Maiser

ATTENTION SUPER-LIVRE !
by Fabiano Alborghetti | Literature & Fiction | This book has not been rated.
ISBN: Global Overview for this book
Registered by wingsouramwing of Genève, Genève Switzerland on 1/14/2022
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Journal Entry 1 by wingsouramwing from Genève, Genève Switzerland on Friday, January 14, 2022
Le bookcrossing fait (re)découvrir le monde.
Rejoignez-nous ! Votre vie ne sera plus tout à fait la même, après.

Aucun rapport avec le livre mais le maïs me fait penser aux Amériques. Il en provient. Des Mayas. Des Uto-Aztèques. Il subsiste une légende de héros apportant le maïs aux humains, Kokopelli je crois. - Que lui apportes-tu ? demanda Ix Yo K’in. – Un épi de maïs… répondit le… (Là la moisissure et l’érosion ont mangé une partie des glyphes.) Ix Yo K’in, en maya préclassique, Dame Cœur de Soleil, régna sur Tikal au 5e siècle. - Ix Yo K’in parlait donc d’elle comme d’une autre ? demanda K. à son cousin. – Oui, elle parlait d’elle à la 3e personne comme pour dire : ce n’est pas convenable de tout le temps parler de soi-même, alors j’atténue l’agressivité en m’éloignant de ma personne par moments. – D’autres ont-ils fait pareil ? – Pas que je sache. Mais… (Après l’abandon du site, les derniers morts ayant été mangés, les survivantes et rescapés partirent défricher ailleurs, laissant l’inscription inachevée. Le fait même d’avoir gravé une histoire pareille, si peu officielle, montre l’extrême décadence de la civilisation.) Des centaines d’années plus tard, une vieille tisserande peut-être anasazi, ou hohokame, élucubra d’étranges prédictions : des envahisseurs pâles arriveront de très loin… Je le tiens de Tikal, avoua-t-elle. Lointaine descendante des cousins sans doute. Tout ça bien avant que Philip Glass composât la musique de Koyannisqatsi, film d’art et d’essai. La koyannisqatsi c’est le dérèglement du monde en tant que multiplication des points de non-retour. - Oublie la vieille, glissa-t-il (qui ? un jeune homme éperdument amoureux) à sa jeune amie, goûtons un peu à ces fruits. – Ils ramassèrent des espèces d’airelles du Sud. Du jus goutta sur ses kokopellis à elle. Laisse-moi l’ôter, susurra-t-il. Un papillon yotl se posa dans ses cheveux pré-malintchéniens. Un soleil hopi brillait, se reflétait dans leurs yeux d’amoureux. Elle avait comme lui - tout comme nous, elle aime à rire chantait la chanson d’avant l’El Dorado – teint ses joues d’un suc orangé dont la coloration réapparaîtrait après 1945 dans les peintures de Remedios Varo, l’exilée d’Espagne installée au Mexique. - C’était qui Remedios Milagros ? – Varo, pas Milagros. – Varo… - Elle a épousé un surréaliste, a rompu, elle a habité Cuernavaca au Mexique (cité sub-volcanique) et peint des toiles, des affiches, des fresques de station-service et des publicités, il fallut bien (sur)vivre.

Journal Entry 2 by wingsouramwing at Boîte à livres - La Croix-de-Rozon in Bardonnex, Genève Switzerland on Friday, January 14, 2022

Released 2 yrs ago (1/15/2022 UTC) at Boîte à livres - La Croix-de-Rozon in Bardonnex, Genève Switzerland

WILD RELEASE NOTES:

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Drôle d’endroit - but not funny, ha ha aurait dit notre prof d’anglais, funny dans le sens zarbi – pour faire griller son maïs et se bouffer les épis épicés d’épices à emporter la bouche… Mais nous mangeâmes (autant s’associer au récit, ça changera des 3es personnes) du corn, du maïs, du granoturco à côté d’une chullpa. Une chullpa est une tour funéraire incasique. Il y en a une série à Sillustani. Au Pérou. Effet du pisco, des épices (bio, mais qui a bien lu l’étiquetage en aymara et en espagnol ?) je ne sais point mais *** (je ne divulguerai pas son nom, l’âge de sa retraite est encore distant) crut halluciner et voir s’imprimer toutes seules des empreintes de pas dans le sol poussiéreux. C’était la saison sèche, El Niño ne pissait pas dans ses langes. Des traces de pas magiques alors ? J’eus préféré des dollars magiques comme ceux de la bouche d’aération du Maître et Marguerite, moi. L’étiquette était en quechua et espagnol, me souffle Josefa dans l’oreillette. – Je les ai vues s’ajouter sur le sol, promit-jura notre comparse de voyage. Toujours la conviction ferrée dans ces cas-là. La femme qui ressemblait à Maria Reiche acquiesça. (Ce n’était pas Maria Reiche. Inutile de me courir après micro en main à ce sujet.) La chicha, moins alcoolo que le pisco, passa somme toute fort bien, grâce à l’édicule payant mais une dîme à la dame pipi aidait à l’entretien du lieu. Les traces de pas, bon, en cherchant comme des taches sur un test de Rohrschach à Romanshorn, nous finîmes par déclarer qu’elles étaient plausibles. Avec des airs de guitare dans les écouteurs, du pisco, de la chicha marque « Chee Moo » tout devient crédible. La nuit, à cause de la pleine lune, je ne dormis pas exempt de rêves. Je rêvai de ma lettre à Imperatriz. Je fourrais des pierres dans des bocaux. Je reconnus le roman de Gilles Voirin. « La Pierre et le Bocal ». Je rêvai également de… - Josefa me souffle dans l’oreillette d’un autre, par ricochet c’est pour moi, que la connexion ne peut pas s’éterniser avec l’Amy-sphère sud, Amy était du voyage. Elle nous paie plein de trucs.







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