Suite et fin.

À la maison de retraite luxueuse du vieux peintre Tomohiko Amada (celui d'Odawara), le personnage du Commandeur (celui du tableau) propose de se sacrifier pour retrouver la fillette disparue.
Bientôt, comme dans le tableau, un autre petit personnage soulève une trappe dans un coin de la pièce...

Léger, poétique, onirique, surréaliste -mais on est saisi, et on se laisse emmener aux confins de l'histoire et de l'imagination, dans la magie et le raffinement des choses simples.

Un extrait (p. 379) :
"Malgré leur différence d'âge et leur degré de maturité, la jeune tante et la nièce étaient toutes deux jolies, chacune à sa manière. Je les observai depuis la fenêtre, par l'interstice des rideaux. À les voir l'une à côté de l'autre, j'eus l'impression que le monde avait légèrement gagné en luminosité. Comme Noël et le jour de l'an qui arrivent toujours dans la foulée, multipliant les festivités."

Belfond 2018, 470 p.