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Roman historique. Epoque romaine impériale, entre ca. 193 et 217 A.D.

Images: ci-contre, Julia Domna. - Commentaire 2: Geta.

Quelques anacoluthes, côté forme.
Après, qu'avons-nous dans cet ouvrage ?

La narratrice s'appelle Julia. Plus exactement Julia Domna. Elle a réellement existé. Syrienne d'origine, de la ville appelée Emèse dans le roman (Homs de nos jours) cette "Donna Giulia" antique était la mère de Caracalla et Geta…

Mysticisme et érotisme ne s'excluent pas, dans ce contexte d'Emèse (vallée de l'Oronte, Syrie). Julia D. se raconte. Elle a été une prêtresse et danseuse sacrée dans un sanctuaire syrien de la ville où elle a grandi, le temple de la pierre noire d'Emèse. La vie de la narratrice est chamboulée lorsqu'un Romain la remarque et décide de l'épouser: il s'agit du Libyen Septime Sévère.
Suivent des guerres - conquête du pouvoir - des complots, des trahisons, des scènes d'une vie de luxe, des histoires de palais… La narration alterne, passe comme un balancier du passé (avant que Julia décide de témoigner) au moment de la narration (Julia malade se raconte). Pas un long ouvrage, il se peut donc lire rapidement. On voyage beaucoup: Angleterre, Italie, Syrie… Le témoignage en guise d'adieu à la vie mobilise les (dernières) forces d'une Julia D. partant pour le Levant, espérant rejoindre sa terre natale et livrant ses impressions, ses souvenirs tant qu'elle y parvient encore.

L'image de couverture, c'est celle-ci. La peinture s'intitule Geta mourant dans les bras de sa mère. Une œuvre de Jacques Augustin Pajou (27 août 1766, 28 novembre 1828) L'artiste est né à Paris et décéda à 62 ans dans la même ville au 20, rue Saint-Dominique, chez lui.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

En route pour Strasbourg.

Bien arrivé à Strasbourg, avec une belle carte de saison. Merci Souram !

Une lecture agréable sur un fond historique bien réel. Le présent où la mort approche alterne avec un passé qui nous plonge au cœur de la dynastie des Sévère, du point de vue de Julia, ce qui en fait toute l'originalité. Ainsi le lecteur découvre le luxe mythique et la volupté toute orientale, teintés de mysticisme, où la cruauté comme la démesure font partie de l'ordre des choses au même titre que la puissance du corps et la philosophie.
J'ai bien aimé.

Julia la voyageuse s'en va vers un pays ensoleillé, pour l'alibi ou la gagnante de la tombola de mars.
Bon voyage, bonne lecture !

Bien arrive finalement a Larissa avec un grand retard cause sans doute de COVID 19!!!!!Pour nous les Orthodoxes Paques arrive dans une semaine : comme vous comprenez je suis pleine de cadeaux pour ce s jours comme je suis la gagnante de la Tombola de mars. Merci Indy!!!!!