La serpe

by Philippe Jaenada | Nonfiction |
ISBN: 2260029396 Global Overview for this book
Registered by Mevamwi of Péaule, Bretagne France on 4/23/2018
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Journal Entry 1 by Mevamwi from Péaule, Bretagne France on Monday, April 23, 2018
Dans ce "gros" (629 pages : aie trop court pour le bingo), Jaenada revient sur l'affaire d'Escoire où 3 personnes avaient été massacrées à la serpe. Le fils, seul survivant, avait été accusé des meurtres et n'avait du son acquittement qu'à son avocat qui avait démontré les lacunes de l'enquête. Le fils, Henri Girard, deviendra ensuite célèbre sous le nom de Georges Arnaud en publiant "le salaire de la peur".
Philippe Jaenada reprend toutes les pièces du dossier, nous démontre les lacunes d'une enquête menée uniquement à charge et nous livre ses propres déduction, preuves à l'appui.
C''est très bien mené et drôle grâce aux appartées de l'auteur qui nous fait part souvent de ses élucubrations.

Journal Entry 2 by Mevamwi at Entraigues, Auvergne France on Wednesday, May 2, 2018

Released 5 yrs ago (5/2/2018 UTC) at Entraigues, Auvergne France

CONTROLLED RELEASE NOTES:

Départ du ring : première étape : Wilena

Journal Entry 3 by Wilena at Entraigues, Auvergne France on Friday, May 11, 2018
Livre bien arrivé, la carte marque page est superbe. Merci beaucoup ! ;-)

Journal Entry 4 by Wilena at Entraigues, Auvergne France on Saturday, July 7, 2018
Un roman historique très détaillé.

Merci beaucoup pour le partage.

Journal Entry 5 by Wilena at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France on Saturday, July 7, 2018

Released 5 yrs ago (7/9/2018 UTC) at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France

CONTROLLED RELEASE NOTES:

Bonne lecture dévoreuse !

Journal Entry 6 by dévoreuse at Léran, Midi-Pyrénées France on Friday, July 13, 2018
Le "pavé" est bien arrivé ! Je n'ai pas le temps de faire de grand discours, il faut que je l'ai terminé au plus tard dimanche soir (oups, je crois que c'est mission-impossible mais qui ne tente rien...)

Journal Entry 7 by dévoreuse at Léran, Midi-Pyrénées France on Wednesday, August 1, 2018
Bon, c'est clair, moi il m'a fallu beaucoup, beaucoup plus de 3 jours pour avaler ce pavé ! pourtant passé disons le premier tiers du livre, je me suis dis accroche-toi, ça s'arrange... et effectivement, plus on avance dans le récit, plus ça devient intéressant puisqu'on sent que la résolution de l'énigme policière avance ; et alors on ne regrette pas un instant de "s'être accrochée " ! Bravo à l'auteur pour sa méticulosité mais , en revanche, je ne lui dit pas bravo pour ses (trop) nombreuses digressions qui embrouillent le lecteur, au risque de le dégouter. "Que diable cessez de vous comporter comme un cuistre de l'écriture, concentrez-vous sur l'essentiel, dans une enquête comme celle-ci, c'est de première importance il me semble..."

Journal Entry 8 by wingjemlirewing at Pau, Aquitaine France on Tuesday, August 14, 2018
"La serpe" est arrivée en Bretagne, où mes ancêtres maniaient la serpe mais pas que, la faux, la houe et la faucille aussi.
Merci Dévoreuse et Mevamwi.

Journal Entry 9 by wingjemlirewing at Pau, Aquitaine France on Monday, October 15, 2018
Fini! J'y ai passé des heures et des heures, si bien que j'ai l'impression de connaître Escoire, et tout ce petit monde ( pas tous sympas...). Quelque part, je crois que j'y suis encore et je pourrais faire les schémas et les plans de tête.
Je ne veux pas faire de commentaires qui aiguillent trop le lecteur ( la lectrice), car il faut garder le suspens. J'ai souvent ri, lors des appartés ou des digressions. Philippe Jaénada a un humour qui me fait parfois penser à celui de Souram...
Merci Mevamwi pour ce partage.

Journal Entry 10 by wingneige78wing at Saint-Germain-en-Laye, Ile-de-France France on Saturday, December 29, 2018
Pris au Drink Doctor des mains de Jemlire. Merci beaucoup, Jemlire.
Du coup, je vais peut-être le lire avant Florence...

Journal Entry 11 by wingneige78wing at Saint-Germain-en-Laye, Ile-de-France France on Friday, January 18, 2019

Released 5 yrs ago (1/18/2019 UTC) at Saint-Germain-en-Laye, Ile-de-France France

CONTROLLED RELEASE NOTES:

Donné aujourd'hui à Florence. Bonne lecture, Flo :)

Journal Entry 12 by wingFlorence71wing at Fontenay-sous-Bois, Ile-de-France France on Wednesday, February 6, 2019
Oups ! J'ai oublié de faire la JE ! Erreur réparée.

