Sur la route du Danube
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un périple en vélo le long du Danube qui passe en revue non seulement les paysages, mais aussi l'histoire des Balkans, ses peuples , ses langues, ses traditions... A la fois instructif et divertissant.
Parti chez Bluemchenblatt
Un grand merci Tamsine pour ce livre qui, j’en ai aucun doute, me remémorera des agréables souvenirs - au moins sur la partie concernant la source du Danube et le cours du fleuve en Allemagne. J’ai hâte de le découvrir !
Quatrième de couverture :
Quatrième de couverture :
A l’été 2016, Emmanuel Ruben entreprend avec un ami une traversée de l’Europe à vélo. En quarante-huit jours, ils remonteront le cours du Danube sur 4000 km, depuis le delta jusqu’aux sources. En choisissant de suivre le fleuve dans le sens des migrations, c’est l’histoire complexe d’une Europe qui se referme que les deux amis sillonnent. Mais, dans les entrelacs des civilisations déchues et des peuples des confins, affleurent les portraits poignants des hommes et des femmes croisés en route, le tableau vivant d’une Europe contemporaine. Ce livre-fleuve est né de cette odyssée.
C’est un texte curieux.
J’ai été persuadée que j’allais aimer ce texte, par les sujets qu’ils traitent. Oui, globalement j’ai aimé, mais il faut nuancer.
Ce texte se donne l’air d’un récit de voyage, puis des airs d’une fiction. A un moment le récit est entrecoupé d’un souvenir (fictif ou réel) dans un hôpital, sans clairement le conclure.
Le récit est composé d’impression de la nature, des paysages, des hommes, mais aussi de l’architecture, de la littérature et de l’art, des commentaires sur l’histoire et l’actualité. On comprend rapidement que l’auteur rejette le fascisme, mais est-ce que ça en fait un humaniste ? Sa critique de certains me semble que trop facile. Par ailleurs, les descriptions des femmes m’ont parfois mis un peu mal à l’aise, comme aussi le rejet affiché de tout ce qui était lié aux empires et mettant l’ensemble des Allemands dans ce sac du fascisme (mais sans doute je ne suis pas objective). S’ajoute à cela les beuveries récurrentes dont je ne comprends l’intérêt ni dans la vie ni dans ce récit.
Prenons l’ensemble, et je ne suis pas certaine à quel point faire confiance à l’auteur sur les éléments historiques. Mon impression était qu’il savait nuancer où cela lui convenait, mais qu’il portait son lot de préjugés, comme chacun d’entre nous. J’aurais préféré ne pas en être témoin. Pourtant, cela reste un livre d’un intérêt certain, bien qu’il aurait pu s’arrêter à Vienne, voire avant. Dommage d’ailleurs qu’il n’y a pas de bibliographie de tous les livres évoqués au cours de l’ouvrage à la fin.
J’ai été persuadée que j’allais aimer ce texte, par les sujets qu’ils traitent. Oui, globalement j’ai aimé, mais il faut nuancer.
Ce texte se donne l’air d’un récit de voyage, puis des airs d’une fiction. A un moment le récit est entrecoupé d’un souvenir (fictif ou réel) dans un hôpital, sans clairement le conclure.
Le récit est composé d’impression de la nature, des paysages, des hommes, mais aussi de l’architecture, de la littérature et de l’art, des commentaires sur l’histoire et l’actualité. On comprend rapidement que l’auteur rejette le fascisme, mais est-ce que ça en fait un humaniste ? Sa critique de certains me semble que trop facile. Par ailleurs, les descriptions des femmes m’ont parfois mis un peu mal à l’aise, comme aussi le rejet affiché de tout ce qui était lié aux empires et mettant l’ensemble des Allemands dans ce sac du fascisme (mais sans doute je ne suis pas objective). S’ajoute à cela les beuveries récurrentes dont je ne comprends l’intérêt ni dans la vie ni dans ce récit.
Prenons l’ensemble, et je ne suis pas certaine à quel point faire confiance à l’auteur sur les éléments historiques. Mon impression était qu’il savait nuancer où cela lui convenait, mais qu’il portait son lot de préjugés, comme chacun d’entre nous. J’aurais préféré ne pas en être témoin. Pourtant, cela reste un livre d’un intérêt certain, bien qu’il aurait pu s’arrêter à Vienne, voire avant. Dommage d’ailleurs qu’il n’y a pas de bibliographie de tous les livres évoqués au cours de l’ouvrage à la fin.
Journal Entry 5 by Bluemchenblatt at Quelque part dans le 19e arrondissement in -Paris 19e, Ile-de-France France on Sunday, December 18, 2022