Vacances, 9.

Attention, roman poilant.

Plus connu sous le nom de Fabcaro, l'auteur s'est révélé par la bande dessinée.
Son volume le plus connu : Zaï zaï zaï zaï (2015), 73 pages de développement absurde à partir d'un type (lui) qui n'a pas sa carte du magasin lors d'un achat, menace le vigile avec un poireau puis s'enfuit à toutes jambes, devenant le fugitif le plus recherché du pays.

Celui-ci est un roman, sans dessins.
Deux pages ont suffi pour me convaincre : c'est très bien écrit, simple et efficace, ça m'a parlé directement ; je l'ai pris les yeux fermés, puis dévoré le lendemain.
Plus inattendu : au rythme moyen d'un fou rire toutes les trois pages.

L'humour est une des choses les plus mal partagées au monde.
On a tous des amis qui s'esclaffent pour des plaisanteries accablantes, et réciproquement, ce qu'on tient pour hilarant peut très bien ne leur faire soulever qu'un seul sourcil.
Je dirai donc juste que, pour moi, ce livre est désopilant :
j'ai réellement ri aux éclats, au mois vingt fois, à m'en tenir les côtes, les larmes aux yeux et tout -parfait pour oublier que c'est déjà la fin des vacances.

Sygnes, Gallimard, 2020, 200 p.

Bien arrivé, dans le sud pluvieux. Merci!

Pour commencer : j'adore ses BD, son humour absurde me fait pleurer de rire.

Avec ce livre, que j'ai dû mal à appeler "roman", je reste un peu sur ma faim. Je trouve qu'il s'agit plus d'une succession d'anecdotes décousues que d'un roman...
J'ai ri, oui, j'ai l'impression que c'est surtout le côté générationnel, je me suis reconnue plein de fois! Je serais curieuse de savoir si un·e lecteur·rice plus jeune apprécierait.
Le héros : mélancolique, décalé, mais surtout vaguement gênant et pathétique...

Donc voilà, ça se laisse lire, ce n'est pas désagréable, c'est comme passer un moment avec un vieux pote de fac avec qui on n'a plus rien en commun, on se marre en se rappelant quelques soirées et hop on oublie on passe à autre chose, on se rappellera dans 15 ans (ou pas).

Envoyé par courrier à la maman d'une princesse Disney!