La Guillotine sèche - Histoire du bagne de Cayenne
by Jean-Claude Michelot | Nonfiction | This book has not been rated.
ISBN: Global Overview for this book
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Un livre, une découverte. La lecture, la liberté.
Le bookcrossing vous fera (re)découvrir le monde…
Elément d'un stock libéré en début d'après-midi.
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Elément d'un stock libéré en début d'après-midi.
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.
La Guyane porte un nom amérindien. Ici, c'est l'actuel département fr. d'outre-mer, dans le nord du continent sud-américain. La voisine de l'ouest s'appelle Suriname ou Surinam (Etat). A l'est et au sud s'étend le Brésil.
A présent on connaît surtout Kourou, en Guyane, base de lancement des fusées Ariane.
Autrefois, en Guyane fr. se trouvaient des colonies pénitentiaires, le "bagne". Ledit bagne devait fermer à partir de 1938-1939, mais la guerre a interrompu le processus. Durant une partie de la Seconde Guerre Mondiale, le bagne, mal ravitaillé, a été le tombeau de beaucoup de prisonniers morts de privations, de disette et de maladies. En tout cas beaucoup plus durement que d'habitude.
Les détenus politiques (Dreyfus) ne devaient pas effectuer de travaux forcés. Les droit commun, oui. Ils devaient respecter la loi du doublage: autant d'années emprisonnés, autant d'années à rester en Guyane après leur sortie. Jusqu'à une limite supérieure, après, ils étaient "relégués" à vie sur le territoire. Henri Charrière, dit Papillon, a écrit "son" histoire de détenu, en partie en parlant de lui, en partie en s'inspirant d'autres prisonniers.
Après 1945, bon, la Guyane est devenue un département, et le démantèlement du bagne a commencé. Les derniers bagnards ont été emmenés en France métropolitaine par bateau en 1953 je crois.
Voyez que notre semi-confinement est moins pénible que les bagnes. Ce n'est pas Saint-Laurent-du-Maroni. Les derniers ex-bagnards sont tous morts à présent. Certains, libérés, ne sont jamais retournés dans l'Hexagone. Ils ont doucement vieilli sur place dans des patelins guyanais, oubliés, usés, comme des Vieux Blancs. Sur You Tube on peut voir un petit film sur les ex-bagnards restés finir leur vie en Guyane, si jamais.
La Guillotine sèche ? Parce que des détenus crevaient sans avoir été guillotinés. A cause des mauvaises conditions de vie. A part cela, il exista un autre bagne en Nouvelle-Calédonie.
Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.
La Guyane porte un nom amérindien. Ici, c'est l'actuel département fr. d'outre-mer, dans le nord du continent sud-américain. La voisine de l'ouest s'appelle Suriname ou Surinam (Etat). A l'est et au sud s'étend le Brésil.
A présent on connaît surtout Kourou, en Guyane, base de lancement des fusées Ariane.
Autrefois, en Guyane fr. se trouvaient des colonies pénitentiaires, le "bagne". Ledit bagne devait fermer à partir de 1938-1939, mais la guerre a interrompu le processus. Durant une partie de la Seconde Guerre Mondiale, le bagne, mal ravitaillé, a été le tombeau de beaucoup de prisonniers morts de privations, de disette et de maladies. En tout cas beaucoup plus durement que d'habitude.
Les détenus politiques (Dreyfus) ne devaient pas effectuer de travaux forcés. Les droit commun, oui. Ils devaient respecter la loi du doublage: autant d'années emprisonnés, autant d'années à rester en Guyane après leur sortie. Jusqu'à une limite supérieure, après, ils étaient "relégués" à vie sur le territoire. Henri Charrière, dit Papillon, a écrit "son" histoire de détenu, en partie en parlant de lui, en partie en s'inspirant d'autres prisonniers.
Après 1945, bon, la Guyane est devenue un département, et le démantèlement du bagne a commencé. Les derniers bagnards ont été emmenés en France métropolitaine par bateau en 1953 je crois.
Voyez que notre semi-confinement est moins pénible que les bagnes. Ce n'est pas Saint-Laurent-du-Maroni. Les derniers ex-bagnards sont tous morts à présent. Certains, libérés, ne sont jamais retournés dans l'Hexagone. Ils ont doucement vieilli sur place dans des patelins guyanais, oubliés, usés, comme des Vieux Blancs. Sur You Tube on peut voir un petit film sur les ex-bagnards restés finir leur vie en Guyane, si jamais.
La Guillotine sèche ? Parce que des détenus crevaient sans avoir été guillotinés. A cause des mauvaises conditions de vie. A part cela, il exista un autre bagne en Nouvelle-Calédonie.