Récupéré dans la Boîte à Livres à Metzing le 16/06/18

4ème de couverture :
5 juin 1940. Sonia et sa sœur ne sont encore que des jeunes filles lorsque leur père les pousse à l'exil. D'origine juive, ce dernier pressent un grand danger à venir avec la montée du nazisme et oblige ses enfants à partir sur les routes de France, chacune de leur côté, pour plus de sécurité.
Sonia trouve refuge en 1943 à Saint-Martin-Vésubie, près de Nice. Là, elle découvre une zone libre, où des réfugiés de tout horizons vivent heureux, assignés à résidence dans cette bulle de paix, sous la protection de de l'armée italienne. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Gian Piero, un charmant lieutenant transalpin. Ils vivent une relation passionnée, leur faisant oublier la guerre qui fait rage au dehors.
Mais, lorsque leur village est envahi, Sonia, enceinte, part se réfugier à Elva, un hameau isolé sur les hauteurs du Piémont, où l'accueille la famille de son amant. Reviendra-t-il vivant ? Retrouvera-t-elle un jour la trace de sa famille, dont elle reste désespérément sans nouvelles ?

Intéressant ce côté Italien de la deuxième guerre mondiale.
Une histoire d'amour et d'amitiés dans le quotidien des réfugiés juifs mais aussi de combats, de résistants.
Il y est aussi question de films, de tournages et cela me donne envie de revoir quelques unes de ces œuvres tournées pendant la guerre et l'après guerre.

" Précipités, ces rencontres, ces amitiés, ces visages inconnus, un peu mystérieux qui viennent brusquement à elle et l'emportent. Sans s'en rendre vraiment compte, elle glisse dans une autre vie, en un mouvement inattendu auquel elle s'abandonne. Quelque chose de vivant s'ouvre en elle, la met à nu. Dans ce village perché dans la montagne, loin des siens, elle est traversée par un flot qui vient se son enfance, d'anciennes émotions ayant, sans qu'elle le sache, parcouru les années pour resurgir, lumineuses, intimes, presque impudiques. Vertiges silencieux qui l'étreignent, l'enlacent et débordent.
La vie n'est jamais comme on l'attend."

"Depuis qu'elle est à Saint-Martin, elle s'est habituée à entendre vibrer dans l'air des conversations, des appels, des cris en des langues obscures mais réconfortantes. Elle aime sentir autour d'elle ce foisonnement bariolé, cette rencontre inespéré entre des hommes, des femmes, des enfants rassemblés par l'exil. Comment font-ils pour se comprendre, tous ? Pour être si unis ? Comment expliquer ce petit miracle qui s'épanouit dans un village de haute montagne ? Avec les gens du pays, ils forment cette communauté insolite, gaie, sans frontières où une curiosité bienveillante sert de lien entre des hommes et des femmes que rien ne disposait à se rencontrer."

Réservé pour Qalaat :) ;)

Comme promis voici La réfugiée de Saint-Martin :)
Bonne réception et lecture, Qalaat !

La lecture met en ébullition, dissipe la sécheresse, active les facultés, déchrysalide l'intelligence et met en liberté l'imagination. Antoine Albalat

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard


Bienvenue dans le monde du BookCrossing !

Merci d'avoir emporter ce livre ! Merci de laisser un commentaire (ou Journal Entry) ici pour m'indiquer qu'il a bien été trouvé.

Vous pouvez décider de rester anonyme ou nous rejoindre (c'est gratuit). Vous ne serez connu qu'au travers de votre pseudo (votre adresse mail n'est jamais dévoilée) et vous pourrez suivre le voyage du livre.

J'espère que vous l'apprécierez ! Quand vous aurez fini de le lire (si vous décidez de le lire) merci de laisser un nouveau commentaire pour me donner vos impressions et ce que vous aurez décidé d'en faire : le garder ou le relâcher !

Bien reçu à Madrid!!. Je vais le lire avec plaisir. Merci, améthyste!!. Merci aussi pour la jolie carte, tes gentils mots et le surligneur, et naturellement pour la belle améthyste en vrai!!