Sous-titré Vies et morts d'une vétérinaire, et le pluriel n'est pas fortuit.
L'auteure (photo) a quitté la carrière. Elle n'est plus vétérinaire et, refermant le livre, on comprend pourquoi : aussi noble qu'il puisse être, a fortiori en campagne, ce métier demande une abnégation et une tolérance à la souffrance, qui forcent le respect.

De ses quelques années d'exercice elle nous partage le constat amer : le métier est impossible voire vidé de son sens, les bêtes sont maltraitées, les labos [ceux des vaccins notamment] jouent un jeu trouble, les exploitants sont insensibles ou mettent fin à leurs propres jours, et le bonheur est rarissime.

De temps à autres, quelques fermes, quelques visites, redonnent le moral :

(p. 104) "Maurice ne s'est pas mis à l'ensilage de maïs, ni aux stalles en inox. Ses bêtes couchent dans une étable, pas dans un grand hangar glacial. Elles mangent de l'herbe l'été, du foin l'hiver, dans des râteliers en bois. Sa salle de traite n'est pas exactement aux normes et il peut parfois manquer une boucle à une oreille. Mais quand on le voit travailler, on a envie de boire son lait. On a même envie d'être une vache."

Éditions Le zèbre volant, 2017, 150 p.

Reçu gracieusement par la poste de la part de Victor-Schmara. Un énorme MERCI!

Il faut vraiment lire, et faire lire se livre. Je connaissait cette réalité mais elle est écrite avec humour, humeur et sensibilité. Et surtout, à faire lire à tout ceux qui pensent devenir vétérinaire.
Je vais le garder un certain temps car je pense le prêter à quelques personnes, mais si quelqu'un est intéressé faites-moi signe.

J'avais oublié de rédiger la note de libération... Oups! Voilà c'est fait!

Finalement, je ne l'avais pas libéré... Je le cherchais et je croyais avoir oublié de l'enregistrer, et voilà que je le trouve au moment où je ne le cherche plus!
Mais tout ça pour qu'une collègue de travail puisse le lire. Je lui donnerai donc demain!
Bonne lecture!