Après la guerre
Registered by lywenn of Nantes, Pays de la Loire France on 8/21/2017
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"Bordeaux dans les années cinquante. Une ville qui porte encore les stigmates de la seconde guerre mondiale et où rode l'inquiétante silhouette du commissaire Darlac, un flic pourri qui a fait son beurre pendant l'occupation. Pourtant, déjà, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a commencé: de jeunes appelés partent pour l'Algérie.
Daniel sait que c'est le sort qui l'attend. Il a perdu ses parents dans les camps et travaille dans un garage. Un jour, un inconnu vient faire réparer sa moto. L'homme ne se trouve pas à Bordeaux par hasard. Sa présence va déclencher une onde de choc dans toute la ville..."
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"Bordeaux dans les années cinquante. Une ville qui porte encore les stigmates de la seconde guerre mondiale et où rode l'inquiétante silhouette du commissaire Darlac, un flic pourri qui a fait son beurre pendant l'occupation. Pourtant, déjà, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a commencé: de jeunes appelés partent pour l'Algérie.
Daniel sait que c'est le sort qui l'attend. Il a perdu ses parents dans les camps et travaille dans un garage. Un jour, un inconnu vient faire réparer sa moto. L'homme ne se trouve pas à Bordeaux par hasard. Sa présence va déclencher une onde de choc dans toute la ville..."
le résumé était alléchant .. mais je n'ai pas vraiment accroché
partira lundi vers PhVi qui l'a sur sa liste de souhaits
en route vers le sud-ouest
bonne lecture
bonne lecture
Bien arrivé à Toulouse, merci lywenn !
J'ai entendu Hervé Le Corre à la radio il y a quelques mois maintenant, et ça m'a donné envie de le lire. C'est pourquoi j'ai placé ses livres dans ma liste de souhaits. Et ça marche !
J'ai entendu Hervé Le Corre à la radio il y a quelques mois maintenant, et ça m'a donné envie de le lire. C'est pourquoi j'ai placé ses livres dans ma liste de souhaits. Et ça marche !
"Neuf meurtres en dix mois, un tueur particulièrement déterminé et violent en liberté, c'est beaucoup pour une ville comme Bordeaux qu'on tient pour calme et ordonnée, capitale de la modération politique, avec par le passé une Gestapo efficace et une police politique redoutable et redoutée, une résistance hachée menue, des Juifs dûment raflés, une belle proportion de salauds, de traîtres et d'immondes canailles passés pour la plupart à travers les mailles au moment de l'épuration, et maintenant dirigée par ce maire jeune et beau, au physique de représentant en aspirateurs, résistant irréprochable, chargé par De Gaulle de retaper la virginité de cette grande traînée et de sa marmaille morveuse de bourgeois, de négociants en vin, de flics, de journalistes locaux toujours contents au bout de leur nouvelle laisse."
"Après la guerre" est le deuxième livre que je lis de cet auteur, à un an d'intervalle, et forcément je ne vais guère pouvoir m'empêcher de faire des parallèles. Comme pour "L'homme aux lèvres de saphir" - https://www.bookcrossing.com/journal/15271936/ - situé juste avant le déclenchement de la Commune de Paris, Hervé Le Corre se place à proximité d'un temps historique "fort", mais après cette fois, c'est-à-dire à Bordeaux dans les années 1957-58. C'est sa ville natale, et en passionné d'histoire qu'il est, on comprend qu'il en a gros sur la patate régionale en parcourant ce portrait grinçant, minutieux, implacable, d'une ville et d'une société encore bien loin d'avoir soldé un passé aussi sombre que la pierre de ses vieilles demeures, comme en témoigne la citation ci-dessus.
La reconstitution historique, encore une fois, nous enveloppe et nous embarque dans sa maestria, et si l'histoire, de par son ambition d'examiner les noirceurs humaines sur des fonds successifs de déportation, d'épuration, et de guerre coloniale, entre autres, perd parfois en compacité, le plaisir de lecture et l'intérêt de l'intrigue ne souffrent pas outre mesure. Même si l'histoire tourne autour de deux à trois figures principales, j'ai apprécié que l'un de ces trois-là, et peut-être le vrai personnage principal, soit précisément le méchant, lancé dans une terrible course à la dureté et la cruauté pour combler ses failles, celles du passé qui viennent prosaïquement menacer sa situation, comme celles plus abyssales de son être même, auxquelles nul n'échappe jamais.
La reconstitution historique, encore une fois, nous enveloppe et nous embarque dans sa maestria, et si l'histoire, de par son ambition d'examiner les noirceurs humaines sur des fonds successifs de déportation, d'épuration, et de guerre coloniale, entre autres, perd parfois en compacité, le plaisir de lecture et l'intérêt de l'intrigue ne souffrent pas outre mesure. Même si l'histoire tourne autour de deux à trois figures principales, j'ai apprécié que l'un de ces trois-là, et peut-être le vrai personnage principal, soit précisément le méchant, lancé dans une terrible course à la dureté et la cruauté pour combler ses failles, celles du passé qui viennent prosaïquement menacer sa situation, comme celles plus abyssales de son être même, auxquelles nul n'échappe jamais.
Journal Entry 8 by PhVl at Libération contrôlée, -- By post or by hand/ in person -- France on Tuesday, January 2, 2024
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Le livre est reparti sur le terrain : je l'ai confié à un ami qui rentrait à Lormont, banlieue de Bordeaux.