Le beau hasard
This Book is Currently in the Wild!
1 journaler for this copy...
Vieux livre.
Le "beau" hasard ? Le "bel" hasard ? Le bel Antonio... Hasard voit son initiale H tenue pour une consonne. Comme "le beau Martin".
J'ai toujours estimé que le H était une lettre insidieuse du français. La lettre féline qu'on n'entend pas arriver. Relique d'un "esprit" grand-grec de Cumes ou Néapolis (Naples), le "h" traîne dans les coulisses de notre grammaire, à l'instar d'un spectateur fugitif qui errerait dans le théâtre après le baisser de rideau.
Cher H, ne te crois pas aussi malin que cela: ton homophonie parfaite avec la hache (qui contient deux de tes cousins bûcherons) ne fera guère illusion.
Tu es en grande partie caduc et "protégé" par défaut par le poids des traditions grammaticales. Ceux qui te ménagent sont en général les mêmes qui écrivent "dompter" avec un resquilleur, le "p", ici inutile, dompter venant de "domare", et du mot dominus, en latin, maîtriser, de "seigneur et maître", maître de maison.
Que perdrait le français à écrire "asard" ? Rien qu'une lettre inaudible.
Les affrontements en cours se figeant sur l'accord du participe passé, tu dois sourire sous cape, obstiné "h".
Le "beau" hasard ? Le "bel" hasard ? Le bel Antonio... Hasard voit son initiale H tenue pour une consonne. Comme "le beau Martin".
J'ai toujours estimé que le H était une lettre insidieuse du français. La lettre féline qu'on n'entend pas arriver. Relique d'un "esprit" grand-grec de Cumes ou Néapolis (Naples), le "h" traîne dans les coulisses de notre grammaire, à l'instar d'un spectateur fugitif qui errerait dans le théâtre après le baisser de rideau.
Cher H, ne te crois pas aussi malin que cela: ton homophonie parfaite avec la hache (qui contient deux de tes cousins bûcherons) ne fera guère illusion.
Tu es en grande partie caduc et "protégé" par défaut par le poids des traditions grammaticales. Ceux qui te ménagent sont en général les mêmes qui écrivent "dompter" avec un resquilleur, le "p", ici inutile, dompter venant de "domare", et du mot dominus, en latin, maîtriser, de "seigneur et maître", maître de maison.
Que perdrait le français à écrire "asard" ? Rien qu'une lettre inaudible.
Les affrontements en cours se figeant sur l'accord du participe passé, tu dois sourire sous cape, obstiné "h".
Journal Entry 2 by 
souram
at Tours de Carouge in Carouge, Genève Switzerland on Tuesday, September 25, 2018
souram at Tours de Carouge in Carouge, Genève Switzerland on Tuesday, September 25, 2018
Released 5 yrs ago (9/25/2018 UTC) at Tours de Carouge in Carouge, Genève Switzerland
WILD RELEASE NOTES:
Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)
Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.
Jean Denis, élève de philosophie dans un lycée parisien*, est ardemment épris, comme tous les camarades, garçons ou filles, qu'il s'est choisis, de la jeunesse heureuse et menacée que leur offre l'immédiat avant-guerre. Tout se passe d'abord en bals, compétitions sportives, caresses, amourettes, autour d'une petite revue qu'il dirige. La guerre survient, et tout semble continuer comme auparavant, à cela près qu'elle devient elle aussi un objet pour l'avidité de vivre de Jean Denis. Il s'engage. Le voici coup sur coup, assassin, voleur, déserteur.
Dans Le beau Hasard, Serge Dumartin a décrit «l'éducation sentimentale» d'un jeune d'aujourd'hui. C'est, en outre, montré d'une façon saisissante, le drame d'une génération qui a dû rendre les armes avant de les avoir portées.
*de nos jours, à quoi sert la philo au lycée ? à maquiller son CV. Philo dans un CV, eh bien, c'est un peu comme "langue et littérature géorgienne".
Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.
Jean Denis, élève de philosophie dans un lycée parisien*, est ardemment épris, comme tous les camarades, garçons ou filles, qu'il s'est choisis, de la jeunesse heureuse et menacée que leur offre l'immédiat avant-guerre. Tout se passe d'abord en bals, compétitions sportives, caresses, amourettes, autour d'une petite revue qu'il dirige. La guerre survient, et tout semble continuer comme auparavant, à cela près qu'elle devient elle aussi un objet pour l'avidité de vivre de Jean Denis. Il s'engage. Le voici coup sur coup, assassin, voleur, déserteur.
Dans Le beau Hasard, Serge Dumartin a décrit «l'éducation sentimentale» d'un jeune d'aujourd'hui. C'est, en outre, montré d'une façon saisissante, le drame d'une génération qui a dû rendre les armes avant de les avoir portées.
*de nos jours, à quoi sert la philo au lycée ? à maquiller son CV. Philo dans un CV, eh bien, c'est un peu comme "langue et littérature géorgienne".
