Dans le murmure des feuilles qui dansent

by Agnès Ledig | Literature & Fiction |
ISBN: 9782253100607 Global Overview for this book
Registered by rainetterieuse of Plancoët, Bretagne France on 1/2/2019
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Journal Entry 1 by rainetterieuse from Plancoët, Bretagne France on Friday, November 8, 2019
[Une étiquette pré-numérotée a été utilisée pour enregistrer ce livre. Pas d'autre information.]

Journal Entry 2 by améthyste from Rémelfing, Lorraine France on Friday, November 8, 2019
Gagné à la tombola de novembre, initié par Shdjld !
Youpi !!! Deuxième livre que je reçois !!!
Un grand merci Rainetterieuse pour ce livre qui se trouvait dans ma liste de souhaits ainsi que pour cette superbe photo que tu as prise !!! J'adore !!!

4ème de couverture :
Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. À la recherche 'informations pour son prochain roman, elle entame une correspondance avec Hervé, procureur à Strasbourg.
Thomas, menuisier, délaisse son atelier pour rejoindre l'hôpital où son petit frère Simon affronte une grave maladie. Ses histoires merveilleuse d'arbres et de forêt colorent le quotidien e l'enfant.
Si chacun se bat à sa manière contre la fatalité, le hasard pourrait bien décider de les réconforter.
Agnès Ledig noue dans ce roman une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d'elles-mêmes et nous rappellent, avec l'aide de la nature, que la vie est plus forte que tout.

Journal Entry 3 by améthyste at Rémelfing, Lorraine France on Sunday, November 24, 2019
Il y a toujours des leçons de vie dans les livres d'Agnès Ledig.
Touchant, émouvant, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une larme, même deux ou trois…
Agnès Ledig rend ici un vibrant hommage à son fils Nathanaël.
J'ai moins apprécié la partie épistolaire (échange de lettres entre Hervé et Anaëlle), un peu trop mièvre à mon sens.

p. 71
Il se pose quelque part, respire, attend. Il observe, se détend, oublie presque le sombre reste. Ou plutôt il classe ses pensées dans des tiroirs. Positives, négatives, encourageantes, effrayantes, douces, joyeuses, douloureuses. Il se représente chaque tiroir et décide de fermer les noirs et d'ouvrir grand les autres. On passe son temps à croiser du mauvais, mais aussi du bon, et c'est une question de survie de ruminer le bon, au sens bovin du terme : se poser au calme, fermer les yeux, et mâcher longuement des fleurs.

p.190
Parfois on vit, ou devrais-je dire in vivote, en se disant que tout va bien, qu'on a une vie normale, que les gens qui nous entourent sont sincères, et puis, quand vient l'orage, on se rend compte de leur vraie nature. La guerre en est un bon exemple, elle range les populations par catégories : les résistants, les lâches, les neutres.

p.264
Chacun son œuvre. La mienne est presque terminée et je profiterai de la période de mon déménagement pour la laisser mûrir un peu. Les œuvres sont comme les bonnes brioches, il faut laisser reposer la pâte après l'avoir pétrie, pour lui laisser le temps de lever.

p.277/278
Même les balades en forêt, le jeune homme les vit pour son petit frère. La maladie est là, partout, tout le temps, comme un insecte qui vous bourdonnerait à l'oreille depuis des semaines.

p.323
- La vie ne fait pas grand cas de ce genre de différence. Elle tranche dans le bonheur sans états d'âme. À chacun de panser ses plaies comme il peut et de se relever. Il faut bien avancer. La société n'autorise pas les parenthèses.

p.380/381
C'est peut-être la première fois que Thomas sent à ce point le poids de la solitude. Il se pelotonnerait volontiers dans des bras bienveillants. Mais il est seul, dans le noir, au milieu des arbres centenaires qui le regardent passer sans bouger. Il se met alors à hurler l'injustice, à leur cracher ses peurs, à leur renvoyer à la figure la paix qu'ils incarnent parce qu'à cet instant précis, elle est bien trop provoquante. C'est la guerre au fond de lui. Il se sent petit, insignifiant, inutile, un grain de poussière dans la marche du monde. Il s'est cru fort pourtant et solide, jusque-là, la puissance du chevalier, le courage du soldat. Mais dans cette bataille-là, il n'est rien.

p.415/416
- J'ai encore beaucoup de travail en retard, mais je vais marcher dans la forêt. Ca fait du bien. Les arbres ne vous jugent pas. Ils sont posés là, paisibles, et vous donnent de la fraîcheur, des odeurs, le bruit des feuilles. Tout fourmille dans la quiétude. C'est très bizarre comme sensation. J'en reviens calme et chargé d'énergie. Et puis, ils sont solidaires, ils s'entraident, ils protègent leurs petits, ils communiquent entre eux. Ils constituent une vraie communauté et personne ne s'en doute. C'est bon de côtoyer cette ambiance-là, parce que dans notre société humaine, on se sent parfois bien seul. Les quelques messages que les autres vous envoient, c'est du ressentiment, ou de la colère.

p.437
Certaines personnes très dures peuvent déteindre sur des familles entières. Comme une pomme gâtée qui pourrit tout le cageot si on ne la retire pas à temps.

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