Journal Entry 13 by wingFlorence71wing at Fontenay-sous-Bois, Ile-de-France France on Thursday, June 27, 2019
J'ai décidé de faire l'impasse sur ce ring, comme j'en ai trop en retard. Rejoindra le dernier inscrit sous peu.

Journal Entry 14 by wingFlorence71wing at Toulouse, Midi-Pyrénées France on Thursday, June 27, 2019

Released 4 yrs ago (6/29/2019 UTC) at Toulouse, Midi-Pyrénées France

CONTROLLED RELEASE NOTES:

S'en va rejoindre PhVi de ce pas, désolé de le faire suivre avec autant de retard, je suis "submergé" sous ma PAL et les rings.

Journal Entry 15 by PhVl at Toulouse, Midi-Pyrénées France on Wednesday, July 3, 2019
Il est là. Un livre pour l'été ou je ne m'y connais pas.

Journal Entry 16 by PhVl at Toulouse, Midi-Pyrénées France on Friday, August 30, 2019
Franchement, c'est un peu n'importe quoi… Et encore, au début, quand ça démarre avec cette anecdote ridicule et insignifiante de parisien stressé par un voyant sur sa voiture de location (sérieusement, il pense vraiment, Jaenada, qu'une histoire comme ça peut être intéressante au-delà du cercle de ses amis aussi parisiens et stressés que lui (même si ça peut apprendre d'emblée au lecteur à se frayer un chemin dans le type de forêt de parenthèses où l'auteur tentera durant tout le livre de l'égarer, avant de revenir brutalement au truc dont il parlait des lignes et des lignes auparavant, comme ça :) ?), on est indulgent. On voit bien qu'il tire un peu à la ligne, ou qu'il fait maladroitement rentrer dans son récit les signes du destin résultant de sa rencontre, la veille de son départ, avec un volume du “Club des Cinq” dont il voudrait que l'incipit s'avère prémonitoire, mais on lui pardonne pour son appréciable sensibilité à ce genre de clins d’œil du hasard. Et surtout, on ne sait pas encore, à ce moment-là, à quel point il nous bassinera par la suite avec sa petite vie, sa femme, son fils, le cirage de pompe à son éditeur, la promotion de ses livres précédents, l'accent étranger du personnel des restaurants asiatiques, et de manière générale son absence de retenue et de sens du ridicule dès qu'il s'agit de parler de lui… Heureusement, toutefois, le livre est vaste et on y trouve aussi ce qu'on était venu y chercher, comme par exemple la biographie mouvementée de Georges Arnaud, qui était un sale type mais qui avait du panache, au point qu'on attrape en chemin l'envie de lire son œuvre, à commencer par le célèbre “Salaire de la peur”, dévoré au gré d'un des nombreux temps faibles de “La serpe”. Puis vient l'histoire du crime, les circonstances, l'enquête, les preuves, le procès conclu par l'invraisemblable acquittement – et les traces ténues de cette histoire dans le reste de la vie de l'acquitté en question. On en est là au milieu du livre : Henri Girard – Georges Arnaud est certes un personnage haut en couleurs doublé d'un auteur de talent, mais il a quand même, à l'âge de vingt-quatre ans, massacré trois personnes : son père et sa tante pour toucher l'héritage, et la bonne qui avait le malheur de se trouver sur les lieux. Et en plus, ça a marché (pour l'héritage, je veux dire), il a été blanchi, alors que bon, manifestement, y a pas à tortiller, c'est lui l'assassin ! Quant à Jaenada, c'est un peu un branquignol. Prenez par exemple son incapacité assumée à faire une description claire du château des Girard et de l'agencement de ses pièces, balayée d'un “Ah, non, décidément, je suis pas Balzac, ha, ha, je dirai à l'éditeur de mettre un plan, ça ira bien...” L'idée de remettre l'ouvrage sur le métier et de s'appliquer un peu ne l'a semble-t-il pas effleuré… Et puis bon, on râle, on critique, mais jusque-là, en fin de compte, bon an mal an et l'un dans l'autre, on a bien aimé ce qu'on a lu, et on a cru comprendre aussi que l'auteur en avait encore bien plus à nous raconter, et ça tombe bien, tout ce qui a précédé nous donne fortement envie d'en savoir plus : c'est comme ça qu'on se lance dans le « tunnel » (dixit l'auteur) du chapitre 12. Jaenada nous prévient d'emblée : ce sera long, dense et confus (sous-entendu : « et je n'entends pas faire particulièrement d'efforts pour qu'il en soit autrement, alors débrouillez-vous avec ça »). Le chapitre tient ses promesses les plus cataclysmiques (l'incompréhensible et interminable digression totalement hors-sujet, sauf dans l'esprit du rédacteur, sur la localisation de la tombe de Pauline Dubuisson, n'est-elle pas, quand j'y repense, une des choses les plus ratées qu'il m'ait été donné de lire?) mais voilà qu'à la fin, Henri Girard – Georges Arnaud est en fait un bon gars qui est loin de n'avoir que des défauts, et qui est en fait totalement