Reçu de la part de N. pour lecture et liberation.
Enregistré à Paris, France.

Quatrième de couverture :

Dans ce roman court, violent et superbe, on trouve déjà l’ébauche de tous les grands thèmes de l’œuvre de Jorge Amado : le défrichement des terres vierges, l’épopée de leur conquête par le fer et le feu, la prospérité des grands capitalistes, la misère extrême des paysans, la saga d’un monde fécondé par la sueur et le sang des hommes.
Ici, il nous raconte, avec comme il le dit lui-même un “un minimum de littérature et un maximum d’honnêteté” la vie de Sergipano, jeune paysan exploité, berné, trompé, qui refusera finalement un faux bonheur et une relative aisance matérielle parce qu’il ne veut pas trahir sa classe et préfère partir pour la lutte “le cœur propre et heureux”.

Né en 1912 à Ilheus, Jorge Amado n’avait que dix-neuf ans quand il écrivit Cacao. Il a signé depuis plus d’une trentaine de romans traduits dans le monde entier et qui ont fait de lui le maître incontesté des lettres brésiliennes.

Je veux bien que l’auteur met “un minimum de littérature et un maximum d’honnêteté”, mais pour moi ce roman était un peu décousu et peu plaisant à lire. Alors qu’il démontre une réalité terrible, qu’il enseigne des choses sur la vie de ses ouvriers-paysans sur les champs de Cacao, son style d’écriture et de présentation ne me permet pas de le recommander. Alors qu’il démontre si bien le clivage entre deux classes (et en partie des raisons), il ne permet pas que toute l’envergure de l’impact possible se développe, à mon sens. (J’ai un peu du mal à mettre mon ressenti en mots, veuillez m’en excuser.)
Lu dans le cadre du défi de lecture Bingo 2020 (cf. https://www.bookcrossing.com/forum/17/565156). (Auteur lusophone, moins de 20 ans, démuni)

Sur un arbre devant l'ancienne chocolaterie sur la place Émile Menier (proche porte 5).