la table de ping-pong se trouvait là, et elle semblait être l'essence même du terrain vague de la planète. C'était un ciel clair d'après la saison des pluies et c'est le calme avant la tempête.

Bonne lecture Marie Caroline
Defi écrivains du monde

Bien reçu, merci Baboul333 !
Comme d'habitude, je te garde les timbres.

Au passage une citation :
"Qu'est-ce qu'on va faire des cons. Personne ne doute des capacités de l'espèce humaine. Au final les êtres humains ont percé à jour les secrets de la génétique, compris l'ensemble de notre évolution, et seront là lorsque les robots remplaceront la totalité des travailleurs. Mais la question c'est qu'est-ce qu'on va faire des cons. La trouvaille de la fission nucléaire, la découverte des ondes électriques, le développement de la navigation, et la fabrication des semi-conducteurs, tout ça a été réalisé par 1% des êtres humains. Mais c'est la majorité des cons qui utilisent tout ça. Ce ne sont pas des cons qu'on a le droit de tuer , mais des cons qui bénéficient des droits de l'homme. Alors qu'est-ce qu'on va faire de ces cons-là ? Et les méthodes de contrôle des cons sont jour après jour de moins en moins efficaces. Comme le vent, les cons ne pourront jamais être intelligents. Ils ne peuvent que devenir malins. Enfin voilà je me demande comment on va résoudre le problème de cette majorité de cons ?"

Je ne sais que dire de ce livre déconcertant.
Le début, deux jeunes collégiens battus régulièrement par un de leur condisciple et qui ne font aucun effort pour se soustraire aux mauvais traitements, m'a évoqué le roman d'un autre coréen notre héros défiguré.
Puis ils découvrent le ping-pong, grâce à la vieille table du terrain vague.
Le narrateur s'interroge de plus en plus sur le sens de la vie et la nature de l'humanité.
Puis le récit prend une dimension fantastique, où après avoir attendu vainement que la comète Halley heurte la terre, la planète "ping-pong" s'écrase sur la terre et nos héros doivent disputer une partie de ping-pong contre un rat et un oiseau dressés, arbitrée par Secrétin qui, après d'autres avatars, a maintenant l'aspect d'un poulpe, pour décider du sort de l'humanité...

La préface, où le traducteur expose ses difficultés, est intéressante.

A Gérard de le lire.