innocent du crime dont tout l'accuse ! C'est du moins la nouvelle histoire que nous raconte Jaenada à partir des mêmes faits, tout en démolissant au passage l'autre histoire, la première, si convaincante pourtant, mais qui se révèle n'être que celle d'un juge d'instruction peu scrupuleux qui avait décidé de se confectionner à peu de frais, même contre vents et marées, un coupable avec ce qu'il avait sous la main. Arrêtons-nous un instant et mesurons le vertige de se retrouver face à la même chose racontée par deux personnes aux intentions bien différentes : l'une (le juge) qui veut un coupable, l'autre (l'auteur) qui a décidé de faire de ce coupable un innocent. Forcément, on ne peut que penser que l'autre, potentiellement, ne nous a pas moins manipulé que l'une, avec son fameux chapitre-tunnel 12 lardé de détours, d'apartés, de questions biaisées et autres grosses ficelles pour nous mettre dans sa poche. Ou nous prendre dans ses filets. Ou donner soudain une sacrée épaisseur (pas seulement en nombre de pages) à son livre, en nous montrant comment on peut raconter (et convaincre un lecteur, un auditoire, un jury, …) d'une chose ou de son contraire à partir du même matériau de départ, en fonction d'une certaine habileté à manier les mots, en fonction aussi de la crédulité de ceux qui lisent ou écoutent. Et de voir ces quelques notions ainsi mises à l'épreuve, on se dit qu'il n'est peut-être pas si branquignol que ça, le branquignol... Qu'il avançait masqué, qu'il attendait son heure. D'ailleurs le voilà qui enchaîne sans vraiment reprendre son souffle, certes toujours avec cet air de ne pas y toucher, ses apartés, tout ce halo un peu pataud. Sauf qu'on a compris : c'est en fait un redoutable limier qu'on a lâché dans les archives de la Dordogne, et il va alors jusqu'au bout, traque les fossiles de vérité enfouis par inadvertance dans les plus insignifiants passages des minutes du procès, raisonne froidement jusqu'à réduire l'énigme à son noyau, dont il repart par le bon chemin (l'autre s'étant révélé être une impasse) et propose en fin de compte une solution possible à un crime irrésolu depuis près de quatre-vingts ans ! Tout en précisant dans le même temps, fort à propos et humblement, que le volet judiciaire de l'affaire est de fait éteint, et que celle-ci reste en tout état de cause irrésolue.
Et alors là, OK, chapeau bas le branquignol, pour l'enquête, mais aussi pour le livre qu'il a su en tirer. On reconnaît les grands livres (et je ne parle pas ici de ses six cent et quelques pages, forcément, à force de raconter sa vie à tort et à travers) aux multiples dimensions dans lesquelles ils en arrivent à se déployer, et c'est le cas avec « La serpe », biographie, récit, reconstitution historique, possible fiction mais vraie enquête travestie d'humour. C'est aussi un livre sur le pouvoir des mots, je l'ai déjà dit, mais aussi évidemment sur l'écriture, avec cette façon résolue d'assumer et d'accueillir les travers non seulement de l'auteur, mais de l'homme qu'il ne cesse pas d'être, et d'en faire quelque chose, comme une méthode ou un manifeste : la littérature remise à sa place, ni plus bas ni plus haut, dans ce grand ensemble qu'on appelle la vie, là où le récit en cours et les associations d'idées intempestives peuvent rappeler le livre précédent ou telle anecdote comico-insignifiante d'il y a quinze ans, tant pis, on met tout, écrire c'est aussi vivre... Voilà en tout cas ce que moi je crois déceler derrière la méthode Jaenada, d'aurtes y verront certainement plus clair et dans d'autres directions, l'important c'est qu'il me semble qu'incontestablement, sur la durée, ce déballage parfois un peu incompréhensible nous dit quelque chose qui traverse tout le livre et va au-delà. Comme, par exemple, de ne rien escamoter – fût-ce au prix des pires digressions - des coïncidences trop frappantes pour ne pas être mentionnées, comme cette rencontre avec un volume du « Club des Cinq » insérée un peu en force au début mais dont la pointe, comme on dit aux échecs, se révèle à la toute fin du livre. J'en ai retiré à ce moment-là une merveilleuse satisfaction de chemin bel et bien parcouru, même (car j'ai tout compris) si je sais que l'histoire ne s'est peut-être pas passée exactement comme on me l'a racontée...

Journal Entry 17 by PhVl at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France on Wednesday, September 11, 2019

Released 4 yrs ago (9/11/2019 UTC) at Bookring, -- By post or by hand/ in person -- France

CONTROLLED RELEASE NOTES:

La serpe repart se planter dans son encoche d'origine.

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