Bonjour cher lecteur,

Juste un petit mot pour vous dire que j'ai enregistré ce livre sur BookCrossing.com, et que je peux voir où il va, qui le lit et ce qu'ils en pensent. Pourriez-vous faire une visite rapide à www.bookcrossing.com/ et y laisser une petite note, même de façon anonyme si vous le souhaitez, puis transmettre le livre à une autre personne qui l'appréciera ? Nous pourrons tous suivre le voyage de ce livre, et découvrir les vies toujours plus nombreuses qu'il croise !

Merci !

Ensuite, entrez dans le jeu et libérez le livre ! Il n'y a pas de règles concernant les libérations de livre, faites juste preuve de bon sens, notamment en ne libérant pas les livres là où cela peut être mal perçu (les aéroports et avions sont spécialement sensibles aux objets abandonnés). Optez plutôt pour des endroits où les gens ralentissent, ou sont attentifs aux alentours - tels que les bancs publics, restaurants, supermarchés, cabines d'essayage, zones touristiques, trains, statues, ou bien... surprenez-nous !

Et n'oubliez pas les Notes de libération...
Si vous projetez de libérer ce livre "dans la nature", où d'autres pourront le trouver, rédigez vite une Note de libération afin que les gens alentour puissent partir à sa recherche, et continuer la chaîne

Envoyé ce jour à une lectrice qui avait ce livre sur sa liste de souhaits.

Bonne réception et bonne lecture

Un grand merci pour ce livre de ma liste de souhaits et la jolie carte.
De plus le paquet est arrivé pile le jour de mon anniversaire; cela ne pouvait tomber mieux!

Quelle claque (ou bol d'air froid et glacé?) que ce roman se déroulant dans le milieu de la pêche, en Alaska. J'imaginais de débonnaires pêcheurs comme nos marins bretons, la nature sauvage en plus... mais j'ai découvert un univers de vrais marginaux. Des personnes de tout horizon dopées à l'adrénaline, à l'alcool, à la fatigue, à la douleur, voire à la drogue. Des personnes sans aucune stabilité, certains vivant comme des sans-abris entre deux campagnes de pêche. A un moment, l'un des personnages dit que si les pêcheurs n'avaient pas fini en Alaska dans ce milieu très particulier, ils seraient en prison ou en hôpital psychiatrique à la place. Cela reflète mon ressenti... J'ajouterai peut-être suicidé, SDF et squatteur anarchiste à la liste?

Et pourtant, il se dégage paradoxalement beaucoup de beauté de ce livre. Les forces de la nature sont omniprésentes. C'est un livre très physique: on imagine les corps, le froid, la douleur. L'empathie envers les divers personnages est permanente; ils sont si humains... Et mon côté fleur bleu a apprécié l'histoire d'amour - pourtant perdue d'avance, mais cela n'empêche pas les personnages de la rêver et de la vivre à leur manière (très particulière).

Au final je n'envisage aucunement une reconversion en tant que femme pêcheur en Alaska... mais je suis contente d'avoir vécu l'expérience via un livre.

Je propose ce livre en BOOKRAY:
1. C-Maupin
2. PhVl <== Le livre est passé par ici; les inscriptions au BookRay sont clôturées, mais le voyage du livre continue.

Lien vers le fil du forum:
https://www.bookcrossing.com/forum/17/563683

Sera remis à C-Maupin cet après-midi.

Merci Kundri

Hélas, je n'ai pas su apprécier ce livre. Il est vrai qu'a priori, je n'étais pas sûre qu'il me plaise.
Je n'ai pas aimé son style haché, comme des notes prises hâtivement et qui attendent que quelqu'un rédige le livre, ces mots non traduits et ce glossaire. Quelle couleur locale apportent-ils ? En quoi "last frontier" est-il supérieur à "dernière frontière" ?
Et puis le contenu. Quelques pages sur la pêche, intéressantes mais finalement peu nombreuses, et beaucoup sur les errances dans les ports, les stations dans les bars. Que de noms de marques de bières ou de whisky ! L'auteur est modeste : son livre n'est pas destiné à la postérité, à moins qu'elle n'ait été payée pour faire de la publicité !
Contrairement à Kundri je n'ai eu aucune empathie avec les personnages, je suis restée extérieure au livre, me perdant dans les noms de personnages, les noms de bateaux. Je n'ai pas aimé la façon de désigner les personnages tantôt par un nom, tantôt par un trait physique. Mais j'avoue que j'ai manqué d'attention en lisant ce livre.

