinture de René Magritte.

Magritte, le peintre surréaliste (ok, on le qualifie ainsi, pour faciliter l’approche) est le plus populaire de sa branche avec Dali. La couverture de L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau s’orne d’une peinture de Magritte (mort en 1967). Un Magritte avec des enfants devant une cheminée, la porte de la maison béante donnant accès à un paquebot, décorait un hall de l’Institut Jaques-Dalcroze de Genève où j’ai joué dans un show quand j’étais enfant (années 1970). En été 1987, j’ai vu avec Aya, David, Fifi Brindacier et Mom une expo Magritte à l’Hermitage à Lausanne, route du Bugnon. A la suite d’une erreur de manipulation, un appareil photo à pellicule (1987) a été chargé deux fois avec le même film. En tout cas la pellicule a été impressionnée deux fois. Aussi voyait-on des clichés artistiques par accident – exemple de perfo d’art en liberté – avec en arrière-plan le glacier d’Aletsch et par-dessus, en surimpression plutôt, une photo de groupe au bord du Léman, en plaine. Par exemple Ouchy et Aletsch combinés. Des bateaux, dont un de la CGN, voguant sur la langue de glace alpine. (Fifi est un pseudo gardien de la sphère privée d’icelle, claro) Tels des Krassine, des brise-glace touristiques comparables au transat qui menace d’entrer dans le salon de la maison à cheminée du tableau de Magritte. Tante Mathilde n’était pas présente lors de notre expo Magritte par contre. D’où l’inoubliable Magritte de Lausanne.

L’année 1987 avait été surréaliste en Suisse. J’ignore si les 20 ans après le décès de Magritte y avaient été pour quelque chose. En automne, en novembre j’ai vu au Musée Rath – quelques mois après l’exposition Magritte de Lausanne – une expo sur la revue d’art Le Minotaure. Le peintre André Masson mourut en 1987 (né en 1896). Il aura été l’un des derniers surréalistes historiques avec Pierre Naville et Paul Delvaux, pour autant qu’on qualifiât Delvaux de surréaliste (1897-1994).

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

La chaste Diane est présente dans la chanson satirique Le Musée d’Athènes. Grivoise, elle reprend la mélodie d’Il était un petit navire. La mélodie sert dans le film de 1937 La Grande illusion lorsque les captifs français décident de provoquer leurs geôliers de l’Allemagne du Kaiser. Et elle ressert dans Astérix en Amérique, La Grande traversée sous la forme il était une petite galère.