Reçu de la part de R.
Enregistré à Paris, France.

Quatrième de couverture :

Ils furent des centaines de milliers que la révolution russe chassa vers l'ouest et principalement vers la France. Il y avait parmi eux des chanteurs, des musiciens, des danseurs magnifiques, des jeunes femmes d'une grande beauté
Des grandes dames vendirent des fleurs, des officiers de la garde et des Amiraux de la flotte impériale devinrent chauffeurs, cuisiniers ou portiers.
Chaque nuit ils se retrouvaient dans les cabarets ou des caves aux enseignes éclatantes, mais l'atmosphère qu'ils créaient, et qui n'était, pour la clientèle, que celle d'un divertissement pittoresqu, était chargée pour eux de tous les poisons de la nostalgie et de la déchéance.
Dans le Paris ivre de plaisir des années 20, ils jouaient le rôle amer et grisant de rois d'une fête à laquelle ils demeuraient étrangers.
Proche de ces émigrés russes par ses origines familiales, Joseph Kessel a ardemment partagé leurs misères et leurs rêves. Outre sa valeur littéraire, Nuits de Princes a la force d'un document vrai.

Peut-on être à ce point pris dans l'orgueil ? L'histoire pourrait effectivement sembler véritable, si le tout n'était pas parti que de cette caractéristique. Autant dire, aucun personnage n'a attiré ma sympathie. Mais ce roman se lit avec facilité tout de même.

Lu dans le cadre du défi de lecture Bingo 2020 (cf. https://www.bookcrossing.com/forum/17/565156).

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