Commentaires de Gérard :
Pratiquement d'accord avec le commentaire ci-dessus.
À part le cycle : on souffre beaucoup en pêchant, on avale des trucs écœurants, au port on va dans les bars se saouler et on repart, je n'ai pas trouvé grand-chose d'autre. On se demande ce que l'héroïne cherche à fuir avec ce masochisme et même si elle finit par tomber amoureuse du grand marin, son comportement me reste incompréhensible…

Vers le lecteur suivant...

Arrivé aujourd'hui, avec une météo qui fleure bon l'Alaska.

J'en suis un peu après la page 120. Au début j'avais, en gros, les mêmes reproches à faire que C-Maupin, sans être aussi sévère, et puis voilà que je finis par trouver le livre ensorceleur, peut-être d'ailleurs pour des raisons qui ne tiennent pas qu'à lui : en premier lieu il me rappelle ces deux fois une semaine passées à faire du cabotage à la voile en Méditerranée, en 2017 et 2018. Rien à voir, et pourtant... une sacrée envie d'y retourner !
Et puis je crois comprendre un peu également l'auteure, quel type de personne c'est je veux dire - il n'y a qu'à consulter sa biographie en quatrième de couverture pour comprendre ce livre qu'on peut trouver superficiel et bâclé par certains aspects, mais qui est aussi une parole épidermique, physique, âpre, parfois presque empêchée, mais qui a décidé d'exister envers et contre tout.

Je suis dans la deuxième partie ("Le Grand Marin") et je me dirige lentement mais sûrement vers la fin de ce livre dont l'intérêt, pour l'instant, est retombé. Je voudrais tout de même y signaler la présence de l'histoire d'amour peut-être la plus bourrue de l'histoire de la littérature mondiale, entre un colosse aussi rougeaud que rugueux et un bout de femme introvertie, encore plus mutique que lui, perdus loin de leur bateau et ballotés dans un Alaska gris et inhospitalier. Au moins, on est loin des clichés du genre !

Arrivé au bout du livre, je confirme que la deuxième partie présente (à mes yeux) beaucoup moins d'intérêt. Disons que dès que la narratrice est à quai, le bouquin l'est aussi... Il y ajuste à la fin la saisissante sortie de pêche au flétan et peut-être l'histoire de Niképhoros. Mais sinon ça aurait pu faire cent pages de moins. Quoi qu'il en soit, et en guise de conclusion, à un moment de la lecture, ce livre m'a fait penser que les grands voyageurs (comme Catherine Poulain) sont peut-être simplement des gens qui manquent de monde intérieur, qui ont ce vide à combler en permanence. Au bout d'un moment, un quotidien trop connu, trop uniforme, n'y suffit plus. Alors c'est parti : Hong-Kong, Lima, Oulan-Bator, Anchorage... Certains arrivent à se rassasier, et c'est parmi eux qu'on trouve les Nicolas Bouvier ou les Catherine Poulain.

En haut, dans le foyer, il y a une étagère avec des livres. On peut y laisser des livres mais en fait je n'ai pas trop compris si on pouvait aussi en prendre (c'est bizarre...). Disons que si un jour, dans sufisamment longtemps, je rtourne à la Cave Poésie et que je vois que "Le grand marin" est toujours là, je le reprendrai pour qu'il aille tenter sa chance ailleurs.

Le lien vers le "fil du Ray" : https://www.bookcrossing.com/forum/17/563683/